L'escape venait de commencer. Escouade de sept, hommes et femmes compris sous mes ordres. Nous étions dans notre bus attendant que celui-ci daigne trouver la zone qui nous était attribué. De mes souvenirs, elle n'avait jamais été aussi paniquée que ce jour-là. "Peut-être étais-ce d'avoir fait cette mission de jour, qui la rendait aussi nerveuse", avais-je pensé. Je suis loin d'être une personne faisant attention aux vies des autres mais avec elle s'était différent. Après tout nous avions eut à quelques détails prêts quasiment la même vie.
*** (flashback)
- Qu'est-ce qui se passe ? avait-elle demandé lorsque le bus... la fourgonnette ou je ne sais quoi s'était arrêté.
- Résumé de l'opération : prendre des enfants à l'écart, éviter de se faire remarquer, privilégier les enfants seuls et en cas de groupe : ne laisser aucun enfant s'échapper. Pour aujourd'hui, les garçons bruns sont à l'honneur.
Je laissais un temps à mon discours pour observer leurs têtes d'abrutis hocher la tête comme si ils n'avaient que ça à faire. J'allais entamer le départ quand je vis qu'une personne manquait à l'appel.
- Elle est passé où encore celle-là ? me demandais-je.
- Aucune idée, Monsieur, annonça un abruti fini.
J'hochais la tête et donnais le départ de cette "mission".
Je descendis et mis ma cagoule sur mon visage, niveau filature personne ne pouvait rivaliser avec moi. L'arme sous le bras et les grands pas que je faisais été l'un des passe-temps qui me faisait bien me sentir vivant. J'avais cette sensation de pouvoir tout entreprendre.
Au loin, je vis un enfant, moins de dix ans d'après mon expérience. Il était seul, à l'écart des minables habitats des alentours. Seul au milieu de nul p art, jouant avec une petit girafe faite de brindilles. Et par dessus le marché; brun.
Peut-être étais-ce mon instinct mais je savais que ce garçon garantirait ma liberté de cette enfer. Après tout, le vieux voulait exactement un garçon identique aux traits qu'il m'avait décrit après m'avoir sod- après m'avoir parlé après son affaire. Ce garçon garantissait mon ticket de sorti, ne plus être résigné à voler des enfants.
Alors, dans un geste brusque, je sorti de ma cachette, tourna mon arme en sa direction et avança d'un pas rapide.
Ses yeux verts pointèrent dans ma direction, me regardant avec effroi. L'espace d'un instant, son regard me pétrifia, il déclencha en moi la culpabilité, les crimes que j'avais commis toutes ses années pour satisfaire ma pomme et quitter ce business. Ce garçon avait un pouvoir sur moi.
Presque arrivé à son niveau, une silhouette semblable à la mienne arriva, me plaquant soudainement au sol.
- Ne le touche pas ! Laisse-le ! Laisse mon fils !
N'ayant eu aucun mal à reconnaître sa voix, j'hochais la tête, non pas pour elle mais pour ce garçon. Son regard qui me faisait me sentir vivant différemment.
Depuis, je me leva, la laissant avec son fils, oubliant de la réprimander et traça mon chemin.
La suite ne vous concernant pas.
*** (fin du flashback)t b
Après avoir fini de ressasser mes souvenirs, je me retrouvai devant la porte de mon appartement, cherchant ce qui avait bien put se passer dans ma tête pour avoir décider d'aller m'incruster chez quelqu'un en étant à moitié ivre.
Je posais mes clefs et mes affaires dans le tiroir qui leurs étaient attribués . Faisant couler un bain en attendant que l'eau de mon thé infuse, je pris mes dispositions et pris un cachet pour le mal de tête que je m'apprêtais à sûrement avoir à mon réveil du lendemain.
Allongé dans ma baignoire, je me laisse aller. Mon corps, mon âme et mon esprit ont besoin de se relaxer et de se remettre en question. Je ne comprends pas. Rien n'a de sens à ce qui viens de m'arriver. Je n'oserai même pas me regarder dans la glace. Je me sens souillé. Délabré. Le peu de lumière qui éclaire la pièce me berce. Mes yeux deviennent lourds. Et si je m'en allais pour toujours ? J'oublierai toute cette histoire ainsi que les autres qui se sont passées pendant mon enfance. Le seul bruit que j'entendrai sera celui de ma suffocation.
A qui manquerais- je ? Personne finalement.
Je plonge ma tête avec douceur dans l'eau. Je prends une dernière fois ma respiration et expire sous l'eau. Mon nez fait remonter le peu d'air que j'avais dans les poumons. Ma tête tourne. Mon corps réclame de l'air mais je me force de ne pas céder.
Qu'est ce qui me manqueras ?
Je commence à avoir du mal à réfléchir. Je meurs ? Je pars enfin ? Je ne suis presque plus capable d'aligner deux mots à la suite.
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Teach Me
FanfictionOn s'invente une vie parce qu'on a peur de ne pas être accepter comme « je suis ». On crée toute sorte de mensonges qu'on se force de croire au point d'oublier la vérité. On a peur de perdre les seuls gens qui dans ce chaos ont vraiment du sens pour...