Lorsque mes yeux daignèrent enfin s'ouvrir, j'étais manifestement allongé sur un lit très peu confortable entouré de barres métalliques. J'ai l'impression d'être un bébé dans son berceau dont les barreaux lui empêche de s'évader pour découvrir le monde magnifique des biberons volants. Je remarque par la suite que de l'air passe nettement dans mon dos en me laissant des frisons sur son passage. En passant ma main sur celui-ci je découvre avec stupéfaction que je suis dans une de ces affreuses tenues d'hôpital. "Logique pour quelqu'un qui a fait un malaise...", me rappelle si gentiment ma conscience.
Mais ce que je ne comprend pas c'est que d'une manière ou d'une autre je ne suis pas arrivée ici par magie. Par réflexe, mes yeux se mirent à observer les alentours de mon berceau. A ma droite, une commode avec plusieurs télécommande et une montre hors de prix. De l'autre côté, un policier endormi avec un bouquet de fleurs à la main... ?
Stop... "Eren.exe à cesser de fonctionner"
Mais que fait ce taré dans ma chambre d'hôpital ? Il veut me violer dans mon sommeil ? Si ça se trouve c'est déjà fait et c'est pour ça qu'il dort ! Non impossible je ne ressens aucune douleur dans mon postérieur. À moins que... non... Non aucune trace d'un quelconque sperme inconnu dans mon corps.
Décidément je me fais des idées. Je le regardais avec le plus de méchanceté possible. Peut-être que mon regard aurait l'effet de le réveiller de sa sieste bruyante.
J'ai comme la vague impression que depuis mon réveil je fonctionne bizarrement mentalement.
Derrière lui se trouvait deux portes. L'une qui je pense menait vers l'extérieur de la chambre et l'autre qui devait être les toilettes ou les douches... En parlant de douche : La douche.
Qu'était devenu mon vieux père ? Je me souvenais vaguement avoir perdu connaissance devant un policier mais je n'avais toujours pas eu de nouvelle de mon vilain paternel.
L'envie d'aller aux toilettes commençait à se faire sentir...
En me levant, je ne manquai pas de cogner mon orteil contre la commode tandis que l'air parcourait mes fesses. Je retins un cri de douleur et avança doucement vers la sortie. Je fus très vite ramené à la réalité quand l'aiguille qui se trouvait dans mon bras me ralentis en fessant tombé le gros appareil qui prenait ma tension et mon rythme cardiaque. Je rattrapa tant bien que mal l'appareil mais l'aiguille sortit de mon bras.
Quelle idée de me mettre une aiguille alors que j'ai juste fait un putain de malaise ?
Lorsque l'appareil tomba au sol, un "bip" infernal se fit entendre.
La seconde d'après, un médecin et quelques infirmières étaient dans ma chambre et le policier debout juste derrière moi en ayant dans sa vue mon derrière.
Je frissonnais à cette pensé que ce policier peut-être pervers était en train de s'imaginer me...
Hmmmfff *tousse*... Je disais
- Excusez-moi, je voulais juste aller aux toilettes, dis-je avec un sourire gêné.
Quelques infirmières rigolaient tandis que d'autres me regardaient avec un regard plus noir que la nuit. Je les comprenais, en même temps elles ont crus qu'une beauté comme moi était en train de mourir.
Ils ont mis du gaz hallucinatoire dans mon aiguille ou quoi ?
***
Après m'avoir remis mes aiguilles et terminé mes bilans médicaux (et couvert mes belles fesses), le policier se hâta à me poser des questions sur mon père.
[Elipse 15 min]
- Donc en résumé, vous dites que votre père avait des conflits avec cet homme, c'est bien ça ?
J'hochais la tête tandis qu'il se levait prêt à partir de cet hôpital.
- Merci monsieur, au revoir.
Il était enfin parti, je posais ma tête sur mon oreiller profitant pour allumer mon téléphone qui dormait sur la table de chevet de puis plusieurs heures déjà. Je balayais l'écran passants les publications et commentaires insignifiants de mes abonnements.
J'ouvris l'application message tout en observant la chambre. Une sorte de meuble en bois repeints en blancs de trouvait sur ma gauche avec des placards joints au mur et au plafond. Je me croyais dans une série tant cet hôpital était différent de celui où j'étais il y a quelques jours.
Je commençais à regarder mes messages répondant à mes "amis" qui s'inquiétaient de savoir où j'étais.
18h07.
Quelqu'un frappa à ma porte. J'émis un faible "entrez" toujours autant concentré sur la vidéo que je regardais.
Je tournais la tête cherchant d'où pouvait bien provenir cet air chaud qui venait de faire surface dans la pièce seulement pour tomber nez à nez avec un opportuniste bien plus pervers que ce policier.
Ce petit homme qui était chez moi la soirée dernière.
Cet homme. Là, devant moi.
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Teach Me
FanfictionOn s'invente une vie parce qu'on a peur de ne pas être accepter comme « je suis ». On crée toute sorte de mensonges qu'on se force de croire au point d'oublier la vérité. On a peur de perdre les seuls gens qui dans ce chaos ont vraiment du sens pour...