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Pas de catastrophe, pas d'amitié liait par le sang. Juste un sacré mal de tête, qui me faisait remonter de drôle de souvenir de la soirée. Je souriais amusé lorsque je m'étais souvenu de mettre mise à danser sur les tables du bar, sous les encouragements d'Alyson et Connie. Cependant l'appel, complément bourré que j'avais passé sur les coups de cinq heures du matin à Kol, me passait l'envie de sourire et me donnait plutôt envie de pleurer à chaudes larmes. Ce qui me rappelait alors qu'avant cette tragédie, Kol m'avait envoyé un message en me disant qu'il me dispensait de venir travailler aujourd'hui. Pour la simple et bonne raison qu'il avait envie de passer, un peu de temps avec son petit frère. 

Tant mieux pour moi, je n'aurais pas à l'affronter et donner une explication sur mon appel. Je pouvais également, enfin flâné tranquillement au lit. Les volets fermés, je profitais de la peine ombre de la pièce encore un moment. J'aimais particulièrement flâner au lit, un de mes plus gros défauts, qui m'avaient toujours mis en retard tout au long de mes années lycée. Avec le temps, ce défaut s'était assagi et j'arrivais à ne plus être en retard en me faisant malheur. Le ventilateur avait tourné toute la nuit, je fermais un instant les yeux lorsque celui-ci tournait en ma direction et me propulsait de l'air.

Je m'étais levé et m'étais habillé avant de descendre dans le salon et me diriger vers la cuisine pour me faire couler un café. J'étais complètement déboussolé et ne savais même pas quelle heure il était. J'attrapais mon téléphone posé sur le plan de travail. Je l'avais certainement oublié là avec ma veste et mes clés en rentrant. Celui-ci affiche les onze heures trente bien entamées. J'avais eu une expression étonné, car même si flâné au lit était mon péché mignon, il était rare que je dorme autant. 

Je posai mon téléphone et appuyais sur le bouton « on » de ma cafetière. Je la laissais chauffée lorsque j'entendis la sonnette à'entrer résonna dans toute la maison. Je glissais rapidement une tasse sous les verseurs et appuyais sur le bouton afin que le café coule dans la tasse avant d'aller ouvrir la porte. 


— Ah Kaithleen enfin ! entendis-je en ouvrant la porte, reconnaissant directement la voix de ma meilleure amie.

— Tu arrêtes de râler un peu ? plaida alors TC derrière.


Je les regardais amuser tout en les laissant entrer dans le couloir principal.


— Je peux savoir ce que vos faites là, demandais-je pour les distraire dans leur chamaillerie naissante.

— Brunch du mardi matin très cher ! répondit alors TC en levant deux sacs pleins.

— Bon allons à la cuisine ! 


Alyson satisfaite de ma réponse avait alors sautillé comme une princesse jusqu'à celle-ci, moi je m'étais tourné vers TC avec un sourire aux lèvres désolées et avais tendu les mains pour l'aider à porter l'un des sacs, tout en refusant de m'en donner un il engageait le pas.


— Tu lui as déjà dit qu'elle n'était pas une princesse .

— Oui, mais bizarrement sa meilleure amie ne m'aide pas vraiment.

— Ah bon pourquoi ?

— Elle vient tout juste de coder à un autre de ses caprices, avait-il dit en éclatant de rire avec moi.


Nous avions ri, ce qui avait titiller la curiosité de ma meilleure amie, mais très vite celle-ci fut remise a sa place par son frère, qui lui demanda de se mêler de ses affaires pour une fois. Une réflexion qui m'avait fait d'autant plus rire. J'avais alors sorti trois assiettes, que j'avais posées sur la table, ainsi que quelque couvert. Faisant comme chez elle, Alyson avait ouvert le frigo et sortit quelques boissons, telle que du jus de groseille et du jus d'orage. Je passais derrière elle et attrapai du beurre et le paquet de jambon. Dans une harmonie parfaite TC s'était hissé entre nous et attrapait le pain et le posait sur la table. 

Enfin assit et pour TC déjà la bouche pleine, nous savourions ce brunch improvisé. Cela fait longtemps que je ne m'étais pas retrouvé en famille ainsi. Oui en famille, car pourquoi, au-delà du lieu d'amitié que je pouvais leur porter, ils étaient pour moi comme des frères et sœur. 


— Tu sais Kaithleen, cette après-midi, nous devrions aller à la plage toutes les deux ! proposa alors Alyson.

— Je ne sais pas Aly...

— Aller quoi ! On n'y a pas été de tout le mois de juillet

— Elle a raison cela pourrait vous faire du bien l'air marin

— Pourquoi vous liguez-vous contre moi comme ça ? m'exclamais-je en riant.

— Tu sais l'avantage d'avoir un frère, c'est que mise a part les disputes, nous serrons toujours du même côté ! expliqua Alyson en riant.

— Bon ok, je vais aller préparer mes affaires.

— Super ! s'exclama la belle brune contente d'avoir une nouvelle fois gagné.


J'avais mangé et étais monté préparer un sac de plage, tandis qu'Alyson m'attendait devant la télé. TC lui, nous avait laissés entre filles. Il avait appris avec les années à ne jamais interrompre ses moments qu'Alyson imposait la plupart du temps.

Nous nous étions donc rendu sur une petite plage dissimulée derrière une crique. Ce qu'il y avait de bien avec celle-ci, c'était qu'en plus d'autres grande, elle n'était pas connue par les touristes, souhaitant passer leurs deux semaines de vacances annuelles au bord de mer. Donc il y avait toujours de la place pour attendre sa serviette sur le sable doré. À peine mise en maillot et les fesses posées sur ma serviette colorée, qu'Alyson courait déjà vers l'eau en quête d'une idylle estivale. Cela m'avait fait sourire, surtout lorsque je la voyais alors se tourner vers moi et me faire de grands signes. 

Je me sentais à cet instant, paisible et heureuse, cela faisait du bien de ne plus se sentir oppressé par ce sentiment de culpabilité, qui m'avait pendant de longs mois rongés. J'apprenais peu à peu à revivre. Loin de vouloir me montrer prétentieuse, mais je trouvais que je m'en sortais plutôt bien, pour une fille qui avait perdu ses deux parents à quelques moins consécutifs l'un de l'autre. Les rayons de soleil reflétant sur les vagues me donnaient la sensation de flash. Des flashs agressifs, me replongeant dans mes souvenirs d'enfance. Un sourire aux lèvres, je regardais l'horizon en revisionnant mes tendres moments encore présents dans mon esprit, avec s'eux qui m'avait aidé à grandir. 

Ma douce quête aux souvenirs, fut interrompue par une main se posant sur mon épaule.


— Kaithleen, ça va ? me questionna alors Connie, qui me regardait avec un air soucieux.

— Eux... Oui désolé, j'étais dans mes pensées, avais-je répondu en souriant troubler.

— J'ai eu peur que tu ne souffres d'une insolation.

— Non... Tu ne travailles pas aujourd'hui .

— Non, je ne prends mon service qu'à dix-neuf heures et Alyson, m'a demandé de passer si je pouvais, alors me voilà, disait-elle en souriant de plus belle.

— C'est cool que tu es pus passé, je vais me sentir moins seule !

— Pourquoi ? Où est Alyson ?

— Partie dragué, répondis-je en riant.

— Je comprends mieux pourquoi elle m'a demandé de venir alors, ajoutait Connie en riant à son tour. 


----------- NOTE D'AUTEUR ---------

Coucou les amours, nous nous retrouvons cette semaines, pour de nouvelles aventures ! Que pensez-vous de ce chapitres ? Je sais, c'est un chapitre assez calme, mais comme ont dit souvent, le calme est avant la tempête :p Donc je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un tout nouveaux chapitre. 

J'aimerais vraiment remercier tous mes fidèles lecteurs, qui chaque semaines viennent, lire, commenter et voter ! Vous ne pouvez pas savoir comment cela me fait plaisir :D donc je vous dédie ce petit chapitre les amours ! 

Kaithleen Cavanaud │ L'INTÉGRALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant