Gwen et ses amis ont décidé de quitter San Diego pour emménager à Forks, une petite ville aux Etats-Unis.
Au nombre de 14, ils emménagent dans la maison de l'oncle Ben, et découvrent leur nouvel environnement. Mais ce groupe d'amis cache un lourd...
Sam avait accepté ma demande. Une fois arrivée à la réserve, j'avais passé un coup de fil à Samuel.
-Quoi mais Gwen attend, tu es où là ?
-Aller je te laisse. lui dis-je comme si je n'avais pas entendu sa question.
-Non Gwen bordel, attend.
Je raccrochai.
Je lui avais seulement dit que j'étais allée faire une promenade, mais que j'allais bien. Je lui avais fait croire que j'étais rentrée très tard hier et que j'étais partis très tôt ce matin. Mais connaissant Samuel, il était beaucoup trop malin pour croire à une excuse pareil.
Tant pis pour lui, je m'en fichais.
-Assied-toi. dit Sam. Faut qu'on parle.
Je m'assis à la table que j'avais vu hier soir.
-Explique-moi tout. Vraiment tout !
-J'ai déjà presque tout dit. Enfin... Non pas tellement.
Il me regarda perplexe.
-En fait, après notre combat près de la rivière, Aris était très remonté et voulait une revanche. Il est alors partit en furie vers la réserve mais n'y serais jamais arrivé finalement.
-Que s'est-il passé ?
-Il a eu un accident sur la route, et est allé à l'hôpital. Hier il me semble, j'ai reçu un de ses appels me parlant encore de revanche. Il voulait que l'on manigance quelque chose comme quoi mes amis iront le voir à l'hôpital tandis que moi, je devais aller à la réserve le soir pour te... Enfin tu vois quoi.
-Et les autres t'on laissé partir ? questionna Sam.
-Eh bien ils ne savent que je suis allée ici. J'ai simulé le fait que j'étais malade et que je devais rester à la maison. Ils ont accepté, et dès lorsqu'ils sont partis, j'ai foncé à la réserve.
-Avec un couteau pour me tuer. conclu Sam en me fixant dans les yeux.
-Je suis désolée. Je voulais juste... Oh... Faire plaisir à Aris... C'est compliqué pour tout le monde en ce moment chez nous.
Sam baissa les yeux.
-Si je peux faire quoique ce soit pour me faire pardonner, je t'en prie dis-le. insistai-je.
-Non. On ne peut pas faire de toi une esclave pour quelque chose que tu n'as pas fait et qu'en plus, tu ne voulais pas faire.
Je souris timidement.
-Jacob ne nous le pardonnerait pas si on te faisais du mal. À vrai dire, il nous parle tout le temps de toi. Tu es sa protégée.
Il me fit un clin d'œil.
Je m'enfonçai dans ma chaise.
"C'est gênant. me dis-je"
-Comment ça ? demandai-je.
-Eh bien je ne sais pas si chez les Kiowa aussi il y a ça, mais chez les Quileute oui en tout cas. C'est ce que l'on appelle...
Mais il fut coupé par l'interruption d'Emily dans la pièce.
Sam me lança un regard désolé, comme si le devoir l'appelait, et alla l'embrasser.
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"Encore une fois, c'est gênant..."
Puis ce fut au tour de Jared et d'Embry d'entrer dans la pièce.
-Tu t'es excusée ? me demanda Jared.
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"C'est à prendre comment ? me demandai-je"
-Évidement. lui répondis-je.
-Bien... dit Embry.
Ils s'assirent à la table.
Sam chuchota quelque chose à l'oreille d'Emily et celle-ci approuva.
-Vous lui devez aussi des excuses les garçons. dit-elle.
-Non pas besoin. dis-je en souriant.
Jared et Embry me sourirent.
Puis Paul entra dans la maison. Il me jeta un bref regard puis s'assit sur une chaise.
Sam se racla la gorge. Paul se tourna vers moi, un sourire dragueur aux lèvres. Non je rêve ? Dragueur ? Ça y est je ne comprenais plus rien...
-Désolé princesse. dit-il.
Puis il mangea une brioche comme ses copains.
-Doucement les gars, faut lui en laisser. dit Emily.
-Tu en veux ? me demanda Embry en me tendant le panier.
-Non merci. lui dis-je.
-Tient tu vois, elle en veut pas. dit Embry à Emily.
Celle-ci souffla et alla préparer des verres de jus d'orange derrière le bar.
-Faut que tu prennes de la masse par contre. me dit Jared. Y a rien là-dessous.
-Euh non merci... dis-je en riant doucement.
"J'ai eu ma dose de gênance pour aujourd'hui merci."
Au fur et à mesure que je les observais, je pu remarquer que chaque garçon avaient un tatouage sur leur épaule droite. Était-ce quelque chose que tous les Quileute avaient ? Comme pour se reconnaître ? Une tradition ? En tout cas, j'avais remarqué que Jacob aussi en avait un. C'était un peu comme pour nous avec nos noms de loup.
Et soudain, Jacob se mis sur l'embrasure. Il me sourit.
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-Aller viens princesse, faut que je te ramène. dit-il en me souriant.
-Eh, y a que moi qui à le droit de l'appeler princesse ! dit Paul.
