Nice Girl, Dangerous Boy II

36. Humans are so bad

« Les humains sont si mauvais »

Musique en medias➡️Here/ Alessia Cara

Cara PDV

-Madame Stone ? M'interpelle l'infirmière, je pense.

Je me reveille doucement et cligne plusieurs fois des yeux avant de distinguer correctement les visages de l'infirmière et de Stef.

-Excusez-moi de vous déranger madame Stone, mais vous avez de la visite. Un combat de regard se déroule entre moi et la blonde. Mal à l'aise, l'infirmière poursuit. Je vous laisse.

Stef attend qu'elle ait claquer la porte de la chambre d'hôpital avant de débuter cette conversation.

-Bonjour Madame la photographe, comment allez-vous ? Demande-t-elle avec toute l'ironie du monde.

-Je vais bien. Répondais-je sèchement.
Qu'est-ce qui t'amène ici ? Tu voulais vérifier si je n'étais pas morte ?

Un rire jaune s'échappe de sa gorge avant qu'elle ne prenne place sur le fauteuil à ma gauche.

-Cara, Cara, Cara. Je sais qu'un jour tu mourras, puisque c'est moi qui te tuerai.

Son sourire me donne envie de vomir. Non. En fait, j'ai envie de lui cracher au visage.

-Tu penses peut-être que j'ai abandonner mes plans de reconquête avec Ethan ? Poursuit-elle. Oups pardon, c'est vrai que tu l'appelles Carter maintenant. Enfin bref. J'attends impatiemment que tu sortes de cet hôpital afin de te tuer. On abat pas un homme à terre.

-Stef, tu me fatigues, soufflais-je las. Tu veux pas un pu fermer ta gueule ? Tu nous baratines avec cette histoire depuis le lycée, mais t'es pas au courant que c'est chiant à la longue ?

Elle me regarde abasourdie et avec une mine déconfite : j'adore.

-Tu me l'as volé ! Il m'a trompé avec toi ! Hurle-t-elle ce qui me provoque un mal de tête. Il m'aimait, il m'a choisi ! Fait toi une raison, lui et moi c'est pas encore fini.

Je roule les yeux au ciel, je sais qu'elle ne m'écoutera pas : c'est une vraie tête de mule.

Elle s'approche de moi et dépose un baiser sur mon front.

-À bientôt chérie. Ajoute-elle avant de quitter ma chambre d'hôpital, quelle hypocrite.

-Enfin seule ! Me dis-je à moi même.

L'infirmière arrive quelques secondes plus tard. Mais foutez-moi la paix, merde !

-Votre mari est ici, voulez-vous le voir ? Demande-t-elle souriante. Si je puis me permettre, il a bien changé depuis al dernière fois.

Changé ? Mais de quoi elle me parle cette fois ?

-Pardon ? Vous pouvez répéter s'il-vous-plait ?

-J'ai dit que vitre ami est ici, vous voulez le voir ? Répéte-t-elle souriante mais confuse.

J'avais pourtant entendu « votre mari ». Suis-je devenue folle ?

-Oui. Oui bien sûr.

Oh non. Pas lui !
Nous voilà une nouvelle fois seuls.

-Bonjour ma chérie.

-Recule connard ! Hurlais-je afin qu'il ne fasse pas un pas de plus.

-Tout doux mon ange, je voulais m'assurer que tout allait bien, ajoute-t-il inquiet. Et...

Il vient de laisser place à son sourire démoniaque, le même qu'il avait le jour où il m'a volé un baiser, dans sa demeure.

-Et j'ai fait des recherches sur ton petit copain : Raphael Cooper. Et il s'avère qu'il est mort hier, tué par une balle à la tête. Tu n'es au courant de rien ? Demande-t-il alors qu'il connait pertinemment la réponse.

Je le regarde droit dans les yeux, avec ce regard noir que je maîtrise tant. Et fière de moi je lui réponds :

-Je l'ai tué, c'était de la légitime défense, il voulait me violer. Tu veux plus de détails Inspecteur Graham ?

Et voilà, il est choqué. C'est une victoire    Un partout, balle au centre merdeux.

-Et j'hésiterai pas à recommencer si tu quitte pas cette chambre immédiatement, ajoutais-je en me redressant. Va t'en Nate, et oublie moi, s'il-te-plait.

-Cara, tout ce que je fais c'est pour toi au final. Et maintenant que tu es célibataire, j'ai toutes mes chances.

Mais qu'il est con. Mais genre, vraiment très con.
Je me contente d'acquiescer de la tête.
Je me lève et m'approche de lui.
Puis je me place derrière lui, je pose mes mains sur son visage et me penche légèrement pour lui chuchoter à l'oreille :

-Tu veux que je sois heureuse pas vrai ?

-Évidemment mon amour, je ne souhaite que ton bonheur, répond-il en fermant les yeux.

-Alors pourquoi ne vois-tu pas que tu me rends triste ? Rajoutais-je en déposant un chaste et doux baisé sur sa joue.

Mais au même moment, Carter entre dans la pièce.

Il a l'air remonté. Et le fait de me voir si proche de lui, ne fait que l'énerver davantage. On est tout les deux, Nate et moi, fou-tue.

Il retire sa veste, et la liasse tomber au sol.

-Comme il y'a trois ans : vous deux, seuls dans une chambre. Toi, petit con tu lui donnais un baisé sur la joue et je vous interrompais. La scène se répète on dirait. Mais cette fois, je ne vais pas me contenter de quitter cette pièce sans rien dire...