tendresse

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  Ma main ne cesse de caresser érotiquement sa peau qui frissonne au contact de mes doigts qui glissent sur ses courbes. La respiration qui flotte jusqu'à mon ouïe, m'indique qu'elle dort profondément. Je la contemple endormis, le corps dans son plus simple appareil. J'aime son anatomie qui a forcit depuis mon départ, ses hanches sont plus galbées pour mon plus grand bonheur. Je n'ai jamais aimé les squelettes, mais Lizzy est beaucoup plus attirante depuis que son corps a subit les transformations dû à une grossesse. A cette pensée, je souris bêtement en me relatant mentalement son changement d'humeur quand elle a assimilé que tout était un coup monté.

Flashback

- Tu n'es qu'un gamin Gabe totalement immature! lance-t-elle sous mon regard amusé. Tu es si....puérile! Continu-t-elle à grogner tout en tournant en rond dans le salon de la maison de la colline. Je l'épie en retirant ma veste qui me pèse, elle ne cesse de geindre. Et, où est Justine? Comment a t-elle fait pour sortir de ta voiture sans que je ne l'entende? Je relève le visage sur une Lizzy, les deux mains sur les hanches, les poings serrés. Son regard est encore légèrement habité par une peur qui va s'estomper.

-Nous sommes des soldats de l'ombre et du silence Miss Bennett! Chris l'a extrait de la voiture car tout était prévu et Ju était notre complice Avoué-je tout en m'avançant vers elle, le visage légèrement penché. Mes yeux plissés qui l'observent la mettent mal à l'aise, si bien, qu'elle détourne le regard. Je suis sûr que tu as mouillée ta petite culotte...

-Gabe! Ses joues rougies par mes dires, me volent un rictus amusé. Oui j'ai mouillée ma petite culotte car j'ai failli me pisser dessus tellement j'ai eu peur! Et je jure que Justine, je vais la tuer Précise-t' elle d'une voix arbitraire qui s'estompe rapidement quand ses orbes observent les gestes que j'effectue pour retirer mon tee-shirt. Sa langue glisse sur sa lèvre inférieur, je m'approche dangereusement d'elle, mes mains glissent le long de son cou pendant que je dépose mes lèvres sur les siennes. Nous partageons un baiser endiablés de désir, de manque..... A travers ses lippes, je sens une partie de mes pensées se recharger pour que je puisse me souvenir de ce moment quand je repartirais loin d'elle.

Ses mains brûlantes se faufilent dans ma nuque, réveillant un besoin ardent de la posséder entièrement jusqu'à épuisement de nos deux corps... Son ventre se colle à mon sexe, son sourire qui se place dans notre baiser me fait frissonner.

-Hey mon lieutenant, murmure t'elle en tirant sur mes plaques, faites-moi l'amour!

Mon corps ne réponds plus, je la porte dans mes bras pour la conduire à notre chambre, son corps est nus totalement allongés sur notre lit. Je m'imprègne de cette image qu'elle m'offre. Je laisse glisser le dernier rempart qui emprisonne mon membre qui s'étend douloureusement plus j'approche d'elle. J'avance au-dessus de son corps, sans jamais quitter son regard, elle écarte ses cuisses spécialement pour moi. Ma main glisse sur la douceur de sa peau, je me place entre elle, face à sa grotte que j'ai découvert le premier, brisant la peau qui ferait d'elle une femme. Cette pensée double mon envie pour ma douce, je l'observe attendre impatiente que je la possède... je me penche sur son visage pour emprisonner ses lèvres qu'elle ne cesse d'humidifier. D'un coup de rein je franchis sa toison pour me glisser dans sa tranchée, la chaleur qui enveloppe mon membre me plonge dans une vague de frisson qui déferle dans tout mon être. Les râles qu'elle proclame vont avoir raison de mon contrôle. Mes va et vient deviennent plus profond, je rentre plus profondément jusqu'à la garde en elle. je reste ainsi durant quelques secondes. Mon gland caresse son intérieur procurant à mes cellules une sensation intense, indéfinissable. Je suis prêt à jouir mais je me retiens. Lizzy lâche les draps qu'elle serrait au maximum pour arc bouté son buste dans un râle qui proclame sa jouissance, faisant déverser la mienne au plus profond de son être.

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Je dépose Lizzy chez elle, il est six heures du matin. Je rentre chez moi pour essayer de me reposer, mais aucune fatigue ne se présente alors je pars avec Riley, courir... Je réfléchis au dire de Lizzy, son travail qui ne l'emploie qu'une semaine par mois, sa voix était triste. "Avec ce petit salaire, je ne peux même pas envisager de trouver une petite maison pour Angèle et moi" avait-elle déclaré sans aucun sous-entendu.

