Âmes démoralisées, désemparées de tous sentiments concernant autrui.
Êtres damnés, escomptant qu'un jour tout leur sourit.
Réuni un jour par un destin peu sûr de lui.
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« - Comme convenu, tout le monde est là. S'exclama Mr.Zenyr. »
Zyad ne lâcha pas Mazal du regard. Il était étonné de découvrir celle qui deviendra sa femme. Il ne prend pas véritablement en compte le fait qu'elle travail simplement dans un bar et en plus de sa dans une boîte de nuit. Il faut connaître pour se permettre un jugement, et encore. Il la détailla du regard, il épiait chaque parcelles de son visage. Mais il n'arrivait pas à croiser son terrible regard bicolores et c'est tous ce qu'il voudrait pour le moment, un contact visuel.
« - Alors, à quand ce mariage ? J'ai l'impression qu'il n'y a que moi qui suis enthousiaste. Déclara le père du futur marié.
- C'est peut-être parce que c'est le cas. Dit Mazal dans un souffle presque inaudible.
- Voyons ! Tu n'es pas réjoui de te marier à un bel homme comme mon fils. Et au vu de vos problèmes financiers, je suis sûr qu'au fond tu trépignes d'impatience de profiter de sa fortune. Un sourire narquois se forme sur les lèvres de cet homme d'affaire redoutable.
- Papa ! Le réprimanda Zyad. Pas tout le monde n'est aussi arriviste que toi. Si tu pouvais cesser de toujours ramener le sujet de l'argent dans la discussion se ne serait pas plus mal. À parler comme tu le fais, on pourrait croire que tu es parfait alors que derrière cette facette d'homme confiant, on sait très bien tous les deux ce qui se cache.
- Je t'interdis de me prendre de haut en public.
- Parce qu'il le fait lorsque vous êtes seul ? Comment voulez vous qu'ont vous prennent au sérieux si votre fils prend le dessus sur un soit disant homme d'affaire sans pitié ? Désolée mais j'ai l'impression que tout sa n'est que supercherie alors si on pouvait parler sérieusement sa ne serait pas plus mal. Et si vous pouvez éviter votre ton hautain aussi, vous n'êtes personne pour nous alors il ne devrait pas avoir lieu d'être. S'exclama la jeune femme.
- Je ne vous permet pas.
- Je me le permet seul, comme je l'est dit précédemment, vous n'êtes personne pour nous.
- Mais pour qui vous prenez vous au juste ?
- Je vous retourne la question.
- Cessons, nous ne sommes pas là pour nous battre pour de pareil gamineries, parlons de se mariage au lieu de se chicaner. Les interrompit Arza.
