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Mazal prit son frère dans les bras pour une accolade fraternelle et lui embrassa le haut du front.



« – Encore quelques centimètres et tu me dépassera alors restes tranquille et arrêtes de grandir.


– Je peux rien te promettre, c'est pas moi qui choisi.


– Ouais mais je t'es à l'œil morveux.


– Bah regarde moi bien car maintenant que t'es mariée tu me verras presque plus.


– Dis pas n'importe quoi Âmiaz, je vais pas rigoler si tu continues sur cette lancée.


– Je rigolais.


– Je veux pas avoir. Et d'ailleurs, t'as intérêt à passer plus de temps avec maman car c'est pas ta colocataire, tu peux pas la laisser faire sa vie de son côté et toi du tien, puis traînes pas avec n'importe qui, dis à personne notre situation financière récente.


– Oui, mais pourquoi ? Puis tu viens vraiment ici pour me faire la morale ?


– Si je ne le fais pas, qui le fera ? Je ne veux pas que tu deviennes comme tous ces gars que tu détestais avant Âmiaz. Je ne veux pas que l'argent te monte à la tête au point de renier tes véritables racines.


– Tu me crois vraiment capable de faire ça ?


– L'argent change n'importe qui. Ne te méprends pas. Je préfère largement que tu me trouves accablante et que tu me remercies un jour, au lieu de ne pas être présente et te laisser devenir un de ces bon à rien qui n'amasse que de la pitié en pétant plus haut que leur derrière.


– Peut-être pas au point de devenir ingrat, insolent, au point de renier mes origines.


– Je ne dis pas l'inverse mais il vaut mieux prévenir que guérir, car dans ce cas là, la guérison risque d'être dure et traumatisante si tu veux mon avis.


– Je n'oublierai pas d'où nous venons, t'as pas à t'en faire pour ça.


– Si, j'ai à m'en faire, tu ne sais pas tous ce que l'abus de pouvoir peut provoquer, je ne veux pas que tu changes pour devenir quelqu'un de détestable à souhait, car si jamais c'est le cas, c'est moi qui te renierais et sans répit Âmiaz.


– Tu n'en serais pas capable.


– Tu commences bien, en te croyant infaillible sa ne fera qu'engrener ton envie d'être quelqu'un que tu n'es pas.


– Je t'assure du contraire.


– Si tu le dis, mais ne viens pas te plaindre car je t'aurai prévenu. 


– Tu n'auras pas besoin de venir me faire une quelconque morale. »


Elle lui sourit tout de même avec une minuscule once d'inquiétude et passa le reste de la journée au près des siens. Cet argent montant grâce à la famille de son mari, ne la rassurait pas le moin du monde, l'argent finit quasiment toujours par rendre fou, et elle ne souhaite simplement pas que ça arrive à son petit frère.

















« – Tu parles !


– Si ! Regarde !


– Je te rappelle que je suis marié.


《 Alliance Tyrannique 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant