La Première Fois

Chapitre VII

     Je me réveille et me prépare pour cette nouvelle journée, je décide de faire un effort et m'habille d'un jean noir avec un tee shirt à manche longue blanc avec un décolleté, bien sûr je remarque que le suçon est en train de violacer, j'opte pour un foulard écru pas trop épais. Je me maquille et essaye de donner un peu de volume à mes cheveux coupé en carré plongeant!

J'avale rapidement un petit déjeuner, embrasse mon frère sur la tête, et me sauve. Je crois que c'est la première fois que j'arrive si tôt au lycée, je ne commence qu'à neuf heures mais pourtant je suis là dès sept heures trente. Bob Marley dans les oreilles, une cigarette entre les lèvres, les yeux tournés vers le ciel, je contemple la beauté du monde. Une fois terminé de fumer, je rentre dans l'enceinte de l'établissement et me rends dans les toilettes les plus éloignés pour me laver les mains, une habitude que j'ai prise pour éviter les soupçons de ma grand-mère et pour être plus crédible lorsque je dissuade mon frère d'essayer un jour. Je me parfume et suce un tic tac à la menthe.  Alors que je m'apprête à sortir des locaux, un bras m'attrape, me tire vers son corps, une main se pose sur ma bouche. Je n'ai pas le temps de paniquer car je reconnaîtrais son odeur n'importe où ainsi que le mélange entre la douceur et la rudesse de sa peau dû à ses callosités.

Il m'embrasse sous la mâchoire, je passe mes mains derrière sa nuque et le caresse. Il me retourne enfin vers lui, je m'approche de ses lèvres mais me recule au dernier moment ... Ici nous sommes exposés, je ne peux pas laisser mes envies et mon instinct prendre le pas sur le reste. Contre tout attente, Fabien ne l'entends pas comme ça, puisqu'il m'embrasse tendrement.

 - Bonjour mon cœur, je sais je sais, c'est pas terrible de devoir te coincer dans les toilettes pour t'embrasser mais je ne pouvais pas attendre, depuis que tu es partie hier, je rêve de tes lèvres.

- Peu importe où nous sommes, de lors que tu m'embrasses, les lieux  deviennent inexistant.

Il me sourit, et j'ai l'impression d'être la gagnante du dernier euro-millions. Il défait mon foulard, passe son doigt sur mon suçon et se mord la lèvre inférieur, mon corps réagit immédiatement, je l'attrape par sa veste vert kaki et l'embrasse sauvagement.

Je suis obligée de me reprendre avant de perdre totalement les pédales et finir par commettre quelque chose de très agréable certes mais totalement imprudent.

- Bon sang, ça serait tellement plus simple si tes lèvres n'avait pas un goût de «reviens y», que ton odeur ne m'implorait pas de succomber et que tout ton corps de me supplier pas de le regarder... Je suis insatiable quand il s'agit de toi Zorro. Tu es ensorcelant.

- J'espère bien que tu n'es insatiable qu'avec moi, je ne veux même pas que tu penses à un autre mec, soit c'est que nous deux soit rien du tout Sarah, je ne le supporterais pas.

- Tu n'as pas d'inquiétude à te faire Fabien, je crois que je te l'ai prouvé ce week-end, je ne suis la femme que d'un seul homme, et pourtant j'ai eu des petits copains avant mais seul toi connais mon corps et mon histoire.

- Tant mieux, car je ne supporte pas l'idée qu'un autre puisse poser ses mains sur toi. Tu es tellement précieuse.

- Et puis de toute façon, vu la marque que j'ai dans le cou,impossible de draguer qui que ce soit, le taquinais-je.

- C'est ça fais ta maline ma belle, tu as de la chance qu'on soit au lycée et pas ailleurs où je pourrais te montrer à quel point je suis jaloux. Déjà qu'on a pas pu terminer ce qu'on avait entreprit de commencer hier mais je te promets que ce n'est que partie remise.