Teach Me

Chapitre 13

J'ouvrai les yeux cherchant dans ma mémoire le moindre détail qui pourrait concorder avec cet individu. Ma mère... je n'avais pas repensé à elle depuis des lustres. Sûrement a cause de la douleur, qui sait ?

Flashback

Moi : Marco je t'aime ! J'aimerai que l'on soit mains dans la mains toi et moi jusqu'à la fin des temps . Qu'on meurt l'un à côté de l'autre.

Jean : Waah ! Regardez les mecs ! Le visionnaire est amoureux d'un gars ! Marco en plus !

Les phrases de cet ignorant avaient réussis à faire venir tout l'élémentaire autour de nous. Tous se moquèrent de moi. Tous sauf une personne. Marco. Celui-ci se leva et vint lentement s'agenouiller devant moi. Il passe sa main dans mes cheveux tout en plongeant son regard insistant dans mes yeux. Son regard était vide. Mais on pouvait y voir une part de tendresse... presque inexistante, oui... Mais on la voyait quand même : La tendresse. Il continua à passer ses mains dans mes cheveux. De plus en plus lentement. Je senti mon visage se réchauffer, sûrement dû à ma teinte rouge que je venais d'adopter. Tout le monde était resté muets face à un tel spectacle. J'entendais une jeune fille, Lili je crois, qui chuchotait à l'une de ses amies " Ils vont bien ensembles. C'est navrant tout les homophobes qu'il y a dans cette école.". Son amie hocha la tête positivement et me regarda en faisant une grimace. Étant ailleurs, je n'ai pas vu la grande claque que Marco tentait de me donner. Je reçu une claque tellement puissante que j'en tomba à terre.

Marco : Tu avais  sérieusement cru que je pourrais t'aimer ?

Tout le monde ricana. Mon nez commença à piquer. Signe que j'allais s'en doute pleurer. Je m'échappa de toute cette foule en courant. Je traversait la cour de récréation et m'arrêta au niveau de la salle des profs. D'ordinaire, resté ici lors des récréations était totalement interdis. A ce moment précis, je m'en fichait bien de ce qui était interdit de ce qui ne l'était pas. Je me cacha quand même par prudence dans l'espace de verdure à en dessous d'une fenêtre.
J'étais plein de remords. Je pensais que j'aurai mieux fait de garder ce secret pour moi seul.

J'entendis la cloche sonnée. Je me cacha le plus possible pour qu'un prof ne me voit. Malheureusement pour moi, mes sanglots avaient visiblement alerté un professeur. C'était une certaine Madame Petra je crois.

Petra : Et bien mon petit ? Tu ne sais pas que c'est interdit de rester par ici... Tu as de la chance... que c'est moi qui t'ai trouvé, fit- elle en me regardant dans les yeux.... Pour....Pourquoi pleures- tu ?

Moi : Disons que dévoiler ses sentiments à celui qu'on aime n'était pas une bonne idée.

Petra : Tu te sens prêt à retourner en classe ? Ta maîtresse doit s'inquiéter de ne pas te voir arriver.

Je ne veut pas y retourner. Jean et Marco sont dans ma classe. Ils vont encore se moquer de moi. Et puis tout le monde s'est moqué de moi pendant la récréation. Je n'irais plus jamais en cours. Ma décision est prise.

Petra : Bien je vois. Qui est ta maîtresse mon chou ? Que j'aille lui prévenir de ton absence de la matinée.

Moi : C'est... enfin...Ma... c'est... classe... de madame Isabel.

Petra : Très bien je vais l'en informer. Reste là petit, je t'emmener ai avec moi à l'infirmerie nettoyer ton visage.

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