Partie 4
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Ramata avait continué sa vie oubliant ce jeune homme si généreux qu’elle avait rencontré et qui l’avait arraché des griffes de ben. Elle ne savait pas qu’il existait toujours des personnes comme Ahmed.
Ce jour la, son père l’avait dévisagé et avait bien regardé la voiture qui l’avait déposé. Il avait juste hoché la tête et en avait conclut que comme d’habitude, c’était l’un des prétendants, sans vergogne de sa fille.
Papa Yoro s’était donc résigné. Il s’était mis dans la tête que sa fille était devenue un cas désespéré. Elle avait complètement changé à leur plus grand désarroi.
A présent, il n’espérait même plus de miracle, oui, il s’était rendu à l’évidence.
Il pensa aux premières années de leur mariage avec sa femme racky. Cette dernière n’arrivait pas à enfanter et sa famille à lui, ne l’avait pas raté. Toute sorte de paroles blessantes, allant même jusqu'à présenter à Yoro d’autres femmes afin qu’il les épouse. Mais lui avait toujours été fidèle envers maman racky et ils priaient….
L’arrivée de Ramata 9 ans après les avais complètement remis d’aplomb. Papa Yoro avait vu une nouvelle vie se dessiner devant eux. Ils l’avaient donc chouchouté et aimé de toute leur force.
Elle avait reçu l’une des meilleures éducations et avaient bénéficié d’un traitement des meilleurs car elle était leur seule et unique enfant. Alors pourquoi avait-elle ce comportement ? se demandait papa Yoro.
Ramata était sa Ramata. C’était son amie à lui. Il n’avait jamais un jour imaginé qu’ils seraient si proches mais en même temps si éloignés. Que s’est il passé dans la vie de sa fille ? Lui même ne pouvait répondre à cette question.
Il prit sa chaise et entra dans la maison. Sachant qu’elle ne passait jamais la nuit chez eux, il entra dans la chambre de Ramata. Il était un peu perdu mais ne vit rien qui pouvait expliquer son comportement. Il s’assit sur le lit la tête entre les mains. Il ne savait plus quoi faire, ni quel comportement adopter envers elle.
Résigné donc, il sortit de la pièce, les larmes aux yeux. Il avait mal au cœur mais surtout il avait perdu son cœur, sa raison d’être : Ramata.
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Mami : mais comment est ce possible ?
Ramata : tu m’a bien entendu, je n’irai plus à ses soirée. Tu te rends compte ? Il allait me violer, ben allait abuser de moi.
Mami : rire, c’est pas croyable. Et le mec qui t’a sauvé, celui dont tu ne parle jamais, il s’appelle comment déjà ?
Ramata : je ne connais même pas son prénom. J’ai dormi dans sa chambre pour te dire et je sais qu’il ne m’a pas touché.
Mami : hahahahaha, il ne t’a pas touché ? Toi Ramata dormir dans la chambre d’un homme sans te faire toucher ??? Laisse-moi rire.
Mamie avait éclaté de rire mais Ramata s’était tue. Elle était la seule personne qui savait exactement ce qu’il se passait dans sa vie. Et même cela, sa meilleure amie ne pouvait le comprendre. Elle sourit en même temps qu’elle, puis elles changèrent de discussion.
Mamie : ton père à l’air malheureux Ramata, tu l’as remarqué ? Il est malade ?
Ramata : non. Allons-y…
Elle n’avait pas envie de parler de ce sujet avec elle. Elle pouvait être son amie mais il y avait des choses qu’elle ne comprendrait jamais ; Seulement, au moment de sortir, maman racky l’appela…. « RAMATA NE SORS PAS TA TANTE A BESOIN DE TE PARLER ; ELLE ARRIVE DANS QUELQUES MINUTES »
Ramata : merde ! Mami vas y sans moi, si je sors de cette maison, je sais qu’ils en feront tout un plat.
Mami : d’accord, mais tu fais vite hein.
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Ramata se dirigea vers sa mère qui était à la cuisine avec la domestique. « Qu’est ce qu’elle me veut encore celle la ? »
Maman racky : je ne sais pas, mais ne sois pas désagréable avec elle. Elle est la grande sœur de ton père. Et tu lui dois du respect, Tu as compris ?
Elle allait répondre quand leur sujet de discussion entra dans la maison, avec tout le bruit possible. Elle était comme ça, quand elle venait, toute la maison était au courant.
Tata Sophie : ou êtes vous ????
Maman racky : A LA CUISINE VIENS…
Elle les avait donc rejoint et quand elle avait vu Ramata, habillée d’un jean déchiré et d’un haut pas tout à fait commode pour sortir, elle lui dit « on dirait que tu faisais le ménage. Tu te rends utile maintenant, ah mais c’est bien ma petite. Je t’encourage, hein racky »
Maman racky, sur le point d’éclater de rire : elle ne faisait pas le ménage, elle allait sortir figure toi.
Tata Sophie, outrée : quoi ???? Dans cette tenue ?
Ramata, faisant comme si on ne parlait pas d’elle : bon je vais au salon moi…
Tata Sophie : attend ma fille, je suis venue pour toi et je ne compte pas durer. Je voudrais que ta mère en soit témoin. Je suis venu te demander un service ? Juste une petite faveur. J’aimerai que tu rencontre le beau fils de mon mari, celui qui était au Maroc et qui est rentré définitivement. Je sais que tu es une fille bien et que tout ce que tu fais n’est qu’une apparence que tu veux montrer aux gens. Je te connais et je sais que si tu accepte de le voir, il va te plaire. Ramata, je suis ta tante et je ne cherche que le meilleur pour toi. Accepte s’il te plait.
Ramata savait que tata Sophie n’arrêtera de l’embêter que si elle accepte. Elle dit oui donc plus pour se débarrasser d’elle que pour accepter sa proposition. Mais à sa grande surprise elle lui dit
« Il est dehors avec sa mère, va te changer ma chérie, je vais les demander d’entrer »…
Ramata : QUOI ?????? J’AI PAS ENVI DE LE RENCONTRER ICI, ET C EST PAS PREVU QUE JE RENCONTRE SA MERE. JE N AI ENCORE RIEN ACCEPTE tata.
Tata Sophie ne l’avait même pas laissé continuer qu’elle était sortit, sautant de joie et courant les appeler…
Maman racky regarda sa fille, qui était perturbée : vas te changer Ramata c’est mieux pour toi.
N’ayant pas le choix, elle retourna dans sa chambre, ouvrit son armoire mais ne voyait rien qu’elle pouvait porter. Il n’y avait que des jupes courtes, des jeans déchirés, des robes décolletées, un grand n’importe quoi.
Elle se jeta sur le lit, soupira puis se leva de nouveau. Il fallait qu’elle trouve rapidement une solution. Car elle ne pouvait en aucun cas ouvrir l’autre penderie. Elle n’en avait pas envie tout simplement…
Soudain, une idée lui vint en tête : sen aller tout simplement…
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A suivre