MADAM'S GARAGE. Chapitre 36.

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CHAPITRE 36.



Audrey.


Je savais que mon initiative de changer les horaires et le jour de fermeture du garage leur plairait. Mon amour va bientôt craquer, je le sens. Ses baisers sont de plus en plus fougueux, langoureux. J'ai l'impression qu'elle se retient, ses yeux ne mentent pas.


Ces mardi et mercredi, les journées se passent normalement, un peu trop calme au garage, mais le bonheur de retrouver ma nouvelle petite famille, le soir, compense ce manque.


Ce mercredi soir, quand j'arrive au restaurant, une femme y entre d'un pas décidé pendant que je ferme le portail de l'allée privée. Au moment où j'entre à mon tour, je vois cette femme mettre une gifle à Lysiane en criant :


- Espèce de salope !!!


Ma stupeur passée, je me jette sur cette folle à qui je bloque le bras qu'elle vient de lever pour mettre une autre gifle à mon amour. Les clients déjà présents regardent tous dans notre direction. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui crier :


- Mais ça ne va pas non ? Personne ne touche à ma femme !


Bruno arrive, ceinture et maîtrise la femme qui est visiblement très en colère. Je m'approche de Lysiane qui se tient la joue... Elle se jette dans mes bras :


- Ça va mon amour ?

- Maintenant que tu es là, oui. Elle m'a fait peur cette folle.

- Tu la connais ?

- Mais non, je ne l'ai jamais vue.


Un cri nous fait nous retourner :


- MAIS LÂCHEZ-MOI !!!


Je me plante devant cette furie, lui fais mon regard le plus mauvais possible :


- D'où vous connaissez Lysiane pour venir l'agresser comme ça ?

- Je ne la connais pas, mais à cause de cette salope, mon frère est en prison !


Là, je vois rouge :


-Tu traites encore une fois ma femme de « salope », et je te fais avaler tes dents !

- Je t'emmerde connasse !


Le claquement de ma main sur sa joue surprend tout le monde.

Bruno a reculé, emmenant sa « prisonnière » avec lui, et Lysiane m'a attirée vers elle :


- Ma chérie, tu ne vas pas te battre contre cette femme ?

- Si je dois le faire pour te protéger, je le ferais.

- Je n'aime pas la violence, ma chérie.

- Moi non plus mon amour, mais là, elle t'a giflée, elle t'a insultée, elle m'a insultée, alors que nous ne la connaissons même pas de vue. Je regrette, mais ça ne passe pas. Je vais appeler Fabrice, il va la calmer.

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