Continuant son récit, je me focalisais sur ce brancard qui apparaissait soudainement.
C'est là que je le vis.
Un homme qui m'était étrangement familier. A la vu de son corps sous son masque à oxygène, mon cœur se resserrait comme si on venait de m'infliger la pire des douleurs. C'était comme si on m'infligeait un coup direct dans la poitrine tandis que mes yeux commençaient à aborder des larmes
J'étais persuadé ne plus jamais le revoir et pourtant, le destin semblait en avoir décidé autrement.
- Monsieur Jaeger...
Je revins à mes esprits quand un policier m'interpella, un bloc note à la main.
- Monsieur Jaeger, nous aurions besoin de prendre votre déposition au sujet de votre père et de sa potentielle tentative de suicide.
Il insista sur la "potentielle" tentative de suicide.
J'hochais la tête machinalement ne sachant quoi dire à cet homme. Les événements se déroulaient beaucoup trop vite pour mon cerveau qui ne savait littéralement pas où donner de la tête. Je ne comprenais pas ce que mon père pouvait bien faire dans l'immeuble où j'habitais. J'étais approximativement sûr qu'il était mort étant donné le peu de signe de vie qu'il donnait pourtant, c'était bien sa silhouette que je voyais rentrer dans cette ambulance.
Ma tête me faisait souffrir. Mon cœur se resserrait.
- Monsieur, savez-vous ce qu'il faisait ici ?
J'hochais la tête négativement à la limite de l'évanouissement.
- Monsieur vous devez répondre oralement...
- Non.
- Saviez-vous si il avait des ennemis ?
J'hochais la tête positivement avant de me rappeler sa consigne.
- Oui, il s'entendait très mal avec les Smith, pourquoi ?
- Nous pensons que ce n'était pas seulement une simple noyade... votre père semble présenter des traces de luttes.
C'était littéralement la nouvelle qui me plongea dans un état de faiblesse. Je sentais mon corps perdre de sa rigidité tandis que mes yeux s'étaient par eux-mêmes fermés. Ma respiration était de plus en plus difficile si bien que j'eus l'impression que j'étais en train de mourir...
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Teach Me
FanfictionOn s'invente une vie parce qu'on a peur de ne pas être accepter comme « je suis ». On crée toute sorte de mensonges qu'on se force de croire au point d'oublier la vérité. On a peur de perdre les seuls gens qui dans ce chaos ont vraiment du sens pour...
