Chapitre 13:

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« -Tu crois que je m'entendrais bien avec Agnan ?

-Ne parle pas comme ça s'il te plaît.

-Allez Maya, réponds moi.

-Je pense que tu l'aimes, mais que tu as un caractère fort, comme elle et que les petits accrochages ça arrive. »

Queen est en train de brosser les cheveux de Sol sous le regard attentif de Vicki. Ali se moque de Klo qui lui raconte une histoire. Je les regardes quelques instant avant que Queen m'interpelle, sans tourner la tête.

« -Maya ? On n'a pas fait à manger. Si tu as faim les restes sont sur la table.

Sans aller me servir je vais m'allonger sur le lit au pied de Klo et d'Ali pour suivre tranquillement leurs petites histoires.

-Hé May ?! Vas 'y Klo dit moi ce que tu penses de May ?! S'exclame Ali

-May... Dit la cavalerie. Environ trente ans, type asiat, assez chiante sur les bords, exigeante, passe son temps à se fâcher. Attends sérieux ! Tu l'as déjà vu sourire ! Klo explose de rire, sans pour autant s'arrêter de parler. Non sans rire cette nana est une tombe ! A côté même les profs de l'institution sont plus détendus !

-Je valide ! Affirme Ali

-Au fait Ali ? Le gars que tu suivais partout ? Tu l'as revu ? Interroge Klo

-J'aurais bien aimé... Mais je crois qu'il a pris peur. Chuchote Ali en grimaçant.

-En même temps je crois que je le comprends. Se moque Klo.

-Non ! Je ne comprends absolument pas ! S'exclame Ali.

-Arrête tu le suivais jusqu'aux toilettes pour le prendre en photo ! Enchaîne Klo

-Chutttttt ! Ricane Ali en se jetant sur Klo pour lui faire des chatouilles. »

Je tire la couette sur moi en souriant avant de fermer les yeux.

Le lendemain, c'est la fraîcheur matinale et la lumière qui nous réveillent toutes à la manière de la veille.

Sans attendre, Agnan plus en forme que la veille prépare le petit déjeuner. Elle prépare du lait bouillant et fais même cuire des œufs frais avec l'aide de Vicki.

Nous déjeunons très vite avant de filer au dehors pour trouver la ville. Aujourd'hui le ciel est plus couvert et il fait bien plus froid que la veille.

Nous mettons le pied à l'étrier directement car Agnan qui s'est levée plus tôt a déjà sellé quatre des neufs chevaux. Nous filons comme prévu dans la direction opposée à celle de la veille.

Rapidement, je vois apparaître des sourires sur le visage de chacune d'entre nous. Au loin quelques toitures commencent à se distinguer du fond. Pas grand chose, seulement cette minuscule agglomération suffit à nous rendre toutes joyeuses. Il nous faut une éternité avant d'atteindre le village. Nous choisissons d'attacher les chevaux à un arbre avant d'arriver pour ne pas nous faire remarquer.

Malgré sa taille, l'endroit est muni d'une gare, d'une petite résidence, d'un ou deux garages, d'un maraîcher, d'une école élémentaire, d'un hôtel et d'au moins trois restaurants... Sans compter les boutiques qui vendent de tout et de rien et l'immense supermarché qui me paraît plus large que le village tout entier. Il n'y a pas beaucoup de monde dans les rues. Quelques voitures passent, des enfants font du vélo dans les rues...

Agnan nous entraîne quasi immédiatement vers le supermarché. Je la retiens par le bras.

« -Et où tu vas ? On n'a pas d'argent.

MAYAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant