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— Où est mon fils ? Je vous ai demandé où est mon fils ? hurlait alors Judy

— Judy, calme toi...

— La ferme Daniel ! crachait-elle à son mari, qui tentait d'apaiser sa femme criant sur cette pauvre infirmière. Je vous ai posé une question Mademoiselle

— Je vous ai dit Madame, votre fils est en salle de réveil il est impossible de lui rendre visite pour le moment.


Témoin de cette scène, je pouvais sentir la peur de Kol passer à travers moi. Une peur qu'il était en train de me transmettre alors que je n'avais rien à me reprocher, puisque je n'étais pas de service lors de cet événement. Daniel Turner attrapait fermement sa femme par les épaules, ils ne nous avaient pas encore vus et je dois dire, que je m'en estime heureuse, mais là, c'était loupé. Ce tournant vers nous, Judy aperçut son fils assit sur une chaise inconfortable sa tête dans ses mains, priant sûrement pour ne pas mourir de suite. Et il y avait moi, debout les bras basant sentant que j'allais recueillir tous les mérites et acclamation destiné à Kol, rien que par son regard noir et sa démarche dangereuse en ma direction.  


— J'avais confiance en vous, vous êtes en danger public, je vous avais confié la chaire de ma chaire et vous l'avait laissé ce noyer, vous n'êtes qu'une petite hypocrite et incapable Kaithleen, je regrettais de vous avoir fait confiance et de vous avoir complimenté avant mon départ. Je crois bien que vous êtes la pire chose qui est pus arriver à ma famille ! Je vous interdis formellement d'approcher l'un de mes fils ! hurlait-elle de plus belle alors que tout le monde nous regardait.


Je sentais les larmes montées à mes yeux, on ne m'avait jamais dit de chose aussi méchante et ça même sous la colère. Kol, ayant relevé la tête, se levait avait de se placer à mes côtés, je savais bien qu'il allait avouer que c'était lui, mais j'attrapais son poignet et lui fit un discret non de la tête. 


— Maman, ne lui parle pas comme ça elle, tentait-il quand même

— Toi ! Ne prends pas sa défense, les filles comme elle ne mérite même pas ton attention, qu'elle s'estime heureuse que je ne porte pas plainte pour négligence et mise en danger de la vie d'autrui.

— Ce n'est rien Kol, je suis bien placé pour comprendre... le rassurais-je en souriant retenant des larmes de peine et d'énervement.


Qui mieux que moi pouvait comprendre la peine et la sensation de perdre quelqu'un à qui ont tien ? Donc, je me doutais bien la vérité éclaterait tôt ou tard, alors je ne m'en faisais pas. Sur mes derniers mots, j'avais alors attrapé mon sac à main que j'avais posé sur une des chaises de la salle d'attente et étais partie en essayant de ne pas me retourner. La tête basse, je filais jusqu'à la voiture. Une fois dans celle-ci, je pris un moment, un moment pour me concentrer sur ce que je ressentais, je ne voulais pas pleurer, quoique tous les sentiments qui m'avaient opposé aujourd'hui et la salade que je venais de me prendre, étaient loin de me réconforter. 


Une fois gardé dans l'allée de ma maison, je me dirigeais vers la porte. J'avais un boulé imaginaire que je tirais lourdement. Moi qui pensais avoir déjà des journées pourries. Celle-ci battait de loin les plus horribles que j'avais eues jusqu'à présent. J'entrais chez moi en déverrouillant la porte. Allumant l'entrée, je n'avais pas fait attention à la lumière se trouvant dans le salon. J'avançais en me disant qu'un bon bain me ferais le plus grand bien, soudainement en passant devant le salon, la lumière m'interpellait. Mais ce qui venait d'attirer le plus mon attention, c'est ce que j'ai cru voir. Me figeant, je pivotais en direction du salon, me retrouvant face à ma tante, les bras croisés sagement assis sur un fauteuil. Son regard me toiser, je réalisais avec effroi que j'avais oublié d'aller la chercher à l'aéroport. 


— J'espère que tu as une bonne excuse pour m'avoir oublié jeune fille ! disait-elle de manière faussement énervait, mais attendant tout de même une explication.

— Je suis désolée tante Glenda... Il y a eu un souci assez grave


Ma tante fronçait alors les sourcils, je n'attendais pas qu'elle me demande ce qui s'était passé que j'enchaînais :


— je travaille en tant que Baby-Sitter et aujourd'hui, le petit que je garde à eux un accident avec son frère, qui est mon ami et... Il m'a appelé pour que je vienne le soutenir... Sauf que cela m'est retombé dessus alors que je n'étais même pas là...

— Oh, ma chérie, plaidait alors Glanda en posant une main sur son cœur.

— Du coup je ne pourrais même pas aller voir comment il va...

— S'ils portent plainte, je demanderais à Claude de prendre le premier vol chéri, disait-elle soucieuse.

— Merci, mais je ne pense pas qu'elle va porter plainte... Mais c'est très gentil... 


À peine avais-je fini ma phrase que nous nous étions pris dans les bras. Savourant cette forte étreinte. Au plus, loin, que je me souvienne, la dernière fois qu'elle m'avait pris dans ses bras s'était lorsque nous enterions son frère, soit mon père. Un moment assez délicat qui l'avait pas mal secoué. Je savais bien que ma tante, à cheval sur les promesses avait mal pris le fait que je l'oublie à l'aéroport. Mais elle était la personne la plus ouverte d'esprit - après Alyson - que je connaissais. Je savais donc, d'ores et déjà qu'elle ne m'en tiendrait pas rigueur, tout en sachant les raisons qui m'avaient retenu. 

Glenda s'était alors reculé d'un ou deux pas. Elle venait poser ses deux mains autour du visage de la belle petite-nièce. Elle voyait dans son regard les prunelles de son frère, elle était tout ce qui lui restait, sa dernière famille. Il était donc impensable pour elle, qui ne lui arrive quoi que ce soit. Et ça malgré soi absente dans sa vie.


— Aller monte prendre une douche tu pus l'eau salée et je vais te préparer un sandwich

— Un au poulet alors, exigeais-je avec un tendre sourire

— Très bien poulette, disait Glenda en s'en allant à la cuisine, tout en chantonnant. 


----------- NOTE D'AUTEUR -----------

Bonjour mes amours ! je suis sincèrement désolé de ce petit retard de publication, mais mon Master me demande pas mal de temps et je dois avouer avoir complètement zapper hier, mais pour me faire pardonner me voilà avec ce nouveau chapitre encore plein de rebondissement !

J'espère que ce chapitre va vous plaire et que vous serez nombreux a me donner votre avis en commentaire ! 

N'oublier pas un petit vote donne le sourire :D 

Kaithleen Cavanaud │ L'INTÉGRALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant