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I was on.

elle pouffe.


Je balade ma prise jack au bout de ma vie.


Dans son triplex elle évacue ses passions nerveuses en se mordant l'ongle du pouce. Elle se regarda une dernière fois dans son miroir pour tenter de juger objectivement de l'allure qu'elle avait avec ses collants trop fins plissés aux chevilles. Avant de décider de s'en foutre.

On a un peu sombré chacun dans sa haine de soi. Un peu plus loin. Chaque jour. La dévotion n'est jamais loin pourtant. Dans cette ville il y en a plein des portes d'entrée vers ces univers parallèles.

J'ai une question pour les mécaniciens quantiques: est-ce que les dimensions dérivent?

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J'ai une question pour les mécaniciens quantiques: est-ce que les dimensions dérivent?

Chacun s'y active car nous ne sommes que des axolotls perdus en permanence par une quête ordalique. La playlist sera à la fois tendre et torride,moite et ensoleillée, calme et explosive. Douche nu-disco de notre fin de race. Survêtement en peau de pêche. Afterwork 19h /23h, dans un bar-restaurant à la mode, situé juste au-dessus d'un bidonville.



Des beats comme des espaces à louer, lo-fi sadique à bidouiller,

ze crack baby,

car les outsiders louvoient

déjà

mais elle a le temps dans les couloirs tubulaires

et les ascenseurs-capsules de s'échauffer et s'étirer un peu,

le bouton autoloop de sa robe connectée prêt à chaque hanche. 

Un programme"absorber l'énergie" dans l'oreillette.


Ma timidité me maintient familière avec l'inconnu et distante avec le voisin. Tout est mystérieux en toi mais ton aura m'est familière....  Et lointaine ! Si lointaine tout le temps qu'à force je crois que les muscles de ma mâchoire se sont atrophiés de ne plus avoir à parler. Peut-être que ça vient de là l'accent étranger qu'on me décèle, où que j'aille. Surtout dans cette ville où je suis née, où j'ai grandi, c'est ridicule. Que vais-je dire à ces gens ?

Croisant les gestes et les autres ces créatures en pèlerinages.

Ils bourdonnent autour les rêves je les entends s'évanouir, mais leurs faces ne le savent pas encore. La cohorte sur le bitume luisait d'opales chastes.

Il fallait s'enfoncer dans le sol, dans le mastabâ: cette entrée neutre où abonder en préséances et taper du pied sur le vjing des parois en pisé. Les physio sans visage sécrétaient leur tempo, chorégraphiant comme des prêtres héliopolitains et hermaphrodites, ne t'écoutant la trachée que pour y voir une entrée au son sexué.

 Les physio sans visage sécrétaient leur tempo, chorégraphiant comme des prêtres héliopolitains et hermaphrodites, ne t'écoutant la trachée que pour y voir une entrée au son sexué

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Les temps sont pleins de compressions, quant à l'espace, il s'expanse,

avec des passages entre les tables survalorisées de seaux à champagne et depaire de cuisses happant la méditation.

Les bars sont encombrés par des gobelets plastiques s'immergeant de bière par en-dessous.

Les lumières cavalent autour d'une imposante sculpture platinée de mûmakil où se tient le deejay, avec ses maschines sous un palanquin.

Pâle, plissée,tendue dans son jean skinny une techno-addict -la fashion model qui hante ses lookbooks- se trémousse sur un podium, le rire ultrabrite,les yeux extatiques.


Il faut me dire que je ne suis le centre d'intérêt de rien.

Elle se répète alors qu'elle doit cesser d'exister.



HypyWhere stories live. Discover now