Il continuait de me dévisager tandis que je me posais des stupides questions. Par réflexe je commençais à sortir mon téléphone de ma phone regardant la date : le 14 février. Cette date allait vraisemblablement être la pire nouvelle de sa vie.
- Tu vas parler à un moment ?
Sortant de mes pensées et le foudroyant du regard pour ce manque de respect je me décidais enfin à parler.
- Bon pour faire court...
Je le vis esquiver un sourire.
- ... je connaissais ta mère. Elle travaillait sous mes ordres et- hum... elle est morte en essayant de te protéger.
Je lui expliquai alors les grandes lignes de l'histoire. Je commençais par lui raconter que les trafics d'humain n'est pas parce anodin, qu'un énorme trafic a lieu dans les souterrains de cette ville qui a pourtant l'air si paisible au premier abord.
Il devait certainement être si déboussolé par ce que je lui racontais et devait définitivement me prendre pour un fou : qui ne le ferait pas ?
- Donc résumons la situation, vous êtes un orphelin d'une famille de chelous qui font du commerces d'enfants qui finissent esclaves de types chelou et tout ça parce que les gènes de leurs stupide descendance inter-fraternelle a disjoncté ?
Je ne l'aurais pas dit ainsi mais il a bien résumé le contexte...
- Et dans tout ça ma mère travaillait là-bas... parce que -?
- Et si tu demandais ça à ton père à son réveil ?
Il hocha vivement la tête :
- Il n'y a que vous ici et je veux mes réponses !
Pris au dépourvu, je laissa échapper un léger soupir et pris place sur la chaise à côté de son lit d'hôpital.
Je plongeais dans mes souvenirs :
- Il y a une vingtaine d'années, je suis tombé amoureux d'une servante, un fort caractère, un fort charisme et surtout, elle tenait tête à ces gens bizarres... malheureusement, quand elle et moi avions eu un rapport, les maîtres l'ont très mal pris et la voila expédié dans une autre famille toute aussi influente. J'avais droit à une faveur par an étant le chien de cette race maudite... alors quand j'ai voulu demander à ce qu'on la ramène et nous laisse en paix, la réponse à vite était négative... Seulement cinq and plus tard, quand j'avais tout abandonné, je l'ai revu... dans les bras d'un autre, le ventre rond, mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai décidé de ruiner tout mes vœux pour la faire souffrir : je voulais qu'elle travaille dans mon escouade... et malheureusement on me l'a accordé. La suite, plus tard lors d'une mission, elle a épargné son fils qui vivait dans un quartier tranquille avec elle et son mari au lieu d'être dans cette immense maison qu'il possédait pourtant ailleurs...
Je le regardais les yeux humides...
- Cette femme c'était ta mère...
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Teach Me
FanfictionOn s'invente une vie parce qu'on a peur de ne pas être accepter comme « je suis ». On crée toute sorte de mensonges qu'on se force de croire au point d'oublier la vérité. On a peur de perdre les seuls gens qui dans ce chaos ont vraiment du sens pour...