Ses cheveux flottent.
Couleur d'ébène.
Comme les ailes des corbeaux tatoués sur son aine.
Comme le vide dessiné sur son âme, une fleur morte.
Des pétales brillantes.
Brillantes de larmes.
De larmes d'attente.
D'attente au milieu du vacarme.
Ses jolis iris bleus,
Amoureux,
Pluvieux,
Contiennent des espoirs fabuleux.
Un trou noir.
Noir de ses déboires.
Des déboires rances.
Rances comme son absence.
Le vent joue, rie.
Il court, crie.
Elle sourit, vit.
Elle espère, bondit.
Ses cheveux noirs.
La douleur illusoire.
Là, juste au milieu de son coeur.
Là, juste au creux de son ventre, la douleur.
Les images se confondent.
Se fondent.
À qui? Pourquoi?
Elle l'aime? Merde. Pourquoi?
Cheveux noirs. Yeux bleus. Bleus de larmes, bruns de couleur.
Rires joyeux. Sourires irrépressibles, irrévocables. Comme la douleur.
Ses corbeaux volent. Laissent un tourbillon de plumes. Des plumes de doutes.
Litige d'ardeur et de douceur, mélange de rêves et de réalité, en infimes gouttes.
Ouragan d'émotions.
Une pluie d'informations.
Insupportable vide,
Survenu quand elle ne le voit plus.
Un trou noir.
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Pluie de Larmes
RandomParce que parfois des larmes tachent mes textes. Et que les bavures qu'elles étalent ne sont pas si laides au final. Parce que parfois, écrire ne sert qu'à se vider d'un trop plein de noirceur, même si ce n'est pas sa propre histoire qu'on exprime...
