Est-il possible d'avoir envie d'étrangler cette individu à chaque fois que je le vois mais de le désirer plus que tout...?
Chaque secondes sans sa présence autour de moi est une put*in de torture, comme si on arrachait nos membres un à un.
Je suis v...
« Cet homme n'est plus n'est plus mon père. Il n'est définitivement plus celui qu'il a été et je ne le verrai jamais autrement que par un monstre. »
Quelques jours ont passés depuis que j'ai revue mon père. Quelques jours que je reste assise là, sur la canapé, en regardant la lettre de maman. Quelques jours que je me pose la question 'Mais que contient-elle ?'. Quelques jours où je ne mange plus. Quelques jours que j'ignore royalement Théo et Zack. Quelques jours que Théo a lâcher l'affaire sur le fait que ça ne sert à rien d'insister pour que je prenne l'air. Quelques jours que Zack passe son temps à essayer d'attirer mon attention, en vain. Quelques jours où aucun sentiment qui me reverse l'esprit. Le néant. Quelques jours que je n'ai pas vue Moonlight qui je crois est la seule qui me manque à cette instant précis. Il est actuellement 01H37 et tout le monde est partit coucher, sauf moi. Je veille à ne pas faire de bruit, me dirige vers le frigo et prends les quelques carottes qu'il nous reste. Je descend les escaliers, prends également au passage mon manteau d'équitation. Je me change dans le sous sol en tenue adéquate pour monter puis me dirige vers le box de Moonlight les carottes en main. Elle hennit en me voyant. Je coulisse la porte du box puis met son licol. Je la lâche dans le manège pour quelqu'elle puisse se dégourdir. Je joue quelques instants avec elle. Je lui cours après, elle se cabre à plusieurs reprises. Elle galope rapidement. J'apprécie vraiment de la voir comme ça, elle me fait oublier mes problèmes, absolument tout. J'installe des obstacles de 50cm pour commencer. Je lui indique de sauter, ce qu'elle fit. Je rigole je ne sais pourquoi. Elle arrive au pas vers moi. Je pose ma main sur son nasseau, je la caresse tendrement en l'admirant. Quand je suis avec elle le temps s'arrête. D'un seul coup, je prépare un oxer montant, un spa ainsi qu'un croisillon avec quelques foulés entre chaque obstacle. Je pars chercher la salle, le tapis, l'amortisseur et le filet de Moonlight. Je la selle et la voila prête. Je met ma bombe, place mon pied dans l'étrier et monte. Je la met en trot enlevé puis j'arrive progressivement au petit galop. Je me ré-habitue puis entame mon petit parcours. Je ne suis jamais tombée de Moonlight même si avec elle j'ai eu quelques ratés, elle a toujours essayé de se rattraper.
Mais aujourd'hui ne fut pas comme d'habitude. J'étais au galop comme d'habitude, j'allais entamer mon deuxième obstacle et Moonlight, je ne sais pas extrêmement -trébucha je pense- ne s'est pas rattrapée, fonça dans l'obstacle et nous voila à terre.
« ALLISON ! » entendis-je.
C'était Zack. Comment ce faisait-il qu'il était là ? Présent avec moi ? Il était censé dormir. Toute ces questions aurait pu avoir des réponses si mes yeux ne se serait pas fermés, ce pour toujours.
•••
« Naaan naaan maman ne pars pas, ne pars pas... S'il te plaît, je t'en supplie... » disais-je ma mère dans les bras sous les regards des spectateurs tous choqués autant les uns que les autres.
Son corps encore chaud -mais plus pour longtemps- pesait de plus en plus lourd. Mes larmes coulait le long de mes joues jusqu'à s'écraser sur la poitrine de ma mère défunt. Quelques témoins se ruèrent en courant dans tout les sens, submergés par le stress mélangé à du choc -je suppose-. D'un coup je fus entouré de bras me reculant d'elle, ma génitrice. Mes pleures redoublaient, je venais de perdre définitivement ma maman. Je me débattais de se que je pouvais pour la revoir une dernière fois. La personne derrière avait doublement plus de force que moi, de ce fait je ne pu résister. Les ambulances arrivèrent à leurs tours emportant ma mère sur un brancard. La personne -dont je ne savais toujours pas l'identité et je m'en contre foutait- me lâcha enfin lorsque nous arrivions dans une pièce, je ne distinguais pas laquelle d'ailleurs. Je me retourna et retrouvais mon frère.
