《 Alliance Tyrannique 》

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Marwa ressentait de plus en plus le manque de son bien-aimé et n'avait qu'une envie, c'était de le retrouver et de l'enlacer.
Le jour où Zakaria a eu l'intelligence de faire un photomontage et de lui capturer les lèvres d'une façon où l'on dirait qu'elle était consentante, à tout simplement gâché ses fiançailles pour son plus grand malheur. Fayçal n'a pas été assez futé pour se dire que tous ça n'était que supercherie. Depuis, il reste tard le soir dehors à trainer avec des amis à lui, mais ce n'est pas pour autant qu'il déraille ou qu'il se rapproche d'une autre fille. Il a envie lui aussi, de retrouver Marwa, mais il n'ose pas. Il n'ose pas faire le premier pas car il n'est pas sûr de ce qu'il a surpris​. Il a vu les quelques appels manqués et les rares messages qu'elle lui envoyait chaque jours dans l'espoir qu'il puisse lui répondre, mais il ne répondais pas. Aujourd'hui ça va changer. Il n'a pas envie que leur idylle qui a tout de même mené à un futur mariage, ne coule à l'eau à cause d'un petit gigolo de bas-étage. Il toqua à la porte de son appartement dans lequel, elle était en train de préparer à manger mais s'interrompit pour aller lui ouvrir.

« – Fayçal ?

– J'ai besoin d'explications Marwa, rassures moi que ce que j'ai vu est faux, parce que je vais pas tenir, Marwa tu me manques et j'arrive pas sans toi, ton absence me ronge et j'ai juste envie de re-sentir ta présence aux côtés de la mienne.

– Évidemment que ce que tu as vu est faux, la photo n'était qu'un montage et le pseudo baiser voulu, ne l'était pas du tout. Il n'y a que tes lèvres à toi que je veux.

– Je te promets que si jamais je refais face à ton crétin de pot de colle je lui fout mon poing dans la gueule !

– Je ne te retiendrai peut-être pas car c'est tous ce qu'il mérite mais je ne veux pas non plus que tu te salisses les mains pour ce genre d'imbécile sans vie.

– Juste un coup ne le tuera pas malheureusement. 

– Tu m'a manqué. Dit-elle en le serrant de toutes ces forces contre son corps.

– Et toi dont. Souffle-t-il en resserrant son étreinte.

– Tu n'as toujours pas compris Marwa. Tu m'appartiens. »

Les deux tourtereaux se retournèrent et restèrent de marbre face à la réaction de celui qui avait failli jeter leur idylle aux oubliettes.
Marwa resserra son étreinte autour du coup de Fayçal et regarda la réaction de celui-ci qui avait le poing qui le démangeait gravement.

« Qu'est-ce que tu fout là ?! Cracha Fayçal d'un goût amer, il était très clair que d'avoir à faire face à Zakaria ne le rendait pas heureux, loin de là.

– J'essaye de récupérer ma femme mais il se pourrait que tu soit plus tenace que je ne le pensais. Bon, je ne sais pas qui t'as permis de la toucher comme tu le fais mais retire tes mains de suite si tu ne veux pas que je te les coupe.

– Et si je l'y oblige, si c'est moi qui veut qu'il me touche ? Comment on fait ?

– Oh zhenshchina, si tu ne veux pas te retrouver en pleurs et en sang, je te conseille de ne pas m'affronter.

– Je t'en prie Zakaria, tu n'effraie personne ici. Lui répond-t-elle d'une voix trainante.

– Tu ne sais pas qui je suis, j'ai changé toutes ces années. Tu m'as toujours connu en étant le petit toutou de service qui te courrais après. Mais, ça fait un moment qu'on ne s'est pas vu, deux trois ans maintenant. Et bien, j'ai mûri, je me suis endurci. En bref, je me suis métamorphoser.

– Tu n'es sûrement pas venu ici pour nous raconter qu'est-ce que tu as fait il y'a un certain temps, donc abrège.

– Je vais finir par te récupérer Marwa, d'une manière ou d'une autre. »

Il partit sur ces derniers mots qui ont fait frissonner la concernée d'effroi. Elle resserra encore plus son étreinte, faisant qu'elle étouffa presque son bien-aimé mais elle ne releva pas et lui embrassa la joue à plusieurs reprises comme pour se réconforter.

« – Doucement bébé, je suis là et je le laisserai pas me séparer de toi.

– Tant que tu es là, près de moi, je me sentirais toujours bien.

– J't'aime bébé.

– Et moi alors ? Si toi tu m'aimes, moi le mot pour exprimer mes sentiments n'existe même pas tellement ils sont fort.

–  Crois moi que je t'aime plus que toi.

– Ça c'est strictement impossible t'es pas dans mon guelb, tu peux pas savoir.

– T'es sûr ? Je suis pas dans ton coeur ?

– Joues pas avec les mots aussi, tu m'as compris.

– Ouais. »

Les deux rentrèrent dans l'appartement de Marwa et mangèrent le repas que celle-ci avec concocté puis passèrent le reste de l'après-midi ensemble, enlacés, à ne pas vouloir se quitter.

« – Allez ! Tu peux pas dormir là quand même.

– Et pourquoi ça ?

– Toi même tu sais pourquoi Fayçal.

– Nan, je ne sais pas pourquoi tu m'interdis de rester avec toi cette nuit.

– Parce qu'on risque de flancher, de craquer, de s'abandonner l'un à l'autre tellement cette attirance physique nous ronge.

– Je serai me retenir.

– Peut-être pas moi. Je ne veux pas.

– Si je dors dans le canapé tous se passera bien. J'éloignerais la bête féroce qui me sert de copine en cas d'attaque sauvage.

– Tais-toi ! Dit-elle en lui donnant un coup de poing dans l'épaule en sentant la gêne l'envahir légèrement. N'exagère pas non plus.

– Je ne fais que mettre en scène tes dires je te signale. Plus sérieusement Marwa, crois-tu vraiment que je ne serai me contenir ou te stopper si jamais ont dérapent et que tu as du mal à résister à mon charme sublime. Dit-il dans un sourire arrogant. 

– Ne commence pas avec des manières confiantes, sa m'énerves quand tu fais ça.

– Ne dis-je donc pas la vérité ?

– Ne commences pas je viens de te dire.

– T'as de la chance que je tienne à toi et que je ne veux pas que tu me quittes tellement tu m'aimes et que je t'attire. »

Elle rit sarcastiquement et il l'a prit dans ses bras en déposant une pluie de baisers sur son visage.

« Amour passionnelle, attirance sensuelle, difficile de résister à cet attraction ensorcelante qui les habite, les captive. »