Âmes démoralisées, désemparées de tous sentiments concernant autrui.
Êtres damnés, escomptant qu'un jour tout leur sourit.
Réuni un jour par un destin peu sûr de lui.
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Mazal ouvrit la porte de l'appartement et s'engouffra à l'intérieur en baillant. Elle referma à clé derrière elle puis se dirigea vers sa chambre mais elle se fit interrompre par sa mère qui était installée dans le canapé du salon.
« - Maman ?! Mais.. Qu'est-ce que tu fais debout ?! Il est quatre heures..
- J'avais besoin de te voir avant que tu ne partes..
- Mais, que je partes où ?
- Euhm.. Et bien au travail, qu'est-ce que c'est que cette question.
- Maman tu es sûre que sa va ? Tu as prit tes médicaments ? Tu es livide je trouve.
- Oui ma chérie ne t'en fais pas pour sa je les ai prit.
- Viens là, elle tend ses bras et sa mère ne tarde pas à s'y réfugier. Arza, Diqla, Al Syakh, vous allez me tuer un jour.
- Mazal, Amira, Yiqrat, Al Syakh, re-appelez moi par mon prénom et votre sentence sera inévitable. »
Elles rirent ensemble et les deux partirent se coucher dans leur chambre respectives. Arrivée dans la sienne, Mazal vit son petit frère étalé dans son lit. Elle sourit tendrement à cette vision, partit se mettre en pyjama et alla s'emmitouflée dans la couette, à ses côtés en le serrant très fort dans ses bras. En pensant qu'il était endormi, elle fut agréablement surprise lorsqu'elle sentit les douces lèvres d'Âmiaz sur son front, il lui susurra un ‹je t'aime› en arabe, la serrant d'avantage et ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.
« T'as vu à quoi elle ressemblait ?
- Je t'ai déjà dit que non Bae, souffla Zyad.
- Tu penses qu'elle est comment.
- Mais, j'en sais rien ! Je t'en poses moi des questions ?!
- Pas assez non.
- Et bah essayes de faire pareil. »
Zyad était en compagnie de son ami Bae, qui est d'origine coréenne. Ils parlaient de la future femme du jeune Egyptiens, qui n'est pas du tout près pour ce mariage arrangé.
« - Tu penses qu'elle sera bonne ? Demanda Bae sans gêne.
- Tu parles de ma future femme trou d'cul, respectes un peu.
- Si elle est belle et qu'elle a une soeur tu me dis.
- Va t'faire, j'suis pas un love coach pour t'arranger des coups aussi !
