MADAM'S GARAGE

MADAM'S GARAGE. Chapitre 57.

CHAPITRE 57.

Lysiane.

Je suis heureuse. Mes parents ont adopté Audrey. Du coté de Noémie, je n'étais pas inquiète. Tout comme notre frère Jean-Paul, elle m'avait assurée de son soutien. Nous nous entendons très bien tous les trois. Nous ne nous voyons pas assez. Ce Noël, nous serons réunis. Je suis impatiente.

Je n'ai pas pu me défiler, j'ai du raconter l'épisode Félix/Martin, puis la venue de sa sœur Françoise, sans oublier ses excuses et son repenti. Ma chérie a rougi aux compliments de ma famille.

Sur le retour, nous parlons un peu de tout. Ma sœur nous a fait rire quand elle a essayé d'imiter sa meilleure amie, Johanna quand elle lui a dit que j'étais avec une femme. Et quelle femme.

Quand nous sommes arrivés chez Audrey, à Mazères, mon père a deviné que nous étions chez elle. Mes parents ont apprécié que nous ayons préparé l'appartement spécialement pour eux.

Ma chérie a marqué des points aujourd'hui : la location du monospace, le repas chinois, ma défense qu'elle a pris face à Françoise, leur laisser son appartement pour toute la durée de leur séjour. Et je ne parle même pas de son amour, si visible, qu'elle a pour nous trois.

Pendant que mes parents et ma sœur installaient leurs affaires, Audrey nous a fait du café,que nous avons pris au salon. Mon père demande alors à ma chérie :

- Audrey. Tout à l'heure, vous nous avez dit que demain, nous déjeunons chez vos parents ?

- Oui. Ils sont impatients de vous rencontrer.

- Je suppose qu'ils sont comme vous...

Elle le regarde en souriant, un poing sur la hanche :

- Et d'après vous, je tiens de qui ?

Sa réponse nous a bienfait rire. Mélodie ajoute :

- En plus, maintenant, avec Mylène, nous avons six grands-parents. C'est cool, non ?

Ma mère les regarde,amusée :

- Oui, comme ça, vous aurez plus de cadeaux...

Les filles font semblant de se défendre :

- Mais... On ne pensait pas à ça...

- Mais non, bien sûr...

Mélodie regarde sa sœur :

- J'ai été si peu convaincante ?

- Il faut croire.

- D'accord. Il ne reste plus qu'à assumer alors. C'est vrai, on aime bien les cadeaux de nos grands-parents.