37. Not a badboy. At all.

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«Pas un badboy. Du tout. »

Musique en medias➡️All for love/Madison Beer

Cara PDV

-Bien. Cara tu reviens t'asseoir sur ce lit et toi le p'tit con tu vas m'expliquer ce que tu fous ici. Demande calmement Carter ce qui m'étonne fortement et me fait légèrement flipper.

-C'est à moi de te poser cette question non ? Tu disparais pendant trois ans, laissant Cara dans la solitude. Et tu réapparait seulement aujourd'hui, après qu'elle ait tué son petit ami, Raphael Cooper ? Hurle Nate en faisant de grand geste.

Carter est confus et je comprends. C'est à moi d'intervenir maintenant, mes mensonges pour protéger Carter n'ont servi strictement à rien.

-Ok, Nate je t'ai menti. Le soir où on a dîné ensemble, je t'ai affirmé que Carter n'avait pas réapparût. C'était faux. Il a toujours été là, il a toujours veillé sur moi. Je t'ai fait croire que Raphael Cooper était mon petit copain parce que j'avais peur que tu t'en prenne à...

Respire Cara. Tu sais que ça va énerver Nathaniel mais il faut qu'il sache enfin. Qu'il sache que tu ne l'aimeras jamais, parce qu'un autre possède déjà ton coeur.

-À celui que j'aime. Articulais-je en m'apercevant que Carter sourit, fier de lui.

À peine ai-je terminé ma phrase que Monsieur Graham rit. Ouep. Un fou rire. Il se fout ouvertement de moi.

-C'est une putain de blague Stone ? Tu aimes celui qui a tué des centaines de personnes à cause de son metier débile ? Celui qui a tué mon père ? Bordel de merde ! Il m'a volé mon père. S'énerve l'homme en costume hors de prix, visiblement abasourdi et énervé par mes dires.

-Facile de se faire passer pour la victime hein. Ton père s'en est pris à ma mère. Il n'a que ce qu'il mérite et j'te le dis franchement p'tite merde, si tu t'approches encore une seule fois de Cara, tu rejoindras ton père en enfer c'est clair ?

Nate se lève précipitamment et se jète sue Carter. Il tente de le frapper au visage mais le tueur à gage reprend l'avantage et le rue de coup. Je savais que Nate n'aurait eu aucune chance face à lui. C'est simple Carter est une machine à tuer.

-Carter arrête ! Crais-je assez fort pour qu'il stoppe ses coups et me regarde.

Aïe. Nate lui a finalement donné un coup à l'arcade sourcilière. Quel con !

-Ok maintenant vous sortez tous les deux, je veux plus vous voir. Déclarais-je en m'allongeant sur mon lit et en m'emparant de mon portable afin de ne plus avoir à les regarder.

C'est alors que l'infirmière débarque et m'annonce que je peux enfin sortir de ce putain d'hôpital. Mais cette conne à demander à mon père de venir me chercher. Tant pis.

-Cara, je t'appelle ce soir, marmonne Carter avant de quitter la pièce en prenant soin de bousculer Nate.

Ce dernier me regarde et quitte également les lieux en silence.

****
-Papa t'étais pas obligé de venir me chercher à l'hôpital tu sais. Ralais-je en posant ma veste sur le canapé du salon.

Cette maison m'avait manqué. C'est toute ma jeunesse qui est enterrée en ces lieux. Mon père a décidé de la garder, car c'est là qu'a vécu ma mère et il ne pourrait s'en séparer. Il m'a proposé d'habiter ici mais je n'ai pas pu. Je suis trop faible et stupide.

-Et puis quoi encore ? J'aurais dû laisser ce petit con de Carter te déposer ? S'emporte-t-il en préparant à manger.

-Dis plutôt que c'était pour rendre visite à cette jolie infirmière oui. Riais-je en me débarrassant de mes chaussures, mais mon rire disparait quand je constate que ça ne l'a pas fait rire du tout. Papa, tu ne peux pas rester seul à vie.

-Je sais mais, quand elle nous a quitté, mon coeur s'en est allé avec elle. J'ai essayé de passer à autre chose, mais je n'ai pas pu.

Je m'assois sur près de lui en sirotant mon verre d'eau quand je lui demande :

-Parle moi de votre histoire Papa.

-Et bien, il y a tellement de choses à dire sir la femme la plus merveilleuse du monde. Elle te ressemblait vraiment beaucoup tu sais, bon elle n'avait pas les cheveux gris mais...tu es son portrait craché. Elle était parfaite. Et chaque jour qui passait me rappelait que j'étais chanceux de l'avoir.

C'est tellement beau ce qu'il dit, je vois qu'il est encore amoureux d'elle.

-Comment t'es tu rendu compte de tes sentiments pour elle ?

-Et bien, tout à commencé après les cours. Elle était en train de dessiner sur un banc quand je me suis approché d'elle en lui proposant une balade. Heureusement elle a accepté. Nous avons longuement discuté, elle me disait qu'elle aimait l'art, particulièrement le dessin. Elle avait également un grand frère qui ne m'aimait pas beaucoup à l'époque, rit-il en découpant les aliments posés devant lui.

-Tu veux dire que Oncle Joey te détestait ? Demandais-je abasourdie.

-Ouep. Mais de l'eau à coulés sous les ponts. Enfin bref. Je l'ai invité à une soirée, ta mère hein pas oncle Joey. Et elle a été ma cavalière. Une fois à la fête, un gars, Jimmy Figgins, lui a proposé de danser. Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai pas aimé, et je l'ai cogné.

-C'est-pas-vrai ? Toi, Christopher Stone a frapper un mec ? Je rêve.

-Je sais, j'étais bizarre à l'époque. Après cette bagarre, Katherina est venue me voir, je m'attendais à ce qu'elle me gifle pour mon comportement puéril mais pas du tout. Au lieu de ça, elle m'a embrassé. Et j'ai su que j'allais l'aimer.

-T'étais un vrai badboy en fait. Constatais-je en buvant ma boisson.

-Ce n'est pas parce que je me suis battu que j'étais un-

Il se stoppe net dans sa phrase. Il a enfin compris.

-Carter n'est pas un badboy alors ? Demande-t-il las.

-Non. D'ailleurs il déteste qu'on emploi ce terme pour parler de lui. Et les seules fois où il s'est battu, c'était pour moi.

Il pose le couteau sur le plan de travail et la sonnette de la porte d'entrée retentit.

-Carter ! On t'attendait ! S'exclame mon père.

Pardon ? Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?

Nice Girl, Dangerous Boy IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant