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Mazal était perdu, confrontée à cet lettre et ce bout de tissu rougeâtre à certains endroits ne pouvant que la faire frémir d'horreur. Zyad était parti chez son paternel pour affaire et en revenant du travail elle avait trouvé ces deux atrocité dans la  boîte aux lettres. Heureusement qu'il n'était pas revenu avant elle car ça aurait fait tout un carnage pour peu, selon elle. Avant elle montrait ostensiblement l'amour qu'elle éprouvait pour cette homme qui l'a consumé sans aucun répit et sans grande culpabilité voyante. Menant auparavant une vie frugale qu'elle ne voyait en aucun cas sans cet homme qui aujourd'hui elle ne fait que fuir comme la peste, revient dangereusement sans crier gare et sans se rendre compte qui l'a faisait devenir toute chose en sa présence dominante. Elle ne pouvait s'empêcher de verser des larmes en lisant ses quelques mots qui l'a détruisaient intérieurement.


Prépare toi Moya dorogaya, la vengeance est un plat qui se mange glacer alors si j'étais toi je me cacherais jusqu'à m'engouffrer dans mon abysse de souffrance, dans ma torpeur effrayante qui me hante depuis mes plus tendres années d'insouciance. Je sais que tu t'es uni si je puis dire mais ça n'enlève en rien la troublante attirance physique qui nous submerge lorsque nos regard se croisent, notre désir viscérale presque impérial se frayant dans notre corps sans laisser place au moindre petits remords lorsque nos pensées divaguent dans un monde gorgé de plaisir charnel. Si je te dis tous ça, c'est pour la simple et bonne raison que ton union ne me plaît pas et que je compte bien la briser d'une quelconque façon alors prépare toi mon ange car tu n'es pas au bout de tes peines.

YA lyublyu tebya, moya lyubov'.

Vash Sergey. 》



Le bout tâché était tout simplement celui qui lui avait passé lorsqu'elle avait accouru à son domicile le visage tuméfié de par les coups de son géniteur encore une fois énervé pour une raison quelconque. Le chiffon qu'il lui avait tendu lorsque son sang séché avait, peu de temps avant coulé. Ces signes tous plus banales les uns que les autres mais qui lorsque tous s'entassaient faisait monter en elle un sentiment de bien-être ultime. Ses larmes se déversaient sur ses joues rougies. Elle prit la boîte et remit le tissu ainsi que la lettre à l'intérieur avant de la cacher dans son armoire près de ses sous-vêtements.
Elle passa rapidement par la salle de bain pour se débarbouiller le visage et força un sourire en se regardant dans le miroir. Ses fossettes, ses pommettes rosées et ses yeux yeux vairons ne la rendait que plus irresistible. Ses cheveux descendant en cascade sur ses épaules et retombant dans le bas de son dos donnaient un léger côté sauvage.
Elle souffla doucement et descendit pour aller s'installer dans le canapé avec un livre attendant le retour de son mari avec impatience.










« – Il est hors de question que je pose un pied là-bas. Comment doucement à s'énerver Zyad.

– Mais crois-tu réellement avoir le choix ? Lui demanda son paternel avec un éclair de sournoiserie dans le regard.

– Bien évidemment. Tu pense vraiment pouvoir me contrôler à présent ?

– Oh, ça oui mon fils. Je pense avoir le contrôle sur absolument tous ce que je souhaite, donc ta misérable petite vie sans importance.

– Si ma vie est sans importance pourquoi t'entêtes-tu autant à la gâcher ?

– Parce que justement je n'y est aucune attache alors je préfère mille fois mieux m'amuser à la rendre divertissante à ma manière et uniquement pour ma personne. Dit-il dans un regard sardonique.

– Cesses de te jouer de moi veux-tu ? Je sais quelle est la valeur de mon existence pour ton entreprise et que sans moi tu n'est rien. Dois-je te rappeler ton anomalie ou tu seras t'en souvenir seul ? Car si tu ne veux pas que tout soit révélé en seulement quelques secondes, je te conseille de te tenir me concernant.

– Serais-tu en train de me proférer des menaces ?

– Vois le comme tu l'entends mais laisses moi une bonne fois pour toute en dehors de tes problèmes de dettes.

– Je ne te supplierais jamais Zyad, tu peux te mettre le doigt dans l'oeil si tu crois ça mais en tous cas je te demande une seul et unique faveur.

– Une seul et unique dis-tu ? Je crois que ça fait bien des années que ces mots se répètent sans jamais cesser.

– Comme tu l'as dit plus tôt, tu sais mieux que personne que mon anomalie m'empêche d'énormément de choses alors..

– Je n'en ai que faire de ce que tu me dis là, coupa-t-il en balayant de la main ces mensonges une fois de plus. La seule choses que moi je souhaite c'est que tu me laisses tranquille, donc tu vas demander à quelqu'un d'autre d'abdiquer à chaque ordre donner tes moindres désirs les plus puérils.

– Très bien.. comme tu le voudras. Mais ne viens plus jamais à moi si jamais le moindre problème vient frapper à ta porte.

– Dans ce cas là je serai qui aller voir et crois-moi sur parole ce ne sera jamais toi.

– Et bien je te laisse quitter ces lieux dès maintenant. »

Zyad ne répondit rien et passa la porte avec cette immense colère qui l'inonder chaque fois que ses prunelles anthracites croisaient celles sombres de son paternel.
Il monta très rapidement dans sa voiture et démarra à toute allure pour rejoindre le plus rapidement possible sa femme.









Mazal qui lisait l'un des nombreux livres surplombant la bibliothèque du salon fut prise de cours par le claquement de la porte d'entrée.

« – Zyad ? Demande-t-elle inconsciemment par sa position qui faisait qu'elle n'avait pas l'entrée dans son champ de vision. »


Elle se leva légèrement et regarda autour d'elle mais ne vit toujours rien.

« – Zyad c'est toi ? »

Toujours pas de réponse. Mazal commença légèrement à s'inquiéter et donc se leva complètement en reposant son livre sur la table sans oublier de glisser un marque page là où elle était rendu.


« – Zyad ce n'est vraiment pas drôle alors sors de ta cachette où je ne sais pas où tu es mais arrêtes ça immédiatement ça ne me fait aucunement rire. »













Marwa pleurait tellement la joie comblait son être tout entier. Aujourd'hui c'est tout simplement l'un des plus beau jour de sa vie, celui qu'elle n'oubliera jamais. Elle était enfin liée à celui qu'elle aimait et rien ne pouvait les arrêter à présent. C'était eux deux contre le reste du monde. Jamais rien n'y personne ne pourra briser cet amour qui les habite depuis des mois et des mois maintenant.
Le mariage religieux vient de les lier et ils savent à présent que ce n'est plus qu'une simple aventure de quelques jours, une liaison sans promesse. Ils sont liés et ça ils espèrent jusqu'à la mort.










Mazal montait les marches pour atteindre leur chambre car elle avait cru entendre des bruits à l'étage.
Une fois arrivé en haut elle entra dans leur chambre et sentit ses jambes lâcher à cette vue dévastatrice.

« – Toi.. dit-elle dans un souffle presque inaudible les genoux à terre. »






















《 Alliance Tyrannique 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant