MADAM'S GARAGE

MADAM'S GARAGE. Chapitre 58.

CHAPITRE 58

Lysiane.

Ce dimanche matin, nous nous préparons tranquillement pour aller déjeuner chez mes beaux-parents. Vers 10h30, j'appelle mes parents pour les prévenir que nous n'allons pas tarder à les rejoindre. Jusqu'à Mazères, Audrey prend le monospace, et moi ma voiture. Je vais la laisser à mes parents le temps de leur séjour. Ma chérie voulait leur laisser sa voiture, mais c'était un peu compliqué au niveau de l'assurance. Ce soir, elle me laisse sa voiture, et elle garde le monospace ou prendra l'Alfa. Mélodie est montée avec Audrey, Mylène avec moi.

Quand nous arrivons à Mazères, je suis amusée de la voir sonner chez elle. C'est Noémie qui nous ouvre. Elle nous fait la bise, puis s'adresse à ma chérie :

- Désolée Audrey, hier soir, je suis tombée comme une masse.

Elle lui répond en souriant :

- Pas de soucis Noémie. J'ai bien compris que le décalage horaire n'était pas ton copain.

Ma sœur se met à rire :

- C'est vrai, j'ai toujours eu un problème avec lui. Et je crois que j'ai un peu trop abusé de ce très bon vin que tu nous a servi à table.

- Il est bon ce Jurançon, hein ?

- Oh oui ! Il passe tout seul. Heureusement que je ne conduisais pas.

Elles rient ensemble. Je suis heureuse. Je crois qu'elle vont bien s'entendre. Et connaissant ma sœur, je ne suis pas inquiète. Mes parents sont aussi heureux de nous voir. Mon père :

- Audrey, je vous remercie encore. C'est d'un calme ici ! Ça ne vous manque pas trop ce calme ?

- Non, je suis tellement bien avec Lysiane et les petites. Peut-être que quand elles auront quitté le nid, on viendra ici toutes les deux, ou ailleurs. On verra. Pour ici, j'y ai déjà pensé.

Je sais ce qu'elle veut dire, mais nous devons attendre un peu avant d'en parler, surtout devant les filles.

Nous allions partir quand mon père voit ma voiture. Il me demande :

- Pourquoi ta voiture est ici ?

- Je vous la laisse le temps que vous êtes là.

- Merci, mais et toi ? Tu as une autre voiture ?

C'est ma chérie qui répond :

- Je lui laisse la mienne.

- L'Alfa ?

- Non, l'Audi.

Je précise :

- J'aime beaucoup l'Alfa, mais comme passagère. Je me suis mise à son volant, je n'ai pas aimé la position de conduite