13. HUGOLIN

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Je suis dans la ville.


Infâme et vaste comme ce quartier de la gare, où j'attends sous un abri en plexiglas parmi les stridulations des circulations, la palpitation sanguine dans la jugulaire jusqu'en avoir une tendinite de compression - - les lunettes glissant sur les ...

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Infâme et vaste comme ce quartier de la gare, où j'attends sous un abri en plexiglas parmi les stridulations des circulations, la palpitation sanguine dans la jugulaire jusqu'en avoir une tendinite de compression - - les lunettes glissant sur les ailes du nez avec des visions trichromatiques.

Je suis dans la ville.

Pas comme un bouffon, sous ce coléoptère transparent, groovant sur le macadam.Recensant les grooves du monde ambiant pour horizontaliser les crises.

L'air de n'en avoir rien à foutre !

L'air de n'en avoir rien à foutre !

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Ma vie comme si je m'en foutais.

Ma vie comme si je m'en foutais

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Il revint dans son pensionnat de Waybog, toujours plus largué, le dimanche enfin d'après-midi. 


Les éoliennes bruissent, dehors des filles font du shuffle en microshort et se filment. La turbomachine émettait ses propres loops comme les dunes comme la chasse d'eau et le robinet. Il est vibrant dans le tout vibrant, surimprimé sur le paysage. Le velours du slim trop maman-veut-que-son-garçon-soit-mignon, le mineau à rouflaquettes casse de rire le malaise.

 Le velours du slim trop maman-veut-que-son-garçon-soit-mignon, le mineau à rouflaquettes casse de rire le malaise

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Il est en reptation ce dimanche. Comme tous les dimanches soirs, qui ont pour lui une saveur de suicide. C'est poser ses valises dans les failles spatio-temporelles de leurs schizophrénies. Frémir de ne pas paraître trop déséquilibré, refaire son sociolecte, hanté par la tuerie du fantastique, par le hall en trifolium régulier dont les alarmes incendie sont les seules déco...


Voir ses voisins de chambre qui trippent, engeances céphaloïdes dont la tératologie évidente du lsd et de l'html fait peine à voir. Mais il est aussi fondu qu'eux, et terriblement tofu foutu asséché affamé. Les couloirs sont pleins de pépiements des attention whore qui passent, alléchantes mais idiotes, se confortant dans leurs histoires de gamines.



Tout craqué qu'il est il se traîne vers l'appel, les surveillants fument en se marrant, il quitte leur bureau festif où tous viennent avec leurs noms à balancer puis à signer, et se barrent. Il ne trouve pas sa place avec les gars plus âgés, déjà installés, montrant leurs vidéos virales aux autres pour ne pas rire seuls.

A trois enjambées d'abîme le patio intérieur est vide, difficile à remplir, suffocant dans son impression de gouffre. Mais l'ombre y stagne et mouille les parois quelques matins. ça brumise ma clope.Je viens de détruire un Arduino en l'allumant, comme avant mon séquenceur MIDI comme l'était déjà mon korg kaos ... Des soirées lourdes de techno primale et de substance neuronale un peu partout,entre les dissections de sons et les anatomies navrantes. On a tué mon groovebox qui m'attendait, éclaté, avec rage, dans un geste quine ressemblait à rien d'humain. Je sors mon bloc factures et écorche un nom lui-même bavé. Il y a encore des bouteilles qui se choquent des verres, et des verres qui se choquent dans des incisives, une bière qui tournoie sur le lapis-lazuli gris du sol, des visages bouffis de lendemain et je trouve mon pote de chambrée faire son pogoteur en restant à sucer les baies vitrées obscures, le mp3 dans le cul skinny.

 Il y a encore des bouteilles qui se choquent des verres, et des verres qui se choquent dans des incisives, une bière qui tournoie sur le lapis-lazuli gris du sol, des visages bouffis de lendemain et je trouve mon pote de chambrée faire son pogote...

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Me reste mon retrogaming et mon expandeur.

J'ai hâte de partir d'ici.


<ah si seulement je pouvais descolariser tranquille!>


<il attend des potes qui viendront parce qu'il a besoin de ne plus être seul>

pour son énième circonvolution de couloirs et de patio-pausé.

Il était là miroitant, l'oesophage nocturne, entre les bambous, quand touts'éclaira avec de pauvres et longs spots qui dévisageait une fille écoeurante d'amour tentant de retenir son dieu

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Il était là miroitant, l'oesophage nocturne, entre les bambous, quand touts'éclaira avec de pauvres et longs spots qui dévisageait une fille écoeurante d'amour tentant de retenir son dieu. ça me dégoûte,moi à ta place je la rambarderai, je regarderai ailleurs avec une excuse floue c'est bizarre mais c'est comme ça. Je préfère niquer et rester amis ou niquer et mettre de la distance. Je veux pas niquer une fille pour lui faire plaisir. Hugolin retourna au dortoir:"pitain mais elles sont toutes là, toutes, parquées ici comme des vierges folles avec leurs seins smarties ou flamby, elles font quoi pour l'économie à part être belles et fumer?

Votre capital culturel évasif, vos désirs sans expérience, toutes des intrigantes, pd affiliés, potes par intérêt, les pires en binôme pour de meilleurs coups de pute.

Je crois que je ne cherche que celle que je ne peux pas rencontrer!



¸¸.•*¨*•♫♪[Myron - We can Get Down (Groove Chronicles Remix) ]

HypyWhere stories live. Discover now