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Dans la foule, ma comptable Cuno secoue sa frange, le décolleté bombant ses obus. Mais elle ne tenait pas du tout l'alcool!

Ou plutôt pas le regard d'un avocat du même acabit, sous lequel elle vacilla, devint d'une couleur étrange, peau noircie et vêtements embrumés.

Je ne savais pas si c'était moi qui attendait trop un événement quelconque et lui parlant avait oublié de vérifier ses constantes, ou si ou si sous l'action suggestive, l'effet barnum du pitre à poil s'était-elle sentie en extase, je ne sais plus. A cet instant je m'emmerdais et son poignet m'allait bien au travers de la foule.

Joie.

Les videuses.

Quand je suis bourrée je n'ai peur de rien.

J'oserai te dire que tout peut arriver.

Tu sais, autrement, je passais un peu mon temps à crier après l'enfer, où il n'en sortait que ma musique.

Elle a finit sous la tente des secours condamnée à l'inconfort d'être elle-même en tremblant dans sa couette de survie.

Je ne suis pas restée.

Je palpitais de trahison.

Après son passage Wax est venu me rejoindre là où on devait l'attendre. Il n'a pas demandé après Cuno. Ou je n'ai rien entendu. Il était dans l'état dupliqué où ça devenait compliqué. J'ai avalé ma salive et un goût de cocaïne oubliée m'est revenu. Je l'ai entraîné devant les caissons où l'on s'est embrassé dans l'air saturé d'after-touch, et ça j'avais le droit, ça, j'avais le droit. Il a paru surpris. On aurait dit un drame qui n'avait pas encore eu lieu. On dirait un spectacle éculé depuis longtemps.




HypyWhere stories live. Discover now