J'ai le squelette electro, taillé en pièces pour mourir mieux.
Achètes-toi un costard balançait-il lové dans sa perche chaude en attendant sontour aux toilettes, parmi des vies inutilisées avec sa renommée fast food/ fast stuff et ce gars sans dégaine qui met si longtemps pour pisser.
L'association des moyens d'isolement sensoriel et la mise en place d'une économie de marchém'avait créé
moi.
Personal-branling, autoproduit, pur produit de consommation d'ailleurs, il est l'héritier, et l'unique, et il a été élevé dans le culte du mépris.
En attendant de se faire plus de thune, il se crée un paradis artificiel dont il teste la fréquence.
En attendant le week-end pour être libre, lui, pensionnaire d'une école perdue en plein désert, il en chie sa race, les yeux nacarat.
ça commencepar les toilettes où un pochon de weed est scotché au miroir.
ça dit"Bienvenue à Waybog"
ça rigole prèsdes radiateurs. Effusion sociale.
Envie d'enfaire une photo à poster sur le micro réseau social, interne, denotre organisation nébuleusement incarcérée.
Génération perdue d'équations et de leadership, traînant hagarde derrière des baies anti-UV, condamnée à demeurer sans transpiration aucune.
Son haleine-fille aux lourds cils et cheveux noirs raides- sent la poire- la poire froide dans une étrange eau-de-vie flasquée dans son armure et sa chemise blanche elle l'a choisie trop opaque encore aujourd'hui je ne vois rien de ses formes
le soleil se couche tôt derrière les dunes
le crépuscule est infini d'ombres, mais d'ombres qui ombrent quoi? d'autres ombres.
La couverture de son moleskine m'absorbe.
Elle est absorbée par l'assourdissant reflet du soleil dans les filtres pelliculaires de ce beach boy écumé.
YOU ARE READING
Hypy
General FictionHypy Voici un drame romantique hipster à découvrir de toute urgence!^^ Dans un avenir désertique et consumériste, un jeune lycéen désabusé et une trentenaire fraîchement rescapée de la drogue grâce à l'industrie de la mode nous racontent leur quo...