Âmes démoralisées, désemparées de tous sentiments concernant autrui.
Êtres damnés, escomptant qu'un jour tout leur sourit.
Réuni un jour par un destin peu sûr de lui.
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Mazal sortit enfin de la salle de bain, les yeux bouffi et rougi a cause de ses nombreuses larmes qui se sont déferlées sur ses joues à présent rosées, mal de tête à cause de ses sombre-sauts dû aux sanglots qui l'ont prisent. Elle se dirigea de suite dans sa chambre sans jetter de coup d'œil autour d'elle. Elle enleva ses chaussures et les balança à l'autre bout de la pièce. Elle se positionna devant son petit coin rien qu'à elle. Sa grand-mère maternelle lui a offert quelques objets à elle qui lui restait dans son grenier. Des objets anciens mais qui ont maintenant énormément de valeur. Des objets vintage comme aiment si bien le dire les gens d'aujourd'hui. Elle toucha d'abord le Polaroïd que sa grand-mère lui a cédé. Il y'a un album photo qu'elle lui a donné en même temps, avec des images de sa mère lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant avec tous ses frères et soeurs. Il y'en à aussi d'elle-même lorsqu'elle devait avoir le même âge. Elle sourit pensive à chaque fois qu'elle tourne les pages de celui-ci. Avec, il y'a une ancienne machine à écrire. Avant elle aimait justement balader ses doigts dessus pour pondre ses pensées sur papier. Comme un journal. Elle a arrêté lorsque le clavaire a commencé. Elle prit un des nombreux disque et le mit sur le support. La musique commençait à doucement mais sûrement, envahir la pièce pour n'en faire qu'un cocon de solitude absolu. Pendant ce temps, elle écrivait ce qu'elle pensait. Et tous sa machinalement.
Zyad, mains dans les poches ne cessa de penser au mariage, c'était sa seul préoccupation. De penser à sa future femme, celle qui partagera sa vie dès qu'il lui aura passé l'anneau. Il marchait sans savoir où aller. Il ne savait pas comment se passerait sa vie lorsqu'ils ne seront plus que deux. Est-ce qu'ils s'entenderons ? Est-ce qu'ils arriveront à cohabiter ? À se supporter ?
Toutes ces questions ne cessent de tourmenter le jeune Egyptiens, qui s'embrume le cerveau sans savoir comment calmer la curiosité qui le ronge lorsqu'il imagine la femme qui portera sa descendance.
« – Mazal ? »
La concernée tourna la tête et croisa le regard vide de sa mère. Elle arrêta le tourne disque et prit toutes les feuilles sur lesquelles étaient inscrites ses pensées les plus ombrées pour les ranger dans son tiroir qu'elle peut fermer à clé heureusement.
« – Quoi ?
– L'ami de ton père, Mr.Zenyr, m'a contacté pour parler d'un entre-vu entre toi et ton futur mari.
