partie 18

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Partie 18
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Marietou : mais Ahmed tu ne peux pas contourner la tradition. Maman n’est pas là mais si elle était toujours vivante elle aurait voulu que tu suives tout à la lettre. Nous avons nos tradition et cela tu n’y peux rien du tout et je te le autant de fois que possible.

Ahmed : Marietou tu ne peux pas me forcer à faire quoi que ce soit c’est clair. Ne parles pas de maman car quand elle avait vraiment besoin de toi, tu l’as abandonné. Donc tu tu ne sais pas ce qu’elle aurait voulu ou non.

Marietou baissa la tête et car elle  savait que son frère avait raison. Mais ce n’était pas une raison pour autant.

Marietou : d’accord Ahmed, fait ce que tu veux. De toutes les façons, moi c’est mon dernier jour ici. J’ai fait ce que j’avais promis à maman c’est-à-dire remplir ce devoir au cas où elle ne serait pas là. Tu as raison. Je ne pourrais jamais te forcer à faire quoi que ce soit. Mais une chose reste cependant très claire, tu ne pourras jamais contourner la tradition.

Ahmed ne comprenait pas pourquoi cet acharnement  pour son intimité avec ramata. Marietou n’était pas bête pourtant. Elle savait le genre de vie que menait ramata et donc, pourquoi voulait elle tant qu’il applique la tradition à la lettre ? En plus de cela, ils n’étaient qu’à leur deuxième jour de mariage et il n’était pas pressé.
S’il ne l’avait pas touché jusque-là c’était bien à cause d’elle et de ses cousines. Il voulait passer une lune de miel digne de ce nom et ainsi n’allait pas le gâcher à cause de ces mégères pensait-il.

Il avait donc tout fait pour qu’elles rentrent toutes, les laissant seuls ramata et lui. Là, il pouvait bien profiter de son nouveau ménage. Il savait que rien ni personne à présent ne pouvait l’empêcher de vivre ce  dont il avait envie de vivre avec sa femme.

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Mamita : allo ramata ?

Ramata : hey mamita….

Mamita : je voulais t’appeler hier, mais je supposais que tu devais être avec ton mari, savourant les premiers jours de ton mariage.

Ramata : halakha mamita, figure toi que sa famille, ses cousines avait passé la nuit à la maison. Je sais où tu veux en venir rire.

Mamita : hahahahahaha, ma chérie, je ne voudrais pas que tu traines. Tu connais les traditions de ce pays. Il faut faire ce que vous avez à faire. Tu sais, les hommes n’aiment pas appliquer les coutumes, mais en tant que femme, tu dois faire tes preuves pour te faire respecter ramata. C’est malheureux mais c’est la réalité sénégalaise. Toute ta belle-famille attend que tu consomme enfin ce mariage.

Ramata : mamita c’est quoi cette tradition. Moi je trouve que c’est entre mon mari et moi. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent mais je ne me plierai pas à cette tradition.

Mamita : rire, ma chérie, je disais la même chose. Et mon mari ne voulait en aucun cas ce genre de tradition. Mais quand j’ai consommé, on n’avait pas eu le choix. c’’était  ma tante même qui etait venu me chercher malgré mon mari. On les a juste laissé faire et même si c’est rétrograde, cela m’a donné l’estime de ma belle-famille. Penses y et parles en avec Ahmed.

Ramata : rire. D’accord, madame la conseillère spéciale.

Ramata et mamita étaient en train de construire une amitié sincère. Cette dernière ne manquait jamais une occasion pour la conseiller car elle la connaissait très bien. Ainsi donc, ramata en profitait toujours pour lui demander son avis sur tout ce qu’elle devait faire et donc à chaque fois, l’expérience de son amie lui servait beaucoup.

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Ahmed : qu’est-ce que tu fais ?

Ramata : j’essaie d’être une femme…

Le Destin de Ramata 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant