Chapitre 15

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Bonjour! Bonne journée à vous mes petits poussins, pleins de bisous et bonne lecture!<3

PS : les publications prenaient déjà pas mal de temps mais ca risque d'être pire encore car j'ai abîmé ma barre espace de mon ordinateur, ce qui rend l'écriture vraiment plus désagréable. mais tant pis, je pense m'y faire :3
Oh et le manque de titre et de photo à la publication initiale c'est un bug Wattpad, woohoo

Le temps avait passé, et le pays ne montrait que toujours plus sa beauté. Les mois s'écoulaient lentement, comme une rivière qui jamais ne sortait de son lit, et qui serpentait paisiblement entre les arbres au milieu d'une plaine dégagée. La musique du vent, elle, n'avait qu'à peine changé, elle devenait simplement plus forte à chaque fois que l'automne laissait place à l'hiver, mais elle devenait si paisible au printemps et durant nos magnifiques étés. Et tout ce qui se trouvait au palais était comme intemporel, constant et simple. En effet, à présent que la princesse avait sa place au palais, nous recevions souvent la visite des mêmes personnes, c'est-à-dire son grand frère Hoseok, qui bien rapidement été devenu un ami proche du Prince, son père qui venait se remplir la panse à l'occasion, et bien évidemment, un messager du Roi qui venait jauger la rondeur du ventre de la Princesse. Or, à chacune de ses venues la jeune femme n'attendait pas d'enfants, mais sachez que cela n'est nullement la faute du Prince. En effet, comme il me l'avait demandé, j'avais participé à la conception comme je le pouvais. Ainsi, quelques jours après la nuit de noce, le Prince savait que la famille de son épouse allait attendre un enfant, si bien que je dû me donner à lui une nuit entière alors que l'air frais de l'été était venu soulever nos draps. Puis, le médecin du palais était venu, et à cet instant je n'avais pu regarder cet homme dans les yeux. le roi m'avait forcé à le regarder droit dans les yeux alors qu'il prélevait ce dont il avait besoin, me forçant à me mettre dans une position bien désagréable face à lui, lui exposant parfaitement mon fessier. Et enfin, lorsqu'il eut terminé, il alla rejoindre la Princesse.

Nous dûmes faire cela plus d'une fois, mais jamais la Princesse n'avait pu nous montrer une présence en elle, et les mois passaient. Le médecin avait alors demandé à faire des examens sur le Prince et son épouse. Et il vint à la lourde conclusion que la pauvre jeune femme était stérile, et que jamais elle ne donnerait vie à un héritier. Le Prince Kim n'avait été que très peu touché par ce fait, mais lorsqu'il dût y réfléchir un peu plus j'avais lu dans son regard de l'inquiétude. Il redoutait comme il ne l'avait jamais fait l'arrivée du messager du Roi. Il ne voulait pas entendre de sa bouche qu'il devait se trouver une maîtresse pour avoir un enfant, car cette fois il savait que le Roi lui enverrait une femme féconde et qu'il n'aurait nullement le choix. Et si cette femme avait des contacts avec son père, jamais il ne pourrait éviter la couche de la jeune femme. Il était piégé. Chaque nuit alors, il s'asseyait face à sa table à dessin, écrivant sans cesse, coulant de l'encre sur des dizaines, des centaines de pages vierges qu'il mettait précieusement de côté. J'étais toujours près de lui lorsqu'il le fallait, l'épaulant et l'emmenant à notre lit chaque fois qu'il tombait de fatigue. Je nettoyais son front soucieux et lui offrait toujours des baisers pleins d'amour. Je savais après tout que je ne pouvais toujours être heureux, après tout je n'étais que son compagnon, et être à ses côtés m'allait. Tant que je ne le perdais pas.

Mais, un jour glacial d'hiver, alors que je nourrissais les feux qui réchauffaient les planchers, un grand cheval blanc se jeta à l'intérieur de l'enceinte du palais au grand galop. Il s'arrêta seulement lorsque trois hommes avaient attrapé ses rennes arrachés, et retiré la selle qui venait lui frapper la croupe durement car elle s'était drôlement détachée. Je vis alors le Prince se précipiter à l'extérieur, couvrant son cou d'une écharpe en soie épaisse. Il caressa rapidement l'encolure blessée du cheval et mordit sa lèvre. Moi aussi je le reconnaissais ce canasson. Il n'était pas bien dressé, il était même peureux, mais seul son cavalier savait le tenir en place. Mais... son cavalier n'était pas là, pas sur son dos, et pas même à l'horizon. Je vis alors le Prince Kim rentrer dans ses appartements et sans même avoir à lui demander ce qu'il faisait j'avais compris qu'il partirait à la recherche du messager. Je ne comptais pas le laisser seul, j'avais donc fait mon sac, attachant correctement mes cheveux, et m'habillant chaudement.

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