CHAPITRE 3

297 28 5
                                    

Les semaines suivantes, une lourde banalité avait pris place dans ma vie. Se réveiller, se préparer, aller en cours, travailler, manger, travailler, rentrer, réviser, travailler, dormir. Et c'était le cas pendant 3 semaines. Je n'avais pas eu la chance de recroiser le bel individu que j'avais pu apercevoir le jour de la rentrée.

Mais j'avais un pressentiment. Pas le genre de pressentiment qu'on a avant le début d'un match de basket, ou bien la certitude qu'il va pleuvoir. Le genre de pressentiment qui vous consume de l'intérieur, qui vous ronge jusqu'à ce que vous l'acceptiez enfin. Un pressentiment qui vous prévient que quelque chose va arriver et changer votre vie. Quelque chose allait se passer : aujourd'hui.

Comme à mon habitude, j'écoutais ma musique jusqu'au lycée, les écouteurs toujours plus profondément enfoncés dans mes oreilles. Mais en tournant la tête , je vis ce que je n'aurai jamais dû voir.

Je marchais le long du trottoir imaginant quel genre de devoirs je pourrai bien avoir aujourd'hui. Je m'imagine bien avec un devoir de trois pages à faire pour demain. Ça m'était déjà arrivé auparavant, je ne voyais pas pourquoi ça ne pourrait pas être le cas aujourd'hui.

Je tournais la tête voyant une bande de voyou s'en prendre à Christa. Ils essayaient de lui retirer son tee-shirt et l'un d'eux tenait un mouchoir blanc et voulait le lui mettre sur la bouche. Cette scène m'était familière. Elle se débattait et j'avais peur qu'il ne lui fassent du mal. Ça fessait longtemps que je n'avais pas ressenti une quelconque émotion pour quelqu'un et ça serait dommage de s'arrêter en si bon chemin psychologiquement parlant. Mais les choses aurait étaient différentes si je n'avais pas une fière chandelle envers Christa. Je me dois de lui rendre la pareille, du moins autant qu'elle l'a fait pour moi durant notre enfance.

Si c'était Jean à sa place ça aurait était largement mieux. J'aurais pu m'en aller s'en avoir une once de remord au plus profond de mon âme. J'aurai pu m'endormir en le pensant mort ou étalé sur les tables des marchés noirs. Un œil sur la droite, un pied à gauche, et le reste dans un autre pays.

Mais visiblement, mon subconscient voulait prendre les choses en mains. Les individus se rapprochait de plus en plus de moi... ah non... C'était moi qui avançait tout seul...

PUTAIN LES JAMBES VOUS FOUTEZ QUOI LA ?!

L'un d'eux sorti un couteau de sa manche lorsqu'il me virent arriver. Quand aux autres ils bloquèrent la petite blonde contre le mur. Je ne savais pas quoi faire j'étais sûrement impuissant voire même misérable face aux trois gabarits qui se tenait devant moi. Ils étaient simplement vêtus. Pantalon noir, tee-shirt blanc et un masque de... de cochons ?

Sérieusement ?

On n'est pas sur GTA là...

- Oh tiens, on a un brave dans ce lycée... fit le premier.

- Mais non je suis sûre que cette mauviette est venu assister au spectacle... dit le plus petit d'entre eux.

- Si il n'avait pas été sur la liste noire, je l'aurai ramener moi !

Un sourire confu s'étira le coin de ma mâchoire. Je ne comprenais rien à ce qu'ils me disaient... Le néant total. Le genre de néant qu'on ressent à la caisse d'un supermarché quand on se rend compte après avoir passer tous les articles qu'on avait oublier sa carte bleu ou son chéquier posés bien sagement sur le meuble à côté de la porte.

- Laissez-la partir, hurlais-je frustré !

Les trois hommes riaient à gorges déployées. Je ne vois pas en quoi ce que j'ai dit aurait pu leur faire rire autant. En ce moment même, j'avais besoin d'aide.

C'est alors que comme un miracle, une brise de vent vint caresser ma joue, et pendant un instant, je me suis senti en sécurité. Comme si quelqu'un me protégeait. Puis une seconde brise effleura ma joue. Et là je compris qu'il fallait que j'esquive à tout prix le couteau qui s'élançait dans ma direction.

Mais il était trop tard. La sensation d'être un ballon qui éclate était là seule chose que je ressentais hormis un froid immense. Je sentais mes yeux se fermer peu à peu et mon corps se soulever. J'étais sur l'épaule de quelqu'un et la seule chose que j'ai pu voir avant de sombrer dans le néant, fut une silhouette qui ne m'était pas inconnue.

●●●

Yop, j'espère que cette réécriture vous plait. J'ai plein d'idées pour la suite. N'hésitez pas à partager l'histoire afin de la faire connaître. J'aimerai aussi un avis sur comment vous trouver la couverture de l'histoire. J'ai passé un temps fous à la faire. D'ailleurs, vu qu'on m'a demander plusieurs fois, je ne sais pas si je ferai des couvertures gratuitement.

Je vous laisse un lien vers ma chaîne youtube. Merci d'aller y jeter un oeil. Normalement plein de vidéos vont arriver. ( sur insta mon pseudo c'est sayanna.write pour ceux qui veulent )

https://youtu.be/7msrDVixvh4

Update du 20 avril 2020. J'ai menti... Je n'ai pas plein d'idées... (Please kill me)

Teach MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant