Pdv [t/p]
Deux ans, deux ans que je suis entrain de pourir içi. Je ne vois plus le ciel, je ne sais plus quel jour nous sommes, je peine à mettre des noms sur les visages de ceux que je connaissais avant.J'ai attendu. À chaque séance de torture, j'attendais d'être sauvée, je me disais qu'à n'importe quel moment, la porte s'ouvrirait sur un de mes sauveurs, une de ces personnes qui portent les ailes de la liberté dans leurs dos. Je me disais qu'elle s'ouvrirait sur lui. Sur levi. Mais le salut n'est jamais venu, et encore moins de la part des explorateurs.
Puis un jour, alors que mon prétendu mari est sorti chercher de quoi se remplir le ventre, il a eu la mauvaise idée de prendre un sac d'argent avec lui. Il s'est tout de suite fait agressé et est revenu avec un couteau planté en plein ventre. Il m'avait libéré pour que je le soigne mais je ne l'ai bien évidemment pas fait. Il est donc mort, vidé de son sang dans l'une de ces anciennes géoles des bas-fonds. Même mort, cette homme que je respectais tellement il y'a longtemps me répugnait au point de me donner la nausée.
J'étais enfin libre, mais je ne pouvais pas en profiter. Je n'ai pas mangé depuis une éternité, j'étais toute blessé, et si je sortais, je me ferais soit tuée soit violée. Alors j'ai fouillé chaque recoin de la pièce avec le peu de force qu'il me restait, et je suis tombé sur une demi pomme qui me semblait être une bénédiction de Dieu. Je l'ai mangé entièrement, sans prendre compte du nombre de microbe duquel elle devait regorgé. J'avais beaucoup trop faim pour ça. J'ai aussi trouvé une groude à moitié pleine d'eau pas très certainement potable, mais encore une fois, je n'avais pas le choix.
J'ai passé cinq jours supplémentaires au côtès du cadavre en décomposition de Jonh. J'avais enfin retrouvé à peu près l'intégralité de mes capacités intellectuelles, alors j'avais repris ma fouille inachevé. J'ai découvert ce que je n'aurais jamais cru possible: des papiers, ou plutôt des lettres résumant les échanges entre mes deux "cousins" et mon "mari". Si ces pièces venait à être présentées à la justice, je pourrais enfin me venger. Mais faudrait déjà que je puisse sortir d'ici.
La peur faisait de nouveau surface.
La peur de la solitude.
La peur du noir.
La peur des bas-fonds.
La peur de l'abondon.Après tout, même si je remontait, je ne pourrais plus faire partie du bataillon. Je suis peut être guérie de ma maladie grâce à Jonh qui trouvait ça encombrant et qui a donc réussi à prendre possession du remède de le labo du Dr.Gred, mais je n'ai plus d'aptitude physiques ou mentales. Mes muscles sont mous et j'ai l'impression que mon cerveau marche au ralenti. Je ne pourrais plus voir des lames sont me rappeler de celles qui ont servis à découper encore et encore chaque pacerelle de ma chair.
Je regarde le boût de robe déchiré au coin de la pièce. Il est extrêmement sale. Je le prends tout de même et essaie de l'utiliser pour couvrir les lettres que je compte bien évidemment, quand je sortirais des bas-fonds, emmener avec moi.
En guise de vêtements, je n'ai que le manteau de Jonh qu'il acrochaient toujours au vieux placard. Il reste aussi de l'argent, beaucoup d'argent. Assez pour me payer un pass à la surface et de la nourriture pour survivre quelques jours de plus. Peut être que j'aurais un peu de chance et que le bataillon part en exploration bientôt, ainsi, dès que je sortirais, je me mélangerais à la foule qui les salue avant le passage da la porte et essaierais de me faire remarquer par l'un d'eux. Je sais qu'avec ma malchance légendaire, ça relève de l'impossible qu'une coïncidence pareil ait lieu.
J'entrouvre la porte et regarde à droite et à gauche, quand soudain, un petit garçon d'environ cinq ans apparaît dans mon champ de vision.
-"psst! Oï, gamin!"essayais-je de l'appeler.
Il se retourne et me regarde avec de gros yeux puis s'approche tout en restant méfiant.
-"tu veux de l'argent?"il hôche vivement la tête, "je te donnerais trois pièces contre quelques renseignements et un peu de nourriture. En fait, ce dont j'ai besoin, c'est la date de la prochaine sortie du bataillon, tu sais quand ce sera?"
-"non, mais je peux te chercher ça."
Il part et revient peu de temps plus tard avec un journal et une miche de pain assez grande qu'il a apparament volé. Il n'a même pas mordu dedans alors que son ventre gargouille de faim. Ce gamin est honnête. Je lui donne un peu de pain qu'il dévore en deux bouchés.
-"ça vient de la surface, les brigades spéciales l'ont laissé traîné, désolé, mais je sais pas lire..."dit-il en désignant le journal.
Je le remercie en souriant puis lui tapote la tête avant de lui donner les trois pièces. Il s'en va tout sourire mais je l'arrête.
-"dis moi, qu'est-ce que tu vas faire de cet argent?"
-"maman me dit qu'elle doit travailler pour avoir une pièce par jour, alors elle rentre tard dans la nuit et est toujours accompagnée ou fatiguée... Je ne la vois presque jamais, comme ça elle sera avec moi trois jours!"
J'attends qu'il se retourne et lui glisse deux pièces dans la poche arrière du haillon qui lui sert de pantalon. Je pouvais voir dans ses yeux qu'il ne mentait pas, et puis, j'ai bien compris que sa mère est une prostitué. Ça m'a rappelé Levi, du coup j'ai pas pu resister.
J'enfile le manteau, câches soigneusement les pièces un peu partout sur moi et attrape les lettres avant da lançer un dernier coup d'œil au corps en décomposition de Jonh. Je le regarde avec dégout et ne peut m'enpêcher de lui cracher dessus. Entre temps, je lis le journal, même si honnêtement, j'y arrive avec beaucoup de mal.
Dans quatre semaines, le bataillon d'exploration ira en expédition extra-muros dans le but d'élargir les horizons de l'humanité, nouvelle échec ou pas vers la liberté?
Ça veut dire que je dois trouver une cachette pour les quatres semaines qui suit.... Ça ne risque pas d'être du gâteau d'y arriver, mais hors de question que je reste içi! Et j'ai déjà une idée de l'endroit où je pourrais partir...
Je quitte l'endroit qui m'a servi de prison et me met à courir aussi rapidement que possible. Je connais les bas-fonds comme ma poche, mais après plus de six ans, c'est pas évident de s'orienter içi.
Durant tout le trajet, tout me rappele les deux ans que j'ai passé, enfermé dans cette pièce qui abritera pour toujours mes pires cauchemars. Durant cet période, le chat noir était là. Ce n'était plus le même, c'était même un tout autre animal: une immense bête noire aux yeux aciers qui te transperce du regard. Chaque fois que j'essayais de me montrer optimiste, il me barraît la route et me rappelait que dans ce monde, l'espoir n'est qu'un idéal créé par les hommes, un idéal qu'il ne pourront jamais atteindre.
Enfin, j'arrive devant une vielle demeure. Je traverse le palier et me laisse tomber sur l'un des canapés. Ça m'avait manqué... Je tombe directement dans les bras de Morphée. Je peux enfin dormir en paix.
Ohayo!
Et oui mes petits nekos! Je suis de retour pour vous jouer de mauvais tours! Le tome 2 est là! Alors? Comment avez-vous trouver le chapitre? Ou est-ce que le reader est partie à votre avis? Dîtes moi tout!
Et au fait, voulez-vous que ce tome ait autant de chapitre que le premier? Précisez moi le nombre que vous voulez en commentaire^^
À plus
~caporal Neko
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Quand nos regard se sont recroisés...(levixreader)
Fanfiction/!\Tome 2 de ma fanfiction: "le jour où nous nous sommes revus."/!\ Deux années se sont écoulés depuis que [t/p] a quitté le bataillon pour rejoindre les bas-fonds sans que ses amis ne le sachent. Les explorateurs se sont presque tous adaptés à son...