✨ Chapitre 9: You didn't dare do this ✨

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"Hope for the best and prepare for the worst"

Point de vu d'Isaac

Je voulais l'accompagner, car je savais qu'elle n'allait pas supporter d'être seule surtout que c'est la première fois qu'elle va voir un cadavre. J'ai insisté pour l'accompagner, mais elle n'a pas accepté malgré mon insistance. Je la vis partir avec le médecin, traverser l'immense couloir éclairé, je voyais bien qu'elle se laissait porter par ses jambes et qu'elle ne paraissait pas mesurer l'ampleur des choses, elle avait juste l'air perdu dans ses pensées, elle avait l'air tellement innocente, pourtant tout allait s'écrouler dans quelques minutes, je le sentais.

Pour patienter, des magazines étaient mis à disposition pour passer le temps, mais sincèrement dans de telles circonstances qui avait encore envie de lire ... Pour faire passer le temps, moi, j'avais opté pour l'option technologie et j'ai commencé à rédiger le rapport quotidien que je devrais envoyer ce soir pour m'avancer un peu et tuer le temps. Je n'eus pas le temps d'écrire énormément que des cris me parvinrent aux oreilles : Abigail

Je me levais rapidement et me précipita dans le couloir où les lumières automatiques éteintes quelques minutes plus tôt s'allumèrent au-dessus de moi aussi vite que je courais. Plusieurs portes se présentèrent devant moi, mais je n'ai pas eu le temps de réfléchir qu'un deuxième cri se fit entendre « Fermez-le s'il vous plait ! » Ni d'une, ni deux, je poussais la porte et me dirigea vers Abigail en larme par terre, ses jambes n'ont pas supportés le choc à ce que je vois, traduisant la puissance du désespoir dont elle a été victime.

Je m'approcha d'elle, logea sa tête dans mon cou et la souleva de toutes mes forces en faisant attention à ne pas la serrer de trop. Je ne savais pas si je devais l'emmener dehors ou partir directement, je l'ai donc dans un premier temps ramené vers la salle d'attente, assise sur mes genoux, elle serait tellement mon t-shirt comme si elle avait peur que je la laisse seule. Malheureusement, dans ce genre de situation ce n'est pas de simples paroles qui vont la consoler, il en faut plus, mais je ne sais pas quoi, je ne la connais pas assez pour savoir ce dont elle a besoin, moi non, mais Jake oui. Je pris le téléphone d'Abigail qui était dans sa poche arrière du pantalon, déverrouilla son téléphone, son code était facile « 1405 » la date de naissance de son frère, et me dirigea vers ses message et appuya sur le nom de contact « Him » avant de commencer à écrire :

-« Salut Jakey ! C'est Isaac, le gars qui protège ta copine. D'après ce que je viens de voir elle t'a expliqué qu'elle devait aller identifier un corps. Nous y voilà ! Le souci c'est qu'elle est inconsolable et que de l'avouer me fait chier, mais j'ai besoin que tu viennes pour la calmer un peu »

La réponse ne se fut pas attendre plus longtemps. Je rangea le téléphone d'Abigail dans sa poche et lui dit que son mec allait venir, elle me remercia et se décolla de moi semblant s'être apaisé. Le médecin revint vers nous et s'approcha d'elle pour avoir sa réponse.

-Est-ce bien Ricardo Marana ? Demanda le médecin légiste un stylo et un papier à la main attendant la confirmation et la signature d'Abigail approuvant qu'il s'agissait bien de son frère.

-Non ce n'est pas lui ... Dit Abigail d'une faible voix

A peine elle eut répondu que son idiot de copain arriva en courant comme un fou dans le couloir où nous étions. C'est bon je lui ai dit que sa copine était triste et pas en train de mourir non plus ... Dit celui qui s'est tapé un sprint quand il l'a entendu crier ! Ouais ...

Quand il vit Abigail, il la prit dans ses bras. Rectification, il avait l'air de vouloir l'étouffer, ce qui me fis rire intérieurement tellement c'était ridicule et hypocrite de sa part, je sais qu'il cache un truc et ce n'est plus qu'une question d'heure avant de le découvrir.

My BodyguardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant