Calipso rencontre celle qui a plus de coffre qu'elle

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Ouais Calipso n'était pas courageuse enfin si mais elle n'avait pas le courage des héros. Qu'est ce qui lui avait pris de vouloir participer à cette mission de sauvetage! Elle n'en savait rien. Enfin si, elle savait qu'elle avait fait ça pour prouver qu'elle n'avait pas qu'une voix et un joli minois et qu'elle valait autant que Piper, Franck, Hazel  et Annabeth... Non pas Annabeth, personne n'atteindrait jamais le niveau d'Annabeth même pas Percy, Nico ou Jason. Cette fille faisait bien trop peur.

Bon pour en revenir à ma chute, je criais comme une hystérique. J'avais une peur bleue des toboggans. Oui je sais je n'avais pas peur de mon père Atlas ni de ma grand mère Gaïa mais j'avais peur des toboggans. Ce toboggan faisait peur. Très peur. Hyper peur. Archi méga peur... et je vais m'arrêter là. Aucune lumière ne filtrait à l'intérieur et il tournait en spirale descendant toujours plus bas. J'essayais de freiner avec mes mains mais tout ce que je gagnai s fut de me bruler le bout de doigts. Et oui c'est possible de se brûler sous l'eau enfin je dis ça mais jusqu'à maintenant je pensais que c'était pas possible.

Tout d'un coup le supplice prit fin et je me mis à couler. Mais j'avais beau bouger mes bras et mes jambes dans tous les sens, je continuais de couler toujours plus bas. Je ne savais pas nager. OUI je sais j'ai grandi sur une île mais n'oubliez pas que si j'avais pu nager j'aurais quitté mon ile à la nage dès les dix premiers siècles ( ce n'est rien dix siècles pour une immortelle je vous le rappelle). Mes pieds touchèrent le sable délicatement. Comme une caresse. Mais au bout de quelques secondes, mes pieds me brûlèrent et quand je baissai la tête pour voir ce qui me faisait aussi mal, je ne vis qu'un nuage rouge qui s'étalait autour de mes jambes. C'était du sang doré et rouge à la fois, celui d'une demi immortelle et d'une demi mortelle. C'était mon sang. 

J'agitais les bras dans tous les sens pour essayer de me sortir du sable mais comme dans un cauchemar, mes jambes s'enfoncent plus profondément dans le sol comme si j'étais des sables mouvants_ une fois Léo et moi étions tombés dessus au sens propre du terme en cherchant un endroit pour faire atterrir Festus. Le sol s'ouvrit soudain alors que le sable m'avait ensevelit jusqu'au cou et je glissais à nouveau dans un gouffre de plus en plus clairs au fur et à mesure de ma descente. Je n'étais pas encore en bas, je le sentais bien mais la lumière est tellement forte que je suis obligée de fermer les yeux de sorte que si quelque chose ou quelqu'un s'en prenait à moi , il me prendrait pas surprise. Je me sens seule. Terriblement seule. Je cris le prénom de Franck. Si quelqu'un pouvait m'aider en ce moment c'était bien un gars capable de se transformer en un tas d'animaux.      

Tout d'un coup je m'arrêtais de descendre et me stoppais. Je priais pour en avoir finit avec le toboggan en. Mais bon tout le monde connait la légendaire chance dont tous les héros font preuve et j'en avais hérité. Je me remis à glisser la tête la première cette fois. j'avais la tête qui tournait et mon estomac réclamait à coup de haut le cœur une pause.  

J'enchaînais les loopings sans m'arrêter, mon corps était violemment jeté contre les parois du toboggans à chaque virage et ma gorge me faisait mal à force de crier de sorte que je n'étais pas sur de pouvoir enjôler qui que ce soit en ce moment.

Je me rendis soudain compte que cela faisait un moment que je ne bougeais plus et que j'étais dans le sable. En pestant en grec et en anglais, je me levais et avançais lentement vers je ne sais ou avec une extrême prudence de peur que le sol ne se dérobe à nouveau sous moi et me remettes dans un toboggan. 

J'arrivais dans un endroit splendide, différents coraux se mélangeaient et leurs couleurs donnaient un esprit de fête et de beauté à cette endroit. Je promenais mon regard sur ce lieu surement inconnu des Hommes et observais avec intérêt chaque centimètre. De minuscules poissons nageaient paisiblement rentrant et sortant des anémones de mer.  C'était irréel. Un coquillage de taille humaine grand ouvert trônait au milieu de ce décor surnaturel. Une perle d'un blanc doux et pure de la taille de ma paume reposait à l'intérieur ajoutant à l'ambiance de conte de fées. Je me sentais attirée par le coquillage et sans que je sache comment je me retrouvais à deux pas, un pas, quelques millimètres de lui. Ma main comme possédée se leva et se tendit vers la perle. J'avais un mauvais pressentiment mais je me raisonnais: comment quelque chose d'aussi beau pouvait-il être néfaste? C'était impossible tout simplement alors ce doute s'effaça de mon esprit et je saisit la perle. A peine l'eus je touchée que je m'évanouis l'esprit inondé des pires moments que j'avais vécu. La liste était longue et immobile je me résignais à revivre tout un tas de moments pénibles et dur.

Un homme faible et seul sans personne atterrit sur mon île au milieu de la matinée, au bord de l'eau sur le sable humide. IL devait avoir une quarantaine d'années mais c'était difficile à dire. C'était un guerrier cela se voyait à ses vêtements. Il avait une barbe mal rasée et le corps amaigrit. Il leva faiblement la tête vers moi et me dis:

-Vous êtes une déesse?

-Je suis Calipso. ET vous?

Je venais de faire la connaissance l'homme qui me briserait le cœur. je venais de rencontrer Ulysse.

Dernière Quête (RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant