《 Alliance Tyrannique 》

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Quelques semaines s'étaient écroulées et rien ne semblait s'arranger pour Mazal. Non seulement elle avait appris, il y a de cela quelques jours que son frère avait des problèmes cardiaques mais qu'en plus de ça, sa petite altercation avec Ziba lui avait valu son poste en tant que vendeuse à Minelli parce qu'une autre cliente avait témoigné de cette erreur causée pas Mazal qui a été de lever la main sur une cliente.

Elle ne savait pas comment expliquer son renvoie à Zyad ne voulant pas lui avouer la réel raison de cette dispute avec son ancienne meilleure amie, ce qui leur a coûté une dispute et ça fait maintenant presque une semaine que celui-ci ne lui adressait plus la parole, contrarié qu'elle ne veuille pas lui dire.

Ils étaient d'ailleurs en ce moment même en train de dîner dans un silence de mort et dans une ambiance des plus glacial.

« – Je suis désolée. Commença Mazal en ayant plus que marre que son mari ne lui prêtait pas attention. »

Celui-ci ne répondit rien et continua à manger sans faire attention aux dires de sa femme même si au fond de lui il ressentait tout de même une certaine once de satisfaction.

« – Je me suis simplement prise la tête avec mon ancienne meilleure amie à présent et c'est parti loin.

– Oui mais quelle est la raison de cette dispute ?

– Elle est allée trop loin dans ses paroles et dans ses actes.

– Et quels sont ses actes et ses paroles qu'apparemment t'as valu un renvoi ?

– Je n'ai pas vraiment envie de parler de ça.

– Et bien je pense que tu n'es pas en position de force alors soit tu me le dis soit la situation restera telle qu'elle.

– Elle m'a convié à son mariage avec un homme qui fait parti de mon passé.

– Et que représentait cet homme pour toi ?

– Quelqu'un que je pensais pouvoir être l'homme qui allait me sortir de ce cauchemar qu'était ma vie avant que tu n'entres dans celle-ci.

– Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

– Il m'a fait croire à un monde tout beau tout rose avant de m'asséner le dernier coup de massue pour mieux me détruire.
Petite je n'étais aucunement proche de mon paternel car lui ce qui l'intéressait c'était l'alcool, l'argent et les femmes. Mon père était un addict des jeux d'argent et donc les dettes coulaient à flots mais évidemment ce n'est pas lui qui les remboursait, il aimait aussi la présence des femmes et donc trompait ma mère dans le lit qu'il partageait avec elle, sous son toit, alors que celle-ci était présente puis revenait saoul tous les soirs pour que mon frère, ma mère et moi lui servions de punching-ball à volonté. Il avait un ami chez qui il passé le plus clair de son temps lorsqu'il était sobre. Ton père à ce que j'ai pu comprendre. Il n'était jamais à la maison et les seules fois où il y était c'était pour nous rabaisser de toutes les manières possibles. Une fois en allant faire les courses j'ai rencontrer quelqu'un, cet homme qui au jour d'aujourd'hui va se marier avec Ziba. Il m'aidait à supporter ce que nous infliger mon père, il était présent dans mes moments de tourments. C'était ma bouée de secours dans un océan de malheur. Il me promettait monts et merveilles pour au final du jour au lendemain changer du tout au tout. Il commençait à être violent et il s'amusait à m'insulter, ça lui provoquait une certaine béatitude au fond de lui. Il s'excuser à chaque fois qu'il dérapait et vu comment j'étais aveuglée par lui, je laissais couler, jusqu'au jour où il est allait trop loin, beaucoup trop loin. Ont étaient dans un espèce de repaire qu'il avait trouvé pour nous, on avait l'impression d'être loin de tout lorsque nous étions là-bas. C'était un soir et il avait légèrement l'haleine puant l'alcool, je n'y avais pas fait attention car ça me faisait tellement de bien d'être dans ses bras. Il commençait à être de plus en plus tactile à des endroits de plus en plus intime. Sa voix suave tremblotait et les nerfs de Zyad se tendirent.