« Allison, écoute je... » commençais-il.
Je n'avais pas envie de lui parler, en faite il parlait dans le vide. Mon corps était présent sur terre mais mon esprit était partit à l'instant même où celui de ma mère s'était envolé. C'est la que je pris conscience que les petits moments partagés avec ma mère n'existerait plus, qu'elle ne pourrait pas me consoler quand mon premier chagrin d'amour aura lieu, que je ne pourrais plus voir son seul et unique sourire dont seule elle en a le secret.
« S'il te plait, reviens moi maman... »
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Le chagrin me rongeait de l'intérieur, il m'anéantissais petit peu par petit peu. Mon frère disparu ainsi que le décor, se fut le trou noir. Une lumière jaune, étincelante, m'attirais de plus en plus. Comme un aiment au fer. Comme les âmes-soeurs. Comme la haine attire l'amour. J'étais obnubilée par cette lumière, j'avançais vers celle ci, main tendue, prête à la rejoindre. Cependant une voix m'interpella.
« Allison, non Princesse, c'est Zack. Ton Zack. Zackari JACOBS. Je- je n'arrive pas à croire que je suis ici dans ta chambre d'hôpital avec toi, sur ton lit, dans le coma. J'ai pas envie de te perdre, non je ne veux pas. Je ne veux pas que tu partes rejoindre Zoé, non. Je- t'aime Allison. Saches le simplement, je t'aime sans artifice artificiel. Tu es la deuxième personne que je t'aime, t- tu as su m'aimer à ma juste valeur, la deuxième personne que j'aime. Oui, je t'aime. Je te vois déjà en train de rougir, tripoter ton petit bracelet que tu portes depuis petite. Oui ton frère m'avait énormément parlé de toi quand tu partais au toilette. Je sais notamment la fois ou voulait prendre des vêtements à ta... mère pour ta soirée puis qu'elle t'avait surprise. Tu t'étais enfuie nue en courant dans la maison criant que la robe serait à toi et que rien ne t'empêchais de la porte. Heh. J'aurais bien aimé te connaître à cette époque... Tu avais l'air d'être toi, heureuse et épanouie mais Rémy est apparut en prenant un grand courant, enfin bref... »
Je sentis quelque chose prendre ma main puis la serrer.
« Tu sais ? J'imaginais déjà toi puis moi dans quelques années habitant dans la maison abandonné, parents, amoureux, heureux, respirant la joie et la bonne humeur. On aurait également acheté les prés à côté de notre maison pour y construire le ranch de tes rêves. Et ça je te promet, avec ou sans toi je réaliserais ton rêve Allison. Je t'en fais la promesse. »
Ces mots sortaient de sa bouche. Ils sortaient de la bouche de Zack. Ça me réchauffait le coeur ou quelque chose comme ça. Je n'avais jamais ressentis ce genre de sensations avant de le connaître. Vous savez, dans le genre papillon dans le ventre à la moindre chose que votre partenaire vous fait où vous dit, le genre de chose ou votre coeur palpite sans arrêt, la chair de poule à son touché. Et bien c'est se que je ressentais avec Zack. Il me faisait sentir vivante, moi simplement. À l'entente de ces mots j'essayais de bouger mon corps pour le prévenir que j'étais la, présente près de lui. J'essayais en vain mais rien j'y fais. Les larmes voulaient coulés, je le sais. Cependant une larme parvient à couler le long de ma joue, froide, puis une chaleur vient réchauffer ma joue puis la caresser.
« Allison ? Allison ! Serre moi la main vite, je t'en pris ! »
Puis, trou noir.
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→ Allison est-elle morte ?
→ Sa chute à cheval ?
→ Ses visions ?
→ Que va faire Zack à présent ?
→ Et Esteban ?
→ Son père ?
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