《 Alliance Tyrannique 》

• | Épilogue | °

• | Épilogue | °

Quelques semaines venaient de s'écouler et Zyad était enfin de retour au bercail. Mazal ne savait plus où donner de la tête car contrairement à ce qu'elle aurait cru, son mari n'était pas de mauvaise humeur dû à sa paralysie. Il en profite pleinement pour lui demander absolument tous et n'importe quoi, même lorsqu'il peut se débrouiller seul, il lui demande de le faire à sa place. Mais Mazal n'y prête aucune attention car maintenant qu'il est à ses côtés, elle ne voit que par lui.

« – Ah non je ne suis pas du tout d'accord, tu peux le faire seul Zyad n'abuse pas non plus.

– Mais tu vois bien que je peux pas bouger les jambes là. Rétorque celui en pointant ses jambes des doigts. 

– Je m'en fiche. Ça m'intimiderait trop.
 

– Mais tu l'as déjà fait.

– Peut-être mais c'était dans d'autres circonstances et je l'ai fait qu'une fois.

– S'te plaît Mazal, tu peux bien faire ça pour moi.

– Non. D'habitude tu le fais seul alors je ne vois pas pourquoi cette fois-ci t'aurais besoin de mon aide.

– Parce que aujourd'hui j'ai la flemme.

– Peu importe. Moi quand je dois me débrouiller seule que j'ai la flemme ou non je ne viens pas te demander de le faire à ma place.

– Euh si. Quand t'as la flemme de faire à manger et que tu restes avachie sur le canapé en train de regarder la télé tu me demandes de le faire et moi au moins je le fais. 

– Mais ça n'a rien avoir. T'aurais pu me demander de faire autre choses mais de là à te laver c'est non.

– Mais je suis ton mari. Insiste-t-il en voyant qu'elle était peut-être sur le point de craquer.

– T'es vraiment borner comme mari. Mais je peux pas, je serais trop gênée.

– Mais c'est pas grave à force de le faire tu prendra l'habitude et tout sera réglé.

– Comment ça l'habitude ? Ne pense même pas que je vais le faire plusieurs fois.

– Mais tu vas le faire une fois et c'est maintenant.

– Non.

– Si. »

Un duel de regards débutent et Mazal n'est pas prête de craquer.
Mais il se fit vite interrompre par Zyad qui écrasa ses lèvres charnues contre celles de sa femme en souriant légèrement.