J'observe de loin avec Riley assis à mes côtés, Lizzy emmener Angèle à L'école. Ce soir je tiendrais ma promesse envers ma petite perle d'émeraude. L'image qu'elles m'offrent attendris le bourrin que je suis, Angèle appelle sa mère qui se retourne pour lui courir dans les bras et l'embrasser tendrement...

J'ai passé ma journée à faire l'amour à Lizzy, quand je l'ai accostée sur le trottoir en attrapant sa main, j'ai failli me prendre une claque tellement elle a eu peur que ce soit un étranger qui agisse ainsi. Je ris encore de l'expression de son visage.

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-Gabe, détends toi. Me conseille-t'elle devant l'école d'Angèle. Ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu la voyais. Se met-elle à dire en souriant.

- Sa fait huit mois Lizzy, elle m'a surement oublié. Dis-je en portant mon regard sur des frères d'armes qui sont basés à la base pour l'année entière. Certains me saluent d'autres baissent les yeux, et je comprends leurs réactions, car ils sont interdits de terrains pour diverses raisons. Je reconnais Roy, un ancien soldat qui a sacrifié sa jambe pour sauver son coéquipier. Je constate qu'il enfin accepté la prothèse, je le salue d'un mouvement de tête. J'ai mal de les voir ainsi, eux qui ont donnés une part de leurs vies pour le pays ! Je replace ma casquette de la NAVY pour la sixième fois sur mon crâne. Je croise diverses prunelles féminines, certaines ne se gênent pas de me faire des sourires aguicheurs malgré la présence de Li. D'autres me sourient amicalement par respect de mon travail. La voix de Lizzy me tire de mes pensées.

-T'oublier! Crois-moi ce n'est pas le cas! précise-t-elle en m'offrant un visage tiré d'inquiétude. Vu ce qu'elle a fait, elle ne risque pas de t'oublier. murmure-t-elle plus pour elle que pour moi.

-Lizzy, que veux-tu dire? Demandé-je pour obtenir une réponse que je n'aurais jamais quand une ruée d'enfant se met à courir dans la cours pour venir à la grille. Certains me regardent avec de grands yeux, des tous petits me sourient me rendant con face à eux.

-Tu vois, ta tenue de soldat les rends admiratif de ta personne Lieutenant! Déclare Lizzy en cherchant Angèle du regard. Je rigole bêtement à la scène devant moi, Lizzy se lève sur la pointe des pieds pour tenter de voir la petite.

Une petite voix criarde que je reconnais au premier son, perce le brouhaha des autres enfants, attirant mon regard sur une petite brune qui court avec son sac dans le dos. Riley se redresse en pignant...

-Papa à rili, papa à rili, hurle-t-elle en courant dans mes bras le visage totalement noyé de larmes. Ses deux petites mains me serrent le cou, ma main se pose sur son dos pour approfondir notre étreinte. Tu m'as pas oublié papa à rili, sanglote t'elle sans desserrer une seule fois sa prise. Merci papa à rili....

-Je tiens toujours mes promesses ma princesse! Murmuré-je à son oreille tout en observant une femme au visage froid tiré par la colère approcher de Lizzy.

-Mlle Davis, serait-il possible de vous parler dans mon bureau avec Angèle? demande t'elle en évitant de croiser mes orbes. Je plisse les yeux quand je vois le corps de ma douce se tendre.

-Elle a recommencé, c'est cela? répond Lizzy d'une voix tremblante. Je réalise que la dame n'est que la maîtresse de la petite quand cette dernière affirme les doutes de Lizzy qui, ferme les yeux un instant en serrant les poings. Angèle! lance-t-elle sèchement. . Tu croyais qu'elle t'avait oublié Gabe, darde t'elle sans me regarder. Viens avec moi et tu comprendras! Crache-t-elle en avançant vers la grille. Angèle toujours calée dans mes bras, se met à trembler en ne cessant d'implorer le pardon de sa mère. Voulant comprendre ce qui se passe, je me mets à suivre à mon tour les deux femmes qui commencent à emprunter un couloir aux couleurs ternes. Je sais que je tiens un petit bout en ce moment qui souhaiterait ne pas être dans ce lieu. Je ne sais pas les raisons qui obligent ma partenaire à se rendre dans le bureau de cette femme, mais je sens au fond de moi, que je ne vais pas être surpris par ce que je vais entendre !

GabeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant