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Quelques jours s'étaient écroulés depuis l'apparition de l'homme disparu à présent, devant la porte des jeunes mariés.
La cohabitation entre Zyad et Mazal n'était pas un supplice, ils arrivaient à rire comme à se disputer comme n'importe quel couple lambda. Mazal ne voulait pas de ce rapprochement qui se faisait calmement mais sûrement. En vérité, elle était effrayée à l'idée de succomber à ce sentiment dans lequel elle avait tant donner auparavant.
Elle s'exprimait sur papier pour dicter ses pensées ombrées. Elle n'aimait pas se confier à qui que se soit, elle gardait tous pour elle, la peur d'ennuyer ses proches ne l'a tentait pas le moin du monde. Elle dessinait, peignait dans le jardin de leur maison, elle avait acheté le nécessaire avec l'argent récolté grâce à son travail à Minelli. Elle était d'ailleurs en train de peindre depuis quelques semaines un tableau qui l'a faisait frémir rien qu'en plongeant son regard dans la toile. Elle ne sait pas pourquoi il lui fait cet effet mais ça ne la dérange pas. Elle aime s'exprimer à l'aide de son pinceau, c'est une façon de se libérer et de quitter la terre ferme une poignée de minutes dans sa journée.
Zyad lui, ne changeait pas ses vieilles habitudes qui étaient de trainer avec Bae, en parlant de lui, le courant passait un peu mieux avec Mazal. Ils arrivaient à entretenir une conversation ne serai-ce que quelques infimes minutes sans perdre le nord et se parler d'une manière à glacer l'ambiance et se faire bouillir les veines tellement la tension est palpable.

« – Alors ça donne quoi ? Demanda Zyad en se plaçant à ses côtés.

Constate par toi-même. Lui répond-t-elle en pointant la toile de son pinceau tout taché.

C'est à couper le souffle. Dit-il en glissant délicatement une main autour de sa taille en espérant secrètement qu'elle ne l'a retire pas.

Je te remercie. Tu pense qu'on pourra l'accrocher quelque part dans la maison ?

– Bien sûr, et je propose même dans le salon, pour qu'il soit à la vu de tous. Qu'est-ce que tu en penses ?

– Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Puis d'abord il faut que je le finisse.

– Si ça me dérangeait, je te l'aurai fait savoir et je t'aurais proposé un autre endroit.

– Merci. Dit-elle en se tournant doucement vers lui ce qui fit qu'ils étaient face à face avec toujours le bras de Zyad autour des hanches de Mazal.

Je t'en prie, c'est tout à mon honneur. N'oublie pas que tu es ma femme et que je ferai tous ce qui est en mon pouvoir pour te faire plaisir. »

Mazal sourit délicatement, dévoilant ses fossettes. La tentation de ne pas poser ses lèvres sur celles de Zyad était beaucoup trop dur, la résistance était son fort habituellement mais là, ce genre de résistance lui était encore inconnu. Elle regarda longuement ses lèvres pleines et charnues, en se disant qu'elle perdait sûrement la raison, mais écrasa tout de même ses lèvres contre celle de son mari, pour un baiser sensuelle et langoureux, ce baiser était tellement endiablé, qu'on dirait que c'était leur premier. Les deux répondirent d'une manière presque sauvage. Zyad attrapa les hanches de Mazal mais cette fois-ci de ses deux mains et colla son bassin au sien. Ils s'écartèrent à bout de souffle, se regardant dans les yeux, les lèvres encore gonflées par le baiser donné. La chemise longue faisant office de robe que portait uniquement Mazal était légèrement déboutonné et ses cheveux virevoltaient en dehors de son chignon non soigné. Le souffle de Zyad se coupa à la vu du décolleté de sa femme.

« – Je pense que je vais pas tenir encore longtemps. Souffla-t-il.

– Personne t'as dit de le faire.

– Ne me tente pas Mazal.

– D'acc, mais si je ne le fais pas est-ce que ça changera quoi que ce soit ?

– Peut-être.

– Je n'écoute jamais les paroles incertaines vois-tu.

– Et donc ?

– Et donc ne résiste pas, flanche. Dit-elle en déposant une pluie de baisers sur les lèvres pulpeuses du bel Egyptiens. »

Mazal n'en revenait pas elle-même de ce qu'elle disait et faisait, mais l'attirance qu'elle ressentait depuis quelques jours à l'égard de Zyad était bien trop forte. Depuis une semaine environ, il se permettait de se baladait torse-nu et des fois même en boxer alors certes ils l'ont déjà fait mais ce n'était pas pareil maintenant qu'ils se connaissaient un peu mieux et qu'ils s'était déjà retrouvé sous les draps, la sensation n'était plus la même. Ça faisait presque deux semaines que leur alliance a été scellée et deux semaines qu'ils se voyaient et parlaient tous les jours sans exception.
Mazal avait voulu ranger dans un coin de sa tête l'apparition de celui qui l'a hanté tant d'années pour ne plus commettre la même erreur qu'avant c'est à dire ne cesser d'y penser justement. Elle s'est totalement centrée sur son mari, son domicile, sa famille, son métier et l'art. Rien d'autre ne comptait.
Zyad posa durement ses lèvres sur celles de sa femme, l'attrapa par les fesses, l'a guida dans leur chambre et l'allongea sur le lit.
Il déboutonna rapidement sa chemise avant de la jeter par terre, et là encore une fois, les deux mariés passèrent un moment charnelle et sensuelle, rempli de baisers langoureux et de mots doux qu'ils s'échangèrent en souhaitant que le moment dur plus qu'un court instant.

Après leur moment rien qu'à eux, le couple descendirent en bas pour manger le repas du soir. Nous sommes en fin de semaines et les deux sont bien content de pouvoir profiter du week-end après cette longue semaine de travail acharné.

« – Tu fais à manger ou je m'y colle ? Demanda Zyad en regardant Mazal chercher quelque chose dans un des placards du haut ce qui fit remonter son peignoir en soie rouge qui rendit Zyad toute chose malgré leur étreinte passionnelle d'il y'a peu.

Je m'y colle, j'aimerais te préparer un plat que ma grand-mère m'a appris il y a des années.

– Ah oui ?

– Ce n'est pas quelque chose de formidable mais au moin c'est bon et c'est tout ce qui compte.

– Et bien j'ai hâte de goûter ça. Tu as toujours contact avec ta grand-mère ?

– Elle vivait en Palestine tu sais alors..

– Elle est..

– Oui.. Mais je m'y suis faite à présent. Elle est partie lorsque j'avais dix-sept ans. Il s'en ai passé des évènements depuis.

– Oui mais ça te touche quand un peu d'en parler.

– Ça me rend nostalgique c'est sûr mais pas au point de me morfondre, j'ai déjà passé cette étape il y'a bien longtemps.

– J'aimerais que tu m'en apprenne plus sur toi.

– Un autre jour peut-être, mais là je vais être occupé à te préparer à manger donc si tu ne veux pas que je fasse tous brûler en me distrayant, tu ferais mieux de ne pas parler et de me laisser me concentrer sur ma cuisson.

– Très bien alors pendant ce temps je vais voir sur mon ordinateur les nouvelles de l'entreprise à mon père.

– Tu vas reprendre les rennes lorsqu'ils ne sera plus en position de tous gérer ? Demanda-t-elle curieusement.

– Occupes toi donc de ta cuisson si tu ne veux pas que tous brûle par ma faute. »

Elle ria légèrement et s'affaira à préparer quelques petites merveilles culinaires pour remplir l'estomac de son mari.














《 Alliance Tyrannique 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant