Cela doit faire des jours... ou des heures que je suis là. Il me nourrit rarement et si j'ai besoin de lui demander quoi que se soit, je dois employer le mot"Maître" lorsque j'avais le droit de m'adresser à lui. C'est barbant. Mais je n'ai pas vraiment le choix. La dernière fois que j'ai voulu l'appeler autrement qu'avec "Maître" je n'ai pas pu marcher un bon moment... enfin si j'avais le droit d'aller où que ce soit...
C'est pire que l'enfer. Je me fais violé et battre. Christa a été elle aussi dans de mêmes conditions que moi. Je l'ai entendu crier quand ce tordu c'était introduit en elle dérobant son innocence. Son cri, le bruit de sa douleur et de toutes ses craintes qui résonnait dans la pièce ne pourra jamais être effacé de ma mémoire.
Les jours suivant, quand il recommençait, elle ne criait plus. Elle n'avais sûrement plus le courage de se débattre. Quand il décidait de faire souffrir l'un de nous, il faisait en sorte que l'autre soit juste à côté pour "savourer sa puissance envers nous".
Connard.
Quand c'était à moi de servir de vide couilles, il enlevait son bandeau à Christa parce qu'il sait qu'elle m'aimait. Mais inversement, je n'avais jamais eu l'occasion de me débarrasser se ce bandeau imbibé de ma sueur et de mes larmes. Il ne me l'avait jamais enlevé. Et si j'essayais de m'en débarrasser, j'étais puni.
Misérable.
Personne ne semblait savoir que nous étions là. De temps en temps, nous entendions des personnes à l'étage, ils parlaient généralement de drogues tandis qu'avec d'autres ils parlaient de nous ou de produit chimique.
Dans tout ça, nous n'avions pas pris une douche depuis plus d'une semaine.
Une semaine...
Une semaine que nous étions là, violés, battus, peu nourris, et sales.
Sales...
Son fluide partout sur notre corps ou à l'intérieur de nos organes. Je me sentais incroyablement sale. J'avais juste envie de m'arracher la peau et d'y enlever toute trace de son passage. Si j'étais mort ce jour-là, je n'aurai eu aucun regret. Après ce que j'ai vécu, vivre ne sert à rien.
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Teach Me
FanfictionOn s'invente une vie parce qu'on a peur de ne pas être accepter comme « je suis ». On crée toute sorte de mensonges qu'on se force de croire au point d'oublier la vérité. On a peur de perdre les seuls gens qui dans ce chaos ont vraiment du sens pour...