Chapitre 5

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J'ai enfin retrouvé l'inspiration!! Ouf! Je suis assez contente de ce que donne ce chapitre alors j'espère rapidement avoir l'inspiration pour les prochains! je vous tiendrais au courant sur mon Rantbook! ;) 

Avec le prince nous venions de mettre pied à terre juste en face d'une grande villa bourgeoise qui vu de l'extérieur ressemblait au palais qu'aurai un conseiller du roi ou un haut placé qui n'est pas de sang royal, un simple Noble en fait. L'entrée était érigée dans un grand mur de brique claire alors qu'une arche à 'aille d'homme était percée en son centre. C'est donc par cette entrée que nous étions entrés, ma personne bien cachée derrière le corps du prince. Il passait ainsi alors qu'on lui jetait des acclamations, ne se souciant guère du bruit environnant, il était juste à l'aise. Quant à moi, j'avais les doigts enfoncés dans mes manches alors que les bras le long du corps, je fixais le sol. J'essayais d'ignorer leurs supplications mais c'était plus fort que moi, beaucoup d'entre eux demandaient trop pour être ignorés. Mais à vrai dire le Prince Namjoon ne pouvait pas répondre à leurs demandes, il ne gérait rien dans l'état, il était juste un fils du roi et il était juste en visite de courtoisie chez un ami.

Une fois à l'intérieure de la cour de la villa, deux gardes armés fermèrent les portes, étouffant légèrement les supplications, mais cela ne les taisait pas complètement, on entendait donc toujours des marchands demander que les frontières s'ouvrent plus, que le pont le plus à l'est rouvre les soirs de fêtes ce genre de choses. Pendant ce temps le Prince c'était avancé jusqu'à se retrouver face à un petit homme potelé, les cheveux coiffés en chignon. Il s'était courbé bien bas devant le prince avant de sautiller sur ses petits pieds enflés, pressant ses joues épaisses dans une moue agréablement surprise. Le jeune prince lui répondit alors par un doux rire cristallin et déposa sa main claire sur son épaule. Il lui imposa quelques douces tapes amicales avant de se retirer et de cacher ses mains sous ses manches devant son ventre.

« Quel doux plaisir de vous revoir mon Prince ! Je me demandais bien quand vous alliez revenir boire un thé en ma compagnie ! Faire des paris et autres gâteries » Le petit homme plissa un œil comme pour le cligner alors qu'impassible le Prince avait dodeliné de la tête.
« Certes. Pouvons-nous investir votre salon ? C'est une journée chaude. »
« Bien évidemment ! Suivez-moi ! j'ai fait refaire le parquet au sol alors que la bassecour est en pleine expansion ! un vrai petit paradis ! »

Je me contentai de les suivre en silence, écoutant vaguement ce petit home piétiner durement la poussière de la cour et évidemment ses fiertés en termes de changement dans sa maison. Malheureusement, alors qu'au bout d'une allée le salon ouvert se profilait, un garde me retint à distance. Je n'avais pas le droit d'aller plus loin, alors que mon employeur et son ami étaient entrés dans la pièce ombragée où se tenaient plusieurs courtisanes qui venaient leur servir du thé. Je dû donc me reculer encore plus, je n'avais aucunement le droit e voir ces jeunes femmes et le garde m'indiqua d'un doigt ferme où se trouvait les appartements des employés. C'est donc seul, et sans autre explications qu'un doigt pointé vers un chemin, que j'avais dû parcourir la villa qui était loin d'être petite. Il y avait des dizaines de bâtiments, la plupart vides car ils devaient accueillir les invités lorsqu'ils découchaient, et enfin, au bout du domaine s'érigeait un bâtiment, cossu mais bien moins impressionnant que le reste, et celui-ci grouillait de monde. On s'y affairait comme dans une entreprise et chacun avait une tâche attribuée. Un jeune homme aux cheveux très courts était occupé à tirer de l'eau à un puit au centre, s'écroulant sous le point de son seau immense. Une jeune femme elle, arrosait un petit potager et un jardinet en fleur. Plus loin, on apercevait une cuisine qui se trouvait en contrebas, des cuisinières y faisaient cuire des légumes à la vapeur. Les autres pièces étaient remplies de mondes qui préparaient des couches, des tables et des couverts. Il fallait maintenant satisfaire le prince. D'ailleurs tant ils étaient occupés, ma présence ne les avait pas même interpellés. Enfin, ce jusqu'à ce qu'une petite tête brune n'émerge d'un monceau de terre, le visage couvert de poussière.

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