Chapitre 15

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Par quoi devrais-je commencer ? Abandonné par sa soubrette de mère après qu'elle ait appris que la seule solution pour que je reste en vie sans qu'on ne me tue était la meilleure option ? Nan c'est un détail sans importance.

Savez-vous ce que ça fait de se faire violer ? Se faire violer par des hommes, quand on est un homme ? Je n'ai pas eu beaucoup de chance. Dès mes cinq ans j'ai été confié à une famille... les Smith... Apparemment j'étais ce qu'il appelait "un dérivé" ? Tch. Pourquoi ? Dans cette famille ils ont... cette notion de... noblesse et d'appartenance. De même la consanguinité n'est pas un fait hasardeux dans cette barge de famille. Puis il y avait eu cet homme, qui fut séduit par ma mère et son charme étranger. Ils s'aimaient et cela n'avait aucun doute pour chacun d'entre eux. Vivants dans cette petite maison avec des fleurs qui refusaient de pousser à cause de je ne sais quel condition météorologique. Un jour... mon "père" appris qu'il devait épouser... sa cousine... Ewe. Alors imaginez le conflit qu'il y eut quand sa famille a finalement appris qu'il avait eu une liaison avec une "paysanne" et que pendant tout ce temps, il élevait un petit môme sans grande singularité et dérivé de leurs sage noblesse. Et finalement dans la foulée, ils l'ont tué quand avec ma mère ils ont voulu fuir tétine et enfant à la main. Heureusement, ma mère ne manquait pas de ressources, elle avait pour le moment réussi à nous "sauver". La journée elle s'occupait de moi, puis le soir venu, son frère venait s'occuper de moi pendant qu'elle s'exerçait à ouvrir les jambes. Avec le temps je réalisais que je ne lui en avait jamais voulu, d'ailleurs, je n'ai jamais eu honte d'elle non plus. Et le lendemain de mes cinq ans, trois hommes ont débarqués, ravageant nos meubles et exigeant d'elle qu'elle me confie à eux sous peine de me revenir me chercher de force. Mais peut-être lui ont ils également proposé de l'argent... pour les dettes de son frère... aussi ce dernier, décida le soir même de m'avoir ramené chez ces Bourges.

Tout ce que je gardais à l'esprit, c'est que ce soir là, fut l'une des pires de ma vie.

J'étais adossée à un mur, exigeant de moi que je sois le plus droit possible. Un homme était sorti de la porte en face de moi et il s'approcha de moi, frôlant mes joues avec son immonde délicatesse. Tout s'était passé très vite. Je m'étais retrouvé avec littéralement un trou béant la seconde d'après.

(Nb: j'interdis tout lecteurs aussi sadique que moi de rire à cette phrase...)

Ils avaient voulu me récupérer d'une part pour ne pas que le bruit d'un enfant partageant uniquement vingt-cinq pour-cent de leurs sangs se fassent entendre, et d'une autre... c'était à cause de leurs business inconnus du grand public.

Après tout avoir des esclaves sexuels et en développer le commerce s'était pas grand chose à leurs yeux ?

En grandissant dans cette affreuse maison blanche et étant un dérivé, j'étais devenu l'esclave le plus pur de cette famille. Chaque membre de ce qui en fait composait une part de ma famille avait exigé au moins une fois de moi du sexe. J'étais privilégié... ou un truc du genre...

Et au fil des années, c'est comme ça que je me suis retrouvé aux ordres de ce qui devait être mon cousin, ou mon oncle... ou mon cousin...? Cette personne qui m'avait chargé de diriger un organisme qui s'occupait de ramasser des enfants dans les rues des quartiers pauvres et d'ensuite les formater à devenir un objet sexuel pour les plus offrant.

Néanmoins, il y avait une règle fondamentale : Interdiction d'avoir des enfants pour les employés. Pourquoi ? Pour éviter d'une part que certains éprouvent des remords et dénoncent tout aux autorités qui malgré tout avaient été enrôlés par les Smith et d'une autre pour éviter que ce qu'il s'était passé ce jour là, se repasse à répétition.

Carla Jaeger, orpheline marié à un docteur égoïste, travaillant sous mes ordres, ayant oublié de me dire qu'elle avait un môme...

Elle aurait du être renvoyée.

Et puis cette fois où nous avions fait une descente vers un quartier du premier district, celui proche des frontières, je l'avais sentie paniquée...

Teach MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant