Chapitre 30

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Jacob m'emmena à son garage. 

- Prends ça. 

Il me tendit un casque de motard.

Il poussa sa moto hors du garage et je marchai à côté de lui.

-Je ne sais pas quoi dire. lui dis-je. Du moins comment te le faire comprendre.

Jacob se tourna vers moi, intrigué.

-Quoi ?

-Pourquoi tu me protèges autant ? Ok je suis une faible je l'avais bien compris.

-Non non pas du tout. dit-il en vitesse. Tu n'es pas faible, c'est juste que c'est plus fort que moi.

-Tu vas me dire ce qu'il se passe dans ta tête.

-Plus tard. 

Il enfourcha sa moto.

-Monte.

J'enfonçai mon casque sur ma tête, puis montai derrière lui.

Il démarra la moto.

-Tu prends pas de casque ? 

-Bah quoi, je suis un rebel !

-Crétin ! lui dis-je gentiment.

Je clipsa mon casque, et l'engin se mit à avancer.

Mes bras se refermèrent sur son torse, et mes mains agrippèrent son t-shirt

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Mes bras se refermèrent sur son torse, et mes mains agrippèrent son t-shirt. Cela me rappelait la nuit dernière quand il m'avait aidé à fuir Paul, quand j'étais montée sur son dos.

-Tu peux crier si tu veux ! me dit-il en essayant de dominer le bruit du véhicule. 

-Quoi ? Mais pourquoi je ferais ça ?

-Parce que toi aussi t'es une rebelle, nan ?

Je ris, puis hurlai a plein poumons. C'était la première fois que je me sentais aussi libre. Je lâchai une main et la laissai au dessus de ma tête. J'entendais le rire de Jacob. Il était heureux, il me rendais heureuse. Depuis que j'avais quitté San Diego, jamais je n'avais sentis un poids aussi lourd s'en aller aussi vite. Samuel ne me tracassait plus, le cas d'Aris ne m'inquiétait plus, et la réaction des autres, oh que je m'en fichais ! De toute façon, Jacob était mon protecteur, non ?

Il filait à toute vitesse, mais personne ne s'en inquiétait. On était libre, et personne n'était sur notre dos pour nous dire ce que l'on devait faire ou au contraire, ne pas faire.

10 minutes plus tard, on arriva à la maison.

-Merci. lui dis-je.

-T'inquiètes ma belle.

Je lui souris.

Samuel sortit en trombe de la maison.

-Toi, t'es morte ! dit-il en me pointant du doigt.

Je jetai un regard désolé à Jacob.

-À plus. lui dis-je un peu embarrassée.

-Bonne chance. me répondit celui-ci en dévisageant mon frère de la tête aux pieds.

Je lui rendis mon casque, puis il repartit.

Samuel me fit entrer dans la maison en me tenant fermement par le bras, puis le début d'une longue et ennuyeuse discussion s'en suivit. Un enfer assuré.

Imprégnation (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant