Chapitre 1

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-Maman regarde ce que j'ai trouvé! prononça fièrement l'enfant aux yeux bruns, face à une découverte plutôt hors du commun. C'étais la photographie d'une dame sombre dans un paysage antique, mais soigneusement conservé pour se rappeler des piliers qui on bâtit nos sociétés d'aujourd'hui. Ces orbites chocolatées n'avaient jamais vue une chose pareil : un bout de carton enduit de je ne sais quoi représentant une jeune femme douce. La fillette d'à peine six ans ne s'attendait certainement pas à se faire gronder pour s'être trop éloignée de sa mère, déstabilisée par cette curieuse chose. Elle était si naïve et innocente, toujours prête à se rebeller au-delà des limites imposées. Celle-ci ne savait pas pourquoi,probablement car les dangers qui la guettaient de trop près n'était pas encore visible à ses yeux,cachés par les mains de ses parents. Camila devait profiter de sa pauvre enfance au lieu de souiller la conscience avec la réalité encore inconnue. Étant donné les circonstances, la chipie conserva le précieux objets tout en rejoignant le groupe, collée à sa maman et la tête basse. Ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que la personne gravé au papier allait la marquer jusqu'à sa mort."

Devant la réel posture sévère et les véritables cheveux corbeaux de la dame, Camila se remémorait ce moment étant enfant,mais dans le présent et dans cette lugubre forêt arrosé du crépuscule, la peau blanchâtre de celle-ci semblait moins confortable et ses traits chaleureux démontrait davantage un expression morose et éteinte. Elle n'avait pas changer,contrairement à la femme qu'était devenu Cabello. Celle-ci était de nouveau en fuite, une habitude qui n'avait jamais cesser, alors qu'elle avait tombé face à face avec la corpulence de la femme qui résidait dans une des poches de son sac à dos en format photo. Son sang s'était glacer et des frissons l'avaient parcouru de haut en bas, mais rien ne l'avait empêcher de l'approcher. Elle marchait dans le bois, assez loin de la maison mais dans le même diamètre que les frontières de chasses. Camila n'avait jamais rencontrée personne d'autre auparavant que ceux du village.

-Vous parlez français? commença la plus petite, effrayer et intimider par la grandeur de la femme devant elle.

-Oui, mais toi que fais-tu ici? La nuit va tomber et tu vas attraper froid, l'hiver va tomber dans peu, répondit l'imposante d'une voix plus grave et rocailleuse que Camila l'avait imaginé.

À vrai dire, tout de cette personne était davantage froide et rude, rien en rapport avec le confort et la douceur de ses rêves.

-Ne vous inquiétez pas pour moi, j'allais seulement profiter de l'automne à sa juste valeur, mais qu'en ait-il de vous? Vos maigre affaire ne vous permettrons pas de finir une nuit entière, d'où venez vous? s'impatienta Camila.

-Je ne viens pas de loin non plus, probablement que tu ne connaîtrais pas. Par contre,mes vêtements suffisent, dans quelques milles, je trouverais de quoi passer la nuit, finit la femme le visage encore figé et sans émotion.

-Oubliez cela, dans une demi heure nous n'auront que la lune pour nous guider, venez,rentrez chez moi et demain repartez.

La plus jeune l'encouragea jusqu'à quasiment la forcer, elle faisait pitié pour tout dire. Avec un simple haut basique et de grand pantalon robuste s'aboutissant à une grosse paire de botte, la froideur l'aurait emporté à coup sûre. Camila quand à elle, comparé à la femme, ne portait qu'un manteau doublé et un bonnet en plus. Juste avec ça, elle frissonnait aux moindre petit coup de vent.

White like a VampireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant