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Après une courte nuit, les rayons de soleil avaient eu raison de nous. J'avais oublié de fermer les volets, donc depuis six heures du matin environ, nous chuchotions dans le lit. Quand j'avais entendu les pas de ma tante descendre les escaliers, nous avions enfilé des vêtements et l'avons rejoint sur la terrasse. Je venais alors embrasser sa joue alors qu'elle attendait tranquillement, les yeux vers l'horizon en profitant des dernières minutes de fraîcheur. 


— Bonjour les filles, bien dormis .
— Oui et toi ? demandais-je en m'asseyant autour de la table en bois de chêne.
— Très bien, vous devez sans douer avoir faim. Je vais aller chercher le petit-déjeuner
— Non, non ne bougez pas Glenda avec Kaithleen on va s'en charger. Hier soir vous avez été une ôte superbe
— C'est très gentil de ta part Connie, soufflait alors ma tante charmée par la gentillesse de mon amie.
— Merci
— Vous savez quoi. Pendant que vous préparaient le café et le pain griller, je vais aller sur la place chercher des viennoiseries, j'apprécie les balades matinales
— D'accord, approuvais-je en souriant.


J'avais alors attrapé la main de mon amie et m'étais dirigé vers la cuisine. Bien qu'elle ne connaisse pas la cuisine. Elle était dotée d'une certaine réactivité. Surement dû, à son travail d'été, qui devait sans doute parfois, lui demandait d'être rapide. Nous étions une équipe efficace, le pain grillé, le café chaud, nous attentions à l'arrivée de Glenda en nous prélassent au soleil. Lorsque la porte d'entrée s'ouvrait, de manière beaucoup trop enjouée pour que ce soit Glenda. La voix d'Alyson brisait le suspens. 


— Kaithleen tu dort ? criait-elle dans toute la maison.
— Sur la terrasse, criais-je à mon tour.


J'entendais alors la belle jeune femme courir jusqu'à nous, en arrivant face à nous, je pouvais voir une pointe de surprise lorsque ses yeux s'étaient posés sur Connie. Son sourire s'était faussé, mais elle fit mine de rien en souriant de nouveau et s'asseyait face à nous. Je n'étais pas dupe, je voyais bien que la présente de Connie l'avait gêné, couper dans son élan. Pourtant, tout me semblait normal, je décidais donc de sourire et lui tendit l'assiette de pain griller. 


— Aly, je suis contente que tu sois là
— Oui, répondait-elle en souriant tout en prenant une tranche de pain griller qu'elle commençait à torturer afin de pouvoir le déguster.
— Quelque chose ne va pas, demandais-je finalement, intrigué par son attitude
— Oui, oui tout va bien, disait-elle en me souriant de manière presque forcée.


Le mensonge n'était pas une seconde nature chez elle. Enfin pas quand on la connaissait comme moi. Je voyais bien que quelque chose clochait, mais visiblement elle ne souhaitait pas en discutait maintenant. Je me demandais presque si cela ne concernait pas Connie. Car elle n'avait pas semblé si heureuse de la voir que ça. Je sais qu'il est toujours difficile d'accepter quelqu'un, mais Alyson était bien la seule personne à ne pas faire attention aux préjuger, il était étonnant qu'elle éprouve un sentiment de recul envers Connie, qui était tout bonnement adorable.

J'attrapais une tranche de pain grillé en souriant à Alyson, tandis que Connie lui parlait. Lorsqu'on sonnait à la porte. Au début, je pensais que c'était sûrement ma tante Glenda, qui sonnait pour nous prévenir qu'elle était entrée. Mais je prenais conscience qu'elle n'aurait jamais faite cela. Les sourcils fronçaient, je me levant donc de ma chaise afin d'aller ouvrir et découvrir, qui pouvait bien venir à une heure aussi matinale. 

Kaithleen Cavanaud │ L'INTÉGRALEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant