MAYA

Chapitre 16:

« -Alors ils vous ont retrouvé Maya?

-Non, ils nous ont retrouvé.

-N'essaie pas de me transformer en elle... S'il te plaît...

-Mais...tu es elle... Je te reconnais.

-Non...tu te trompes. »

« -Maya, félicitations, vous êtes une ennemie des nations unies, et en passant une ennemie du SHIELD. J'espère que tu es fière d'avoir entraîné tes amies dans ton monde. Lance-t-elle en me passant un collier de métal au cou. Je lui jette un regard noir qui la fait inévitablement sourire.

Maya ! S'exclame-t-elle en simulant un sourire, la héroïne stoïque ! Sauf que petite, aujourd'hui, c'est le SHIELD le héros, c'est le SHIELD qui a arrêté un groupe de menaces potentielles optimisées.

-Fé... Félicitations... Madame... Madame Hill... Maintenant... Vous... Vous arrêtez le... Vous... Vous arrêtez le voleur... Avant qu'il... Qu'il... Je ravale un sanglot en me rendant compte du retour de mes bégayements.

-Avant qu'il ait volé, exactement ! Achève madame Hill victorieuse. »

Un homme me met aux poignets des menottes massives. Je le suis sans faire d'histoire. Et sans demander non plus ce que le SHIELD à l'intention de faire de nous. Nous sommes séparées dans des véhicules blindés et escortées avec des motos. J'aimerais pouvoir remonter le temps pour que nous soyons de nouveau dans le van avec le jeune couple, la musique à fond et le SHIELD loin derrière nous. Nous ne roulons pas très longtemps. Rapidement, les engins s'arrêtent, et madame Hill se fait un plaisir de rester près de moi pour appuyer ma défaite. Nous passons une sorte de portail et arrivons dans un endroit étrange. Je e serait décrire ces lieux tant ils me sont inconnus.

« -C'est le cube... chuchote Agnan derrière moi qui reprend connaissance.

Nous entrons dans un bâtiment, je marche en tête, derrière Hill, escortée par un agent.  Là, madame Hill s'écarte, elle passe derrière une baie vitrée. Une autre silhouette s'avance vers elle. Leurs formes sont floues, je me concentre pour entendre ce qu'ils disent.

-On n'a pas vu d'agent du SHIELD depuis longtemps Hill, je commençais à penser qu'ont dérangeait les huiles. Lance une voix masculine.

-Le gouvernement apprécie votre travail monsieur le directeur, mais nous devons nous distancer de votre programme de réhabilitation des criminels. Répond Madame Hill.

-Surtout quand la réhabilitation est un mythe. Briser des pratiques c'est briser une âme. Un concept absurde pour vos crieurs de foire.

-Ce sont des agents de pression, se méprend Hill, enfin, peu importe. Vous connaissez la situation à Los Angeles ?

-Oui, oui... Vos fugitifs sur la côte ouest s'avèrent plus difficiles à appréhender.

-L'étendue de la ville et la concentration des médias ne nous facilitent pas la tâche.

-Et vous croyez qu'un de mes sujets est la solution ? Je frissonne en espérant ne jamais rencontrer l'homme.

-Nous sommes libres d'user de moyens peu conventionnels pour soumettre les rebelles. Tony Stark...

Je réfléchis en silence... Alors Tony ? Tony serait au courant de ce qui se passe ici ?

-Il vous faut un ver. Coupe l'homme.

-Pardon ?

-La société est un organisme vivant et les surhumains un mal à éradiquer. A New-York ça va, les héros m'as tu vu sont un furoncle facile à ôter. C'est différent à Los Angeles.