partie 3

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Partie 3
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Ahmed était resté debout tout le reste de la nuit à regarder cette femme dormir dans son propre lit. Qui était-elle ? comment connaissait-elle ben ?se demandait-il.
Heureusement que sa mère n’entrait jamais dans sa chambre sinon, elle aurait tiré des conclusions hâtives.

Il se mit à l’étudier. Elle était habillée de manière extrêmement sexy et très osée et son maquillage débordait. Il pensa encore à ce qui se serait passé s’il n’était pas intervenu plus tôt. Ben aurait tout simplement abusé d’elle pensa t il.
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Il était 7 h du matin quand il se leva et se fit un café rapide. Quand il retourna dans sa chambre, la jeune femme commençait à bouger. Il s’assoit donc en face d’elle puis la  regardait se réveiller…
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Au début, Ramata ne savait pas vraiment ou elle était. Elle ne se souvenait meme pas de ce qu’il s’était  passé. Tout ce qu’elle savait c’était que ben avait essayé de la violer. Elle fronça les sourcils et sur le coup se réveilla dans un endroit inconnu, une chambre différente de la sienne.

Elle avait d’abord promené ses yeux sur les alentours, puis quand elle vit enfin l’homme assis en face d’elle, elle fronça encore plus les sourcils.



Ahmed : bonjour madame….



Ramata dans sa tête « madame ? »



Ahmed : … vous vous demandez surement ce que vous faites ici. Je vous ai enlevé des griffes de ben qui allait vous…



Ramata, le coupant : je sais, me violer. Merci de m’avoir aidé monsieur mais maintenant je pense que je vais rentrer.

Ahmed : prenez d’abord du café et après vous allez vous doucher seulement ensuite vous pouvez rentrer…

Ramata n’avait pas rencontré un homme si prévenant. Elle se souvenait maintenant de lui. Oui elle venait d’avoir des images de ce moment ou ce même homme la sauvait des griffes de ben. Mais il était différent d’hier. En effet, il était simplement habillé d’un Lacoste et d’un short avec des sandales. Il était différent des autres hommes que Ramata rencontrait dans les boites de nuit. Celui la était clean et propre pensait elle en le lorgnant sans gène.

Ahmed s’était donc levé et lui avait tendu une tasse de café tout chaud. Cela avait fait du bien à Ramata qui avait aussitôt sentit les effets de la caféine.

Toujours devant ce regard qui ne faisait que l’étudier depuis le début, Ramata chercha des yeux son sac.

Ahmed le lui tendit et sur le coup, elle en sortit une cigarette…

Ahmed : Attendez stop, vous faites quoi la ?

Ramata : il faut que je fume, sinon ma tête va me tuer…

Ahmed, contrarié : mais vous êtes malades ? Vous ne fumez pas dans ma chambre. Levez vous, prenez votre douche, vous vous rhabillez et je vous emmène chez vous…

Ramata écarquilla les yeux. Jamais un homme ne lui avait parlé de la sorte.
Touchée dans son orgueil, elle obéit, pris une douche rapide puis porta de nouveau ses habits.

Quand elle avait rejoint la chambre, elle n’avait plus vu le jeune homme en question. Elle ne connaissait pas son nom mais ce qu’elle pouvait dire c’était qu’il avait une chambre bien morose. De loin, on pouvait savoir que c’était un homme sérieux, pensait elle en touchant un trophée qui était posé sur la table de chevet.

Ahmed : ne touchez pas à mes affaires. Vous avez fini ? Ahmed venait d'entrer brusquement.

Ramata (dans sa tête « pff quel coincé ce mec ») : oui…

Ahmed avait hâte de se débarrasser d’elle. Il n’avait jamais rencontré une femme aussi libre qu’elle. Il fallait qu’elle parte avant que sa mère ne se rende compte de quoi que ce soit se dit il. Mais quand il avait de nouveau regardé Ramata, il avait remarqué  qu’elle n’avait plus son maquillage ni cette coiffure dévergondée. Tout ce qu’il voyait c’était une femme simple, les cheveux attachés derrière elle et surtout une très jolie fille.
Comment une femme pouvait vivre ce genre de vie se demandait il. Bref, il fallait qu’il la sorte de cette maison car en réalité, ce n’était pas ses affaires pensa t il. Ramata ne sera surement jamais faite pour elle. Il voulait une femme certes mais aussi, il comptait bien choisir la mère de ses enfants. Une femme simple, une femme posée, intelligente qui saurait éduquer ses enfants par rapport a son éducation

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Il fit donc tout son possible pour la faire sortir en passant par la porte de derrière. Sachant que Mansour dormait toujours, il prit la voiture et décida de la déposer lui même.
Pendant tout le trajet, ils n’avaient rien dit. Ils avaient duré quelques minutes seulement sur la route et Ramata lui montrait déjà la maison ou elle habitait.

Ahmed découvrit une très grande demeure. Modeste mais très accueillante de l’extérieur. Malheureusement, le père de la jeune femme était devant la porte.

Ramata : mon père est la, garez vous ici je ne veux pas qu’il pense que j’ai passé la nuit avec vous.

Ahmed : c’est le cas pourtant…

Il voulait être drôle mais Ramata le foudroya du regard. Depuis qu’ils étaient arrivés en effet, elle avait complètement changé d’humeur comme si quelque chose l’agaçait. Mais quoi, Ahmed ne le savait pas…

Ramata : merci  pour votre aide.

Ahmed était soudain attendri par la mine  qu’affichait cette jeune femme. Triste ? Il n'en savait rien.  Mais repondit quand même : je vous en prie…

Il la regarda partir et pensant que le père de cette dernière allait Peter les plombs mais à sa grande surprise, elle était juste entrée dans la maison, le saluant à peine. Ahmed en était juste choqué.

C’est quelle genre de famille ça ??? se demandait-il toujours aussi intrigué.
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A suivre.

Le Destin de Ramata 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant