Gwen et ses amis ont décidé de quitter San Diego pour emménager à Forks, une petite ville aux Etats-Unis.
Au nombre de 14, ils emménagent dans la maison de l'oncle Ben, et découvrent leur nouvel environnement. Mais ce groupe d'amis cache un lourd...
-Quoi ? lui demanda celui-ci en se levant brusquement.
-Les Cullen, ils sont là !
-Quoi ?
-Attendez, c'est qui les Cullen ? demandai-je.
Jacob se tourna vers moi.
-Les vampires.
On resta un instant silencieux.
-Faut pas que tu restes ici. dit Jacob en me prenant par les épaules.
-Je vais prévenir les autres ! s'empressa de dire Seth.
-Qu'est-ce qu'ils vont vous faire ? demandai-je apeurée.
-Il faut que je te fasse sortir d'ici.
-Quoi ? Quoi ? Mais non, il faut que...
-Gwen !
-Jacob il faut que...
-GWEN !
Surprise, je m'arrêtai. Il posa ses mains sur ma tête et se rapprocha de moi. Je posai mes mains sur ses hanches et l'écoutai attentivement.
-Si tu restes là ils te tueront, j'en suis sûre. Je ne le supporterai pas.
Il ouvrit la fenêtre.
-Aller vite, vite !
Je descendis le long de la gouttière.
On se pressa dans la voiture.
-Jacob !
-Quoi !?
-Mon sac, il est resté dans la chambre !
On se regarda l'air abruti.
-Bon, ne bouge pas.
Il sortit de la voiture et couru aussi vite que ses jambes lui purent lui permettre jusqu'à la façade. Là, il grimpa héroïquement jusqu'à la fenêtre. Il en ressortit deux secondes plus tard et fonça de nouveau vers la voiture. Il sauta à l'intérieur et jetta mon sac sur mes genoux.
-Merci.
Il démarra la voiture, et s'en alla à toute vitesse. Le moteur ronronna à une puissance incontestable.
-Où on va ? lui demandai-je.
-Je te ramène chez toi.
-Quoi ?! Attends quoi ?
-Je n'ai pas le choix ! C'est le seul endroit où tu seras en sécurité.
-C'est une mauvaise idée !
-Je m'en fiche !
Arrivé devant la maison de l'oncle Ben, on sortit de la voiture. Je m'arrêtai dans l'allée, la vision brouillée par les larmes. Jacob me regarda un instant, et me rejoignit. Les larmes aux yeux, je me tournai vers lui. On se fit un long câlin.
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-Prends soins de toi. me dit-il tristement.
-Non, toi prends soins de toi.
Il me regarda et m'embrassa durant quelques secondes.
Il retourna dans sa voiture, et s'en alla sans me regarder une dernière fois. Je pleurai. Il avait de gros problèmes. Les Quileute avaient de gros problèmes. À cause de qui ? À cause de moi ! Eh oui, encore ! C'était toujours de ma faute de toute façon...
Je pleurai à chaudes larmes au milieu de l'allée, les bras ballants. La porte s'ouvrit brusquement derrière moi.
-Gwen ?
C'était Samuel.
Je me retournai et mes yeux rouges le regardèrent tristement. Il s'avança doucement jusqu'à moi, et me pris dans ses bras.
