PROMESSES (PIIL Tome 2)

Chapitre 14

Date de publication: 16/11/2017

Chapitre 14: Sans engagement

La matinée d'aujourd'hui est assez éprouvante. J'ai une terrible envie de dormir, et comme par hasard, c'est aujourd'hui que Briana reçoit le plus de clients à son bureau. Je suis donc obligée à plusieurs reprises d'aller faire des photocopies, aller chercher des dossiers qu'elle a laissé à je ne sais quel endroit et j'en passe. Je crois que depuis que je suis ici, je n'ai jamais autant travaillé. Pendant la pause-déjeuner, je rejoins Max à un restaurant à quelques pas de l'agence immobilière. Il est, par je ne sais quel moyen, au courant de mon rendez-vous d'hier, et il a donc absolument tenu à ce qu'on en parle. J'ai du accepter,lui faisant promettre de ne pas prévenir les autres. 

" Donc il t'a emmené manger sur une péniche", répète t-il pour la cinquième fois en dix minutes. Et c'est tout ? Tu n'as rien d'autre à ajouter ? 

Je l'observe, tentant de comprendre où il veut en venir. S'il s'attendait à ce que je parle de lui en rêvassant, il s'est trompé sur toute la ligne car je n'ai pas du tout l'intention de venir la fille amoureuse devant lui. Je ne le suis d'ailleurs pas. 

" Qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autre ? Ecoute, je viens de passer une matinée épuisante, j'ai la dalle alors j'ai vraiment pas la tête à penser à cette soirée", je réplique d'un air las. 

"C'était si horrible que ça ?"

"Mais non voyons ! C'était génial, j'ai passé une très bonne soirée !"

Max sourit d'un air mystérieux, mais refuse de me dire à quoi il pense. J'ai presque envie de crier de soulagement lorsque le serveur arrive avec nos plats, tellement j'ai faim. Max me lance un regard désespéré mais ne fait aucune remarque. 

"Bon, tu n'as pas l'air de vouloir m'en dire davantage, alors parlons un peu de la fête de ce soir." 

"Y'a rien à dire à ce sujet, si ?"

"Ton cavalier ? Qui est ton cavalier ?"

"Toi, bien évidemment," je réplique après avoir avalé une bouchée de légumes sautés. 

Ma réponse déclenche un rire chez mon ami, et je suis obligée d'attendre qu'il ait fini de rigoler pour pouvoir lui demander la raison de son hilarité. 

"J'ai déjà une cavalière."

"Tu te moques de moi, j'espère ?"

"Non je te promets que c'est vrai. Je l'ai rencontrée il y'a quelques temps déjà."

"Pourquoi tu ne m'as jamais parlé d'elle avant ? Pour qui je vais passer moi à aller seule dans cette soirée ?", je m'écrie scandalisée.

"Je croyais que tu ne préoccupais pas de ce q'on pouvait penser les autres, réplique t-il un sourire moqueur aux lèvres. Allez relax, je t'ai arrangé le coup avec un vieil ami. A moins que tu ais décidé d'inviter Ferris. Ce qui, pour le coup n'est pas une si mauvaise idée, si ça veut dire que Dan nous fera un show du grand-frère protecteur.

"Noé ne viendra pas à la fête", je réponds et ignorant sa dernière remarque. "Et tu te fous de moi ? Tu ne veux pas passer la soirée avec moi, alors tu me refourgues à un inconnu, sans me demander mon avis."

" Ce n'est pas un inconnu ! Et puis c'est juste pour une soirée, je ne te demande pas de sortir avec lui. Il s'appelle Ferdinand et... "

" Ferdinand ? On dirait le nom de mon grand-père !", j'argumente frustrée qu'il m'impose cela de cette façon.