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J'avais laissé James avec son frère et étais rentré chez moi. De toute manière, je ne pense pas que j'aurais été au meilleur de mes capacités, s'il m'avait demandé de rester encore une heure ou deux. Cette histoire de baiser sur le front m'avait légèrement contrarié, mais d'un autre sensé cela m'avait beaucoup plus. Oui, oui, vous avez raison, je suis d'une insatisfaction lassante. Mais cela montrait d'un autre côté qu'il tenait vraiment à moi et que cette parole était sincère. Donc je ne me plaignais pas trop de ce qu'il venait de se produire. Dans le salon, le regard vide d'expression, je fixais un point dans la pièce de manière pensive. Kol était la source de toutes mes pensées, mes hypothèses et mes fantasmes du moment. En cas de doute, je savais toujours vers qui me tourner, j'attrapais donc mon téléphone et composais le numéro de ma meilleure amie. 


« Allô biche ? »

— Oui ma belle, ça va ? demandais-je en souriant avec douceur.

« Mais à part mes envies de meurtre tout va bien ! » déclarait-elle en riant.

— TC ? osais-je en riant « ce petit con me soûle, tu le sais ça ? »

— Qu'est-ce que je suis contente d'être fille unique !

« Tu parles, tu te fais trop chier ! » s'exclamait-elle en riant à son tour « Sinon, tu m'appelles pour quelque chose en particulier . »

— Oui, voilà j'ai rencontré une fille lorsque j'ai amené James manger une glace et elle avait vraiment l'air sympa et elle m'a proposé d'aller boire un verre ce soir... Tu veux venir .

« Depuis quand tu acceptes les verres d'inconnue toi ? » me taquinait-elle

— Alyson... En plus j'ai plein de choses à te raconter vraiment... Je pense que cela va te plaire, disais-je en espérant suffisamment attiser sa curiosité.


Il y avait eu un blanc a travers le combiné, puis un profond soupir. Je l'imaginais bien prendre une mine énigmatique cherchant déjà ce que je pouvais bien lui cacher.


« Um... Très bien, je passe te prendre à 21 h, tiens-toi prête ! »

— Bisous ma belle et merci ! disais-je en souriant. 


Je m'étais préparé, enfin, j'avais simplement mis un jean bleu claire, accompagné d'un t-shirt à dos nu en mousseline et dentelle blanche. Avec une jolie petite paire de sandales à talon beige à frange qu'Alyson m'avait fait acheter lors de notre dernière sortie shopping. J'avais enfin un prétexte pour les mettre. Il est vrai que j'aimais beaucoup la sensualité que pouvaient dégager des talons, mais en porter tous les jours étaient une autre affaire et je n'étais pas prête de le faire. C'est pourquoi ce soir était une occasion rêver pour faire sensation et me maudire dans quelques heures pour ne pas avoir pris de tongs dans mon sac. 

En arrivant devant le bar, que Connie m'avait indiqué par message, je jetais un coup d'œil vers Alyson, qui semblait déterminée à rencontrer cette fameuse inconnue, qui m'avait servi une glace ; je la suivis à l'intérieur, cherchant du regard la jeune rouquine aux yeux verts. Quand j'avais enfin aperçu Connie, je me dirigeais vers elle en attrapant le bras d'Alyson pour ne pas la perdre dans la foule du monde. Connie avait gardé une place et lorsqu'elle me vit me faufiler entre deux tous ce beau monde pour la rejoindre elle se levait de sa chaise toute souriante en me faisant un signe de main.

À sa hauteur, je la saluais. Connie avait gardé une place et lorsqu'elle me vit me faufiler entre deux tous ce beau monde pour la rejoindre elle se levait de sa chaise toute souriante en me faisant un signe de main. 

Kaithleen Cavanaud │ L'INTÉGRALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant