Âmes démoralisées, désemparées de tous sentiments concernant autrui.
Êtres damnés, escomptant qu'un jour tout leur sourit.
Réuni un jour par un destin peu sûr de lui.
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« – Je pense que nous pouvons reprendre pour chacun notre domicile respectif. Déclara Mr.Zenyr.
– Je pense aussi. Affirma Zyad.
– Donc, si je récapitule bien, le mariage religieux est prévu pour dans un mois et le civile, aucune date fixe pour le moment ?
– C'est bien sa. Répondit la mère de la future mariée.
– Et bien à bientôt. »
Le père et le fils se levèrent, salua une dernière fois les deux femmes Al Syakh puis partirent dans la direction inverse où sont assise Mazal et sa mère.
« – Alors tu es prête ?
– Même si je ne le suis pas, je n'aurai pas le choix de l'être.
– Arrêtes de t'apitoyer sur ton sort.
– C'est vrai que je ne fais que ça. Dit-t-elle en roulant des yeux. »
Mazal de leva de sa chaise et suivit sa mère pour rentrer à leur domicile.
Marwa se leva du canapé et se dirigea vers la chambre de son amie.
« – Je dois y'aller. Déclara-t-elle appuyé contre l'embrasure de la porte.
– Pour aller où ?
– Je te rappelle que j'ai mon propre appartement Hafsa.
– Ah oui. Mais tu reviens ?
– Dans quelques semaines peut-être.
– Semaines ?
– Je ne vais pas passer ma vie ici tout de même ?
– Et pourquoi ça ?
– Parce que si j'ai décidé d'emménager seul c'est pour prendre mon indépendance et non pour aller squatter chez mon amie.
– L'un n'empêche pas l'autre. Tu peux rester tant que tu veux.
– Oui je sais, c'est pour sa que j'ai envie de rentrer chez moi.
– Parce que tu ne veux pas rester ?
– Oui, j'aimerais bien retrouver un peu ma solitude vois-tu.
– Comme tu veux. »
Marwa alla prendre Hafsa dans des bras pour une dernière accolade avant d'entrer dans sa voiture pour repartir chez elle